Histoire de la littérature française au dix-septième siècle, Volumen1Cattier, 1883 |
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... avaient égarés revenaient tôt ou tard aux sentiments religieux et à la pénitence , Et l'auteur de Joconde est armé d'un cilice . Tels sont en raccourci les traits principaux qui composent la gloire du dix - septième siècle , si jus ...
... avaient égarés revenaient tôt ou tard aux sentiments religieux et à la pénitence , Et l'auteur de Joconde est armé d'un cilice . Tels sont en raccourci les traits principaux qui composent la gloire du dix - septième siècle , si jus ...
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... avaient fait invasion sous les auspices de Ronsard . Aux imitations latines et grecques et aux locutions tirées des divers patois , il substitua les ex- pressions de la pure langue française parlée au cœur du pays , à Paris . Quand on ...
... avaient fait invasion sous les auspices de Ronsard . Aux imitations latines et grecques et aux locutions tirées des divers patois , il substitua les ex- pressions de la pure langue française parlée au cœur du pays , à Paris . Quand on ...
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... avaient , pour les Grecs et les Latins , une passion telle qu'ils pillaient leurs pen- sées plutôt qu'ils ne les choisissaient . C'était une im- portation directe et entière des chefs - d'œuvre étran- gers . « Les imitations de Malherbe ...
... avaient , pour les Grecs et les Latins , une passion telle qu'ils pillaient leurs pen- sées plutôt qu'ils ne les choisissaient . C'était une im- portation directe et entière des chefs - d'œuvre étran- gers . « Les imitations de Malherbe ...
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... avaient formé une répu- blique où les dignités se partageaient entre plusieurs ; mais cette république tout à coup devint une monar - chie où M. de Balzac fut élevé à la royauté par tous les suffrages . » Boileau , qui jugait sainement ...
... avaient formé une répu- blique où les dignités se partageaient entre plusieurs ; mais cette république tout à coup devint une monar - chie où M. de Balzac fut élevé à la royauté par tous les suffrages . » Boileau , qui jugait sainement ...
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... avaient pliées . << Là , ne pouvant faire ce que faisaient Scipion et Lælius au rivage de la mer , où ils ne faisaient pourtant que com- ter les vagues et amasser des coquilles , j'avais le plaisir de regarder au fond de l'eau les ...
... avaient pliées . << Là , ne pouvant faire ce que faisaient Scipion et Lælius au rivage de la mer , où ils ne faisaient pourtant que com- ter les vagues et amasser des coquilles , j'avais le plaisir de regarder au fond de l'eau les ...
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Términos y frases comunes
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Pasajes populares
Página 17 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Página 349 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Página 294 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose; et, remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeais que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Página 17 - L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine ; Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Página 240 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encore mal assurés!
Página 352 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant, qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie.
Página 296 - J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance, et, pour ce qu'on me persuadait que par leur moyen on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avais un extrême désir de les apprendre. Mais, sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes...
Página 50 - ... ou l'Agamemnon. Quand la Providence a quelque dessein , il ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains , tout est foudre , tout est tempête , tout est déluge , tout est Alexandre , tout est César. Elle peut faire par un enfant, par un nain, par un eunuque, ce qu'elle a fait par les géants et les héros, par les hommes extraordinaires.
Página 18 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que...
Página 349 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute...