Histoire de la littérature française au dix-septième siècle, Volumen1Cattier, 1883 |
Dentro del libro
Resultados 1-5 de 99
Página vii
... langue et la parle en perfection . Cette langue nouvelle et admirable a des mérites propres de clarté , de justesse , de précision , de sobriété . On l'a accusée de faiblesse et de pauvreté . Pourtant , comme elle paraît libre et fière ...
... langue et la parle en perfection . Cette langue nouvelle et admirable a des mérites propres de clarté , de justesse , de précision , de sobriété . On l'a accusée de faiblesse et de pauvreté . Pourtant , comme elle paraît libre et fière ...
Página 2
... langue , préparation né- cessaire des grandes œuvres à venir . Le seizième siècle avait été marqué par une abondance de produc- tions littéraires ; il avait été l'époque des essais au- dacieux , l'époque de l'érudition et de l'imitation ...
... langue , préparation né- cessaire des grandes œuvres à venir . Le seizième siècle avait été marqué par une abondance de produc- tions littéraires ; il avait été l'époque des essais au- dacieux , l'époque de l'érudition et de l'imitation ...
Página 4
... de Malherbe , par Racan . — Du Perron est né à Saint - Lo en 1556 : il était donc le compatriote et tout à fait le contemporain de Malherbe . glorieusement . Les éloges du poète allèrent de préfé- rence 4 FORMATION DE LA LANGUE.
... de Malherbe , par Racan . — Du Perron est né à Saint - Lo en 1556 : il était donc le compatriote et tout à fait le contemporain de Malherbe . glorieusement . Les éloges du poète allèrent de préfé- rence 4 FORMATION DE LA LANGUE.
Página 10
... discours de trois feuilles , il fallait se reposer dix ans tout entiers . » Et Balzac raconte ailleurs 1 Lettre à Conrart , 25 juillet 1650 . que Malherbe barbouilla une demi - rame de papier pour 10 FORMATION DE LA LANGUE .
... discours de trois feuilles , il fallait se reposer dix ans tout entiers . » Et Balzac raconte ailleurs 1 Lettre à Conrart , 25 juillet 1650 . que Malherbe barbouilla une demi - rame de papier pour 10 FORMATION DE LA LANGUE .
Página 13
... langue , rien n'étant lu de plus près , ni avec plus d'attention aux détails . C'est pourquoi il l'adopta , en même temps qu'il empruntait au Tasse et à l'Italie les Stances , genre encore presque inconnu en France . La stance se com ...
... langue , rien n'étant lu de plus près , ni avec plus d'attention aux détails . C'est pourquoi il l'adopta , en même temps qu'il empruntait au Tasse et à l'Italie les Stances , genre encore presque inconnu en France . La stance se com ...
Otras ediciones - Ver todas
Términos y frases comunes
Acte admirable Antoine Arnauld Arnauld assez Balzac beau Boileau Bossuet C'était caractère cardinal Chapelain charme Chimène choses chrétien Cinna cœur comédie Conrart Corneille d'Andilly Descartes Dieu dire discours dix-septième siècle écrit écrivains enfin esprit Fayette génie gloire goût Henri Arnauld HIST homme Horace j'ai jamais janséniste Jansénius Jésuites jour jugement l'Académie l'Église l'esprit l'hôtel de Rambouillet laissé langue latin lettres LITT littéraire livre Louis XIV lui-même maître Malherbe Marie de Médicis Maximes ment Mère Angélique mérite Mme de Sablé Mme de Sévigné Mme Périer monde morale mort mourut NÉARQUE Nicole œuvres ouvrages parler Pascal passer passion Pauline pensée père philosophie pièce plaisir poésie poète poétique Polyeucte Port-Royal première prose Provinciales qu'un Racan Racine raison religieuses religion reste Richelieu rien Rochefoucauld Rodrigue Rome saint Saint-Cyran Sainte-Beuve savant scène Scudéry sentiments seulement sévère sorte style sujet théâtre Thomas Corneille tion tragédie trouve vérité Voiture vrai
Pasajes populares
Página 17 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Página 349 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Página 294 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose; et, remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeais que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Página 17 - L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine ; Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Página 240 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore! Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encore mal assurés!
Página 352 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant, qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie.
Página 296 - J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance, et, pour ce qu'on me persuadait que par leur moyen on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avais un extrême désir de les apprendre. Mais, sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'études au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes...
Página 50 - ... ou l'Agamemnon. Quand la Providence a quelque dessein , il ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains , tout est foudre , tout est tempête , tout est déluge , tout est Alexandre , tout est César. Elle peut faire par un enfant, par un nain, par un eunuque, ce qu'elle a fait par les géants et les héros, par les hommes extraordinaires.
Página 18 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que...
Página 349 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute...