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Traité de médecine légale et d'hygiè ne publique ou de police de santé adapté aux Codes de l'empire français et aux connaissances actuelles; à l'usage des gens de l'art, de ceux du barreau, des jurés et des administrateurs de la santé publique, civile, militaire et de marine, par R. E. F. Foderé, docteur en médecine: ouvrage dans lequel la première édition a été entièrement refondue et augmentée de deux tiers. 6 vol. in-8°. Janinet, éditeur-propriétaire de l'ouvrage, rue de Vaugirard, no. 52. 40 fr. 50 fr.

Nous reviendrons sur cet ouvrage.

Euvres de chirurgie pratique, civile et militaire, de Barthélemi Vigneroux, mises en ordre et publiees par son fils J. M. Vigneroux, professeur à la Faculté de médecine de Montpellier, etc. Un vol. in-8°.

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Mémoires de la classe des sciences mathématiques et physiques de l'Institut de France.- Année 1810 et 1811. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal.)

renferment d'abord un essai sur la géoCes mémoires, pour l'année 1810, graphie mineralogique des environs de Paris, par MM. Cuvier et Alexandre Brongniard, lu à la première classe le I avril 1808. Nous avons rendu un cahier de ce journal (1813), dans l'arcompte détaillé de cet essai au troisième ticle relatif aux recherches de M. Cuvier sur les os fossiles des quadrupèdes.

Ces mêmes mémoires, pour l'année 1810, renferment encore un mémoire de M. Laplace, sur les intégrales définies et leur application aux probabilites, et spécialement à la recherche du milieu qu'il faut choisir entre les résultats des observations. Ce mémoire, entièrement rédigé avec les formules algébriques, se

refuse absolument à l'analyse.

Institut, pour l'année 1811, également Les mémoires de la première classe de rédigés avec les formules algébriques, ne

sont pas plus susceptibles d'une analyse que les précédens : nous nous bornerons à transcrire les titres.

1o. Mémoire sur la distribution de l'électricité à la surface des corps conducteurs, par M. Poisson; lu les 19 mai et 3 août 1812; 2o, mémoire sur une modification remarquable qu'éprouvent les rayons lumineux dans leur passage à travers certains corps diaphanes d'optique, par M. Monge; lu le 11 août ›811; 3°. mémoire sur les nouveaux rapports qui existent entre la reflexion et la polarisation de la lumière par les corps cristallisés, par M. Biot; lu le premier juin 1812.

Réflexions sur la métaphysique du calcul infinitésimal, par M. Carnot. Deuxième édition. Un vol. in-8°. Madame Courcier. 3 fr. 50 c.

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SECONDE CLASSE,

ÉCONOMIE RURALE.

Le jardin forestier, contenant l'histoire et la culture des arbres forestiers, des fraisiers, etc., par L. Noisette, cultivateur, botaniste et pépiniériste. Première livraison in-4°. une feuille avec planches. Audot. 10 fr. 50 c. L'ouvrage entier aura douze livraisons.

Essai sur les engrais, par M. Philippe Ré, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le précédent cahier de ce Journal.)

Nous revenons sur cet ouvrage pour exposer le plan. Après quelques no

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marines.

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Des herbes terrestres et

aquatiques, et des racines.-Des feuilles, ARTS MÉCANIQUES ET INDUS

de raisin.

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d'étoffes de laine.

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Des

des arbres et du terreau des bois. De la balle et de la chenevotte. Des tiges de maïs et autres plantes. Du marc Des graines du lupin dont on a détruit la faculté germinative. Du tan et de la sciure de bois. marcs ou résidus des substances huileuses. De la chaux. · Des coquillages. Du gypse. Du sable. - Des cailloux, du tuf et des terres qui en résultent. Des terres de cimetière sépulcrales. -Des plâtrats, de la suie, de la cendre. Du brûlement des souches et des terres. De la terre extraite des ventoirs à chanvre. - Des terres provenant du curage des fosses et des rigoles. Du limon charié par les eaux courantes. De la tourbe. Des chiffons De la poussière des chapeliers. Des résidus des corroyeurs. Des résidus peu employés de quelques fabriques et manufactures. De la lie d'huile. De la terre de salpétriers. Des balayures des bûches et des petits débris de bois et de fagots. De la poussière et de la boue des chemins, et des balayures des cours et rues. Des compots artificiels. - De l'économie des engrais. Méthode communément employée pour conserver les fumiers. Projet d'un réservoir pour la conservation des fumiers, qui ne présente pas les inconvéniens des méthodes ordinaires. Comment on peut améliorer les moyens déjà connus d'accroître la masse des engrais. Epoque à laquelle on répaud les fumiers sur le terrain. —Application des fumiers; précaution qu'elle exige. Comment on peut rendre plus profitables les engrais qui s'emploient (à Bologne) à l'état pulvérulant ou liquide De quelques substances propres à améliorer les terrains qui ne sont pas employés (à Bologne), et qui le sont en d'autres pays; de la maine, de la craie, du sel marin, du soufre, de l'herbe, des insectes qu'on convertit en fumier, du charbon fossile.

