Lettres édifiantes et curieuses: Mémoires d'AmériqueNoel-Etienne Sens, 1810 |
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... le peu d'eau - de - vie que j'avais porté avec moi , et en leur fesanti quelques petits présens . J'aurais été très - embarrassé avec eux , si Tome VII . K le Nègre qui me conduisait n'avait pas su leur langue ET CURIEUSES . 217.
... le peu d'eau - de - vie que j'avais porté avec moi , et en leur fesanti quelques petits présens . J'aurais été très - embarrassé avec eux , si Tome VII . K le Nègre qui me conduisait n'avait pas su leur langue ET CURIEUSES . 217.
Página 220
... j'avais dit le matin à leur famille puis je leur ajoutai que je n'avais d'autre vue que de leur procurer une vie heu- reuse ; qu'il était enfin temps d'ouvrir les yeux à la lumière et de sortir de leurs ténè- bres ; qu'ils n'avaient que ...
... j'avais dit le matin à leur famille puis je leur ajoutai que je n'avais d'autre vue que de leur procurer une vie heu- reuse ; qu'il était enfin temps d'ouvrir les yeux à la lumière et de sortir de leurs ténè- bres ; qu'ils n'avaient que ...
Página 233
... j'avais débarqué . Le violent accès de fièvre que j'avais eu toute la nuit , m'avait tellement abattu , que je ne pouvais me sou- tenir qu'avec peine . L'affection de ces bons Indiens me consolait ; je les entendais se dire les uns aux ...
... j'avais débarqué . Le violent accès de fièvre que j'avais eu toute la nuit , m'avait tellement abattu , que je ne pouvais me sou- tenir qu'avec peine . L'affection de ces bons Indiens me consolait ; je les entendais se dire les uns aux ...
Página 238
... j'avais appris la maladie depuis peu de jours . Je passai par un carbet voisin , où la plupart des Sauvages qui l'ha- taient étaient Chrétiens à peine fus - je ar- rivé qu'ils se mirent autour de moi , et me demandèrent où je portais ...
... j'avais appris la maladie depuis peu de jours . Je passai par un carbet voisin , où la plupart des Sauvages qui l'ha- taient étaient Chrétiens à peine fus - je ar- rivé qu'ils se mirent autour de moi , et me demandèrent où je portais ...
Página 244
... J'avais parcouru ces lieux sauvages » en pleurant ; et semblable à un laboureur » qui n'ensemence qu'à regret une terre in- » grate , je semais sans presque aucune espé- » rance de récolte : pouvais - je m'attendre à » la joie que je ...
... J'avais parcouru ces lieux sauvages » en pleurant ; et semblable à un laboureur » qui n'ensemence qu'à regret une terre in- » grate , je semais sans presque aucune espé- » rance de récolte : pouvais - je m'attendre à » la joie que je ...
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Lettres Edifiantes Et Curieuses, Ecrites Des Missions Etrangeres, Volumen4 Compagnie De Jesus Sin vista previa disponible - 2016 |
Términos y frases comunes
arriva assez avaient Baptême barbares bois bord c'était cabane calumet canot Capitaine Carbet Cayenne cens charité Chef Chrétiens Colonie Compagnie de Jésus continuellement côté d'Ouyapoc Dieu donner Eglise enfans esclaves espèce établissement fallut femmes fesait firent Galibis guerre Guyane habitans habitations heures hommes Illinois Indiens j'ai j'avais Jésus-Christ jour Kourou l'Eglise LETTRE Du Père lieues long-temps Macouria maison malades manioc matin Meleagride méme Compagnie même-temps ment Messe Missionnaire Missions de l'Amérique Mississipi Missouri montagnes mort n'avait n'était naires Natchez Nations Sauvages Nègres Nègres Marrons Neuville nombre Nouvelle Orléans nuit Ouyapoc paix de N. S. Palikours parens Paroisse passer pays peine pendant Père Boutin Père Fauque Père Lombard peuplade peuples Pintade Pirious pirogue porter premier presque prière quartier Religion rent reste Révérend Père rien rivière s'était Saint-Domingue secours sentimens sieur sionnaire soin soir sorte Souel sur-tout Surinam Tchactas terre tion trouve vages vaisseau Varron venir Yazous zèle
Pasajes populares
Página 76 - L'hiver est ici une alternative de froid piquant et de temps assez doux, selon que régnent les vents du nord et du midi, qui se succèdent assez régulièrement. Cette alternative est fort nuisible aux arbres fruitiers. Il fera un temps fort doux, même un peu chaud, dès la mi-février ; les arbres entrent en sève, se couvrent de fleurs ; survient un coup de vent du nord qui détruit les plus belles espérances. Le terroir est fertile : toute espèce de légumes y réussirait presque aussi bien...
