Essais sur l'histoire des belles lettres, des sciences et des arts, Volumen2

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FrĂšres Duplain, 1757

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PĂĄgina 78 - L'autre, plus timide, ou plus modeste, a commencĂ© sa marche par s'appuyer sur les phĂ©nomĂšnes, pour remonter aux principes inconnus, rĂ©solu de les admettre, quels que les pĂ»t donner l'enchaĂźnement des consĂ©quences. L'un part de ce qu'il entend nettement, pour trouver la cause de ce qu'il voit ; l'autre part de ce qu'il voit, pour en trouver la cause, soit claire, soit obscure.‎
PĂĄgina 243 - ... encore des diffĂ©rences troisiĂšmes, quatriĂšmes, et ainsi de suite, sans trouver jamais de terme qui la puisse arrĂȘter. De sorte qu'elle n'embrasse pas seulement l'infini ; mais l'infini de l'infini, ou une infinitĂ© d'infinis. Une Analyse de cette nature pouvoit seule nous conduire jusqu'aux vĂ©ritables principes des lignes courbes.‎
PĂĄgina 78 - ... ont eu de grands rapports. Tous deux ont Ă©tĂ© des gĂ©nies du premier ordre , nĂ©s pour dominer fur les autres efprits, & pour fonder des Empires. Tous deux GĂ©omĂštres excellents ont vu la neceffitĂ© de tranfporter la GĂ©omĂ©trie dans la Phyfique.‎
PĂĄgina 367 - Clepfidre , dans l'efpĂ©rance qu'elle pourroit fervir fur mer ; car , de la maniĂšre dont elle Ă©toit faite , le mouvement le plus violent que pĂ»t avoir un Vaiffeau ne la dĂ©rĂ©gloit point , au lieu qu'il dĂ©rĂšgle infailliblement les autres Horloges.‎
PĂĄgina 47 - ... fur elle-mĂȘme dans un cercle perpĂ©tuel & fans repos, s*oppofant Ă©galement Ă  ceux qui difent que tout eft incertain, & Ă  ceux qui affurent que tout ne l'eft pas ; parce qu'il ne veut rien aflurer. C'eft dans ce doute qui doute de foi , & dans cette ignorance qui s'ignore , qu'eft l'eflence de fon opinion, qu'il n'a pu exprimer par aucun terme pofitif. Car s'il dit qu'il doute, il fe trahit, en...‎
PĂĄgina 330 - Quoique l'aiguille aimantĂ©e ait une pente naturelle Ă  fe tenir dans la ligne mĂ©ridionale , en tournant une de fes extrĂ©mitĂ©s vers le Nord , & l'autre vers le Sud, elle ne laiflĂšpas d'ĂȘtre fujette Ă  des variations en diffĂ©rents temps : on obferva fous le regne de Charles IX.‎
PĂĄgina 372 - CycloĂŻde , nouvelle courbe , qui fut aussi nommĂ©e Roulette , parce que cette ligne est dĂ©crite par un point de la circonfĂ©rence d'un cercle qu'on fait rouler sur un plan.‎
PĂĄgina 241 - GĂ©omĂštre , a la mĂȘme part Ă  cette gloire, fentirent par le peu qu'ils voyoient de ce Calcul quelle en devoit ĂȘtre l'Ă©tendue & la beautĂ© ; ils s'appliquĂšrent opiniĂątrement Ă  en chercher le fecret , & Ă  l'enlever Ă  Finventeur ; ils y rĂ©uflĂźrent, & perfectionnĂšrent cette MĂ©thode au point que M.‎
PĂĄgina 44 - Rien de plus pur, quant Ă  ce qui regarde le dĂ©fintĂ©refTement , le mĂ©pris des richeffes , l'amour des autres Hommes , & du bien public. Rien de plus noble , quant Ă  la fermetĂ© du courage , au mĂ©pris de la voluptĂ© , de la douleur , & de l'opinion des hommes , & Ă  l'amour du vĂ©ritable plaifir , & de la fouveraine beautĂ©. J'ai vu un homme...‎
PĂĄgina 389 - ... un travail qu'il abandonna peut-ĂȘtre fans beaucoup de regret. En partant , il remit le tout entre les mains d'un MĂ©chanicien, dont il eftimoit le gĂ©nie , & qu'il connoifToit propre Ă  fuivre ou Ă  rectifier fes .‎

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