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Le ministre des manufactures et du commerce ayant soumis à l'examen du comité consultatif des arts et manufactures le mémoire de M. Pajot Descharmes, le comité a jugé que cet ouvrage paraissait dans des circonstances favorables et ne pouvait qu'être utile: il aurait seulement désiré d'y trouver un plus grand nombre d'applications, procédés pyrotechniques, et surtout que l'auteur y eut joint des planches qui auraient rendu plus claires les descriptions des différens procédés dont il parle. En rendant public par la voie de l'impression son mémoire, M. Pajot Descharmes a complètement rempli le vœu du comité en enrichissant ce mémoire de trois planches qui contiennent un très-grand nombre de figures, et en y joignant une explication très-détaillée et extrêmement claire de ces figures. L'auteur a divisé son ouvrage en six paragraphes. Le premier traite des chaudières d'évaporation; le second, du ventilateur; le troisième, de la bascule d'agitation; le quatrième, de l'évaporateur; le cinquième, de l'étuve; le sixième, l'indication des fabriques et usines auxquelles le ventilateur et l'étuve peuvent être utiles.

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Description d'un petit fourneau de coupelle, par MM. Amfrye et Dar

cet. Broch. in-8°. Magimel, 1 fr. 50 c. 1 fr. 75 c.

TROISIÈME CLASSE.

GÉOGRAPHIE. STATISTIQUE.

Nouveau dictionnaire géographique, ou Dictionnaire de toutes les parties du monde, par Vosgien. Nouvelle édition entièrement refondue et corrigée d'après les sources les plus authentiques, et offrant toutes les longitudes et latitudes exactement déterminées, et en ou• tre plus de 2500 articles omis dans les éditions précédentes, par Au guste. L. Saintain, Billois. 5 fr. 6 fr. 50 c.

La Bresse, sa culture, et ses étangs, ou Description historique et locale de la Bresse et du département de l'Ain. Tome III, in-12. Bourg, Bullier.

Description des Pyrénées, etc., par M. Dralet, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le quatrième cahier de ce Journal 1813.)

Article deuxième.

Les Pyrénées françaises ont environ cent lieues (de 25 au degré ) du levant au couchant, et huit lieues du nord au midi. Toutes les communes de cette partie des Pyrénées sont au nombre de 774; leur population, d'après des relevés très-exacts, est de 390,791 habitans. Ce nombre diyisé Par Soo lieues carrées qui forme la

surface des Pyrénées françaises, donue 488 habitaus par lieue carrée, ce qui est à peine la moitié de la population ordinaire qu'offre une lieue carrée dans le reste de l'empire; mais il faut remarquer, observe judicieusement l'auteur, que la zone habitable des Pyrénées finit à moins de 1500 mètres au dessus du niveau de la mer, et que la moitié de cette zone occupée par les forêts, les pâturages et les rochers arides est sans habitations, de manière que la population ne s'étend guères que sur environ 266 lieues carrées qui renferment chacune 1469 habitans. Ainsi quoique la masse des Pyrénées soit beaucoup moins peuplée que ne le sont les pays de plaine, leur paret le flanc des montagnes voisines, prétie habitable qui consiste dans les vallées sente une population qui excède de près de moitié celle de l'intérieur de la France. Toutes les contrées dans lesquelles règue la chaîne des Pyrénées composent six départemeus qui ont une étendue de 1765 371 habitans. Qu'on distraie le sol des lieues carrées et une population de 1,554,

800 lieues, et leur population qui est de montagnes qui est, comme on l'a vu, de 390,791 habitans, il reste pour les plaines et les coteaux de ces départemens une étendue de 765 lieues, et une population de 1,163,580 habitans: ce qui ne leur donne guère plus de 1200 individus par lieue carrée. Si l'on compare la partie septentrionale de l'Espagne avec la partie méridionale de la France, on trouvera que les montagnes de la première ont moins de largeur transversale, et qu'elles présenteut une population moins considérable par lieue carrée; et que les quatre provinces qui sont en-deçà

de l'Ebre ont plus du double d'étendue que les six départemens qui comprennent les Pyrénées françaises, tandis que leur population n'excède que d'un quart celle de ces mêmes départemens Les montagnes méridionales appartiennent à l'Espagne et celles du nord à la France. Des commissaires respectivement nommés en 1660, fixèrent les limites des deux empires sur la crête de ces montagnes, en sorte que la France possède toutes celles qu'arrosent les eaux dont la source est au nord, et l'Espagne avec l'Andore, toutes celles où les eaux coulent vers le midi. Cette règle qui déjà avait été observée, par les Romains pour la séparation de l'Espagne d'avec les Gaules, n'est point sans exception. La vallée d'Aran qu'un mariage réunit en 1192 au royaume d'Arragon était restée à l'Espagne, quoique cette vallée donne naissance au fleuve de la Garonne qui fertilise les plaines du midi de la France; et il en est encore de même du mont Astans dans la vallée d'Aspe,

la

La contribution foncière, pour partie des Pyrénées françaises qui est habitée et cultivée s'élève à 1,092,679 fr., ee qui fait plus de 1 fr. 50 cent. par hectare. Cette cotisation, observe l'auteur, paraît d'abord très-forte, lorsqu'on la compare à plusieurs départemens de l'intérieur qui ne renferment ui terres vagues d'une certaine étendue, ni forêts de peu de valeur, ni lacs, ni rochers. Cependant, il est assez généralement reconnu que les contributions sont trèsmodérées dans les pays de montagne. Cette apparente contradiction disparaît d'après l'observation suivante de M. Dralet. Il faut observer, dit-il, que la contenance du fonds imposable dans les Pyrénées est calculée sur le plan horizon. tal et qu'elle seroit au moins double, si elle était prise en suivant les sinuosités du terrain, c'est-à-dire, si elle était mesurée par la méthode que les arpenteurs appelleut de développement alors les cotisations des Pyrénées seroient réduites à environ un franc par hectare, et l'on

comprendrait comment les propriétaires même la trouvent proportionnée avec leurs revenus. Ceci présente, ajoute-til, la solution d'une question qui depuis long-temps est agitée par les économistes ruraux: elle consiste à savoir si un terrain incliné est plus productif qu'un terrain horizontal d'une étendue égale à celle du premier: malgré les autorités imposantes des écrivains qui ont tenu pour la négative, M. Dralet d'accord avec Pline le naturaliste, Bernardin de Saint-Pierre et Tellès-d'Acosta, se décide pour l'affirmative on lira, avec intérêt dans l'ouvrage même, les observations sur lesquelles il fonde son opinion. Il faut également y recourir pour la savante dissertation qu'on y trouve touchant l'origine des peuples qui habitent les Pyrénées tant dans le versant septentrional que dans le versant méridional.

:

De ces savantes recherches, l'Auteur passe à des observations très-intéressantes sur le caractère, les mœurs, le langage et le costumie des habitans des Pyrénées: c'est à regret que nous sommes forcés de les abréger.

Les habitans actuels des Pyrénées sont assez géné alement ce que furent leurs ancêtres sous ces divers rapports : ils sont braves, généreux, hospitaliers et par-dessus tout attachés au sol qui les a vu naître : ils n'ont point oublié jusqu'à quel point leurs ancêtres s'honorèrent, lorsqu'ils envahirent les contrées où ils s'établirent et repoussèrent les efforts dirigés par les Barbares, contre leur liberté. Ces habitans sont trop près de la nature pour ne pas fixer leurs regards vers son suprême ordonnateur : ils sont généralement religieux et très-attachés à leurs prêtres : séparés des femmes dans les églises, ils partagent avec elles l'air de recueillement et de la dévotion : ils mettent une grande importance aux pélerinages et font plusieurs fois l'année de longs voyages pour se trouver aux fêtes patronales: mais les visites chrétiennes ne suffisent pas à leur imagination active; elle crée des prodiges, se nourrit

d'illusions;

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