Página 63 - Depuis le commencement d'octobre jusqu'à la mi-mars , ils sont en chasse à quarante et cinquante lieues de leur village ; et à la mi-mars ils reviennent à leur village. Alors les femmes font leurs semences du maïs. Pour les hommes , à la réserve de quelques petites chasses qu'ils font de temps en temps , ils mènent une vie parfaitement oisive ; ils causent en fumant la pipe , et c'est tout. En général , les Illinois sont fort paresseux et fort adonnés à l'eaude-vie , ce qui est cause...
Página 71 - ... beaucoup la chaleur. Le terroir en est fort bon ; presque toutes espèces de légumes y viennent assez bien ; on ya de magnifiques orangers, on y recueille de l'indigo, du maïs en abondance, du riz, des patates, du coton, du tabac. La vigne y pourrait réussir ; du moins j'y ai vu d'assez bon muscat.
Página 291 - Que de violences ne faut-il pas se faire ! que d'ennuis , que de dégoûts à essuyer ! que de complaisances forcées ne faut-il pas avoir! combien ne doit-on pas être maître de soi-même! Un missionnaire, pour se faire goûter de ses sauvages , doit en quelque sorte devenir sauvage lui-même. Il faut pourtant vous...
Página 42 - Mesplex et son compagnon. Le 8 février, les Français avec les Tonikas, et quelques autres petites nations qui sont vers le bas du Mississipi, arrivèrent aux Natchez. Ils s'emparèrent de leur temple dédié au soleil. L'impatience et l'indocilité des Tchactas, lesquels, comme presque tous les Sauvages, ne sont capables que d'un coup de main, et ensuite se retirent ; le trop petit nombre de soldats français, qui se trouvèrent accablés de fatigues ; le manque de vivres que les Sauvages volaient...
Página 186 - ... souvent qu'à peine le missionnaire étoit de retour d'un bâtiment , qu'il falloit repartir pour se rendre à un autre , et cela jour et nuit. Le soin des Nègres est au Cap d'un détail bien fatigant, : il y en a plus de quatre mille , soit dans la ville , soit dans la dépendance de la paroisse , qui s'étend à une grande lieue aux environs , dans des montagnes où il ya quantité d'habitations les unes audessus des autres , très-difficiles à aborder. Le père Boutin...
Página 95 - Ajoutez les chaleurs excessives , qui étant si fâcheuses aux personnes saines , ne peuvent être qu'insupportables à celles que le poids du mal accable. J'ai passé par cette épreuve , et je crus un temps que je deviendrais absolument inutile à cette Mission : mais grâce à Dieu ma santé s'est affermie , et je suis plus en état que personne d'en supporter les travaux. Il ne faut que considérer le petit nombre de Missionnaires que nous sommes , pour comprendre qu'il n'est pas possible de...
Página 153 - La maison ne répond point à cela ; c'est une équerre de vieux bâtimens qui n'ont ni goût ni commodité; nous y sommes très-mal et très-étroitement logés , mais la situation est belle et l'air fort bon. Ce qu'il y a de plus considérable , c'est une chapelle , dédiée à saint François-Xavier ; elle est toute de pierre de taille , et fort bien décorée. Nous avons à nos côtés (la rue seulement entre deux) le couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame, qui s'occupent utilement...
Página 70 - ... clair-semés que dans nos promenades publiques ; ce qui provient en partie de ce que les Sauvages mettent le feu dans les prairies vers la fin de l'automne , lorsque les herbes sont desséchées. Le feu qui gagne de toutes parts, détruit la plupart des jeunes arbres , ce qui n'arrive pas dans les endroits plus voisins du fleuve, parce que le terrain y étant plus bas, et par là plus aquatique, les herbes conservent plus long-temps leur verdure, et sont moins accessibles aux atteintes du feu....
Página 34 - Malheureusement, l'un d'eux avait eu, en partant, la cuisse cassée d'un coup de fusil, dont il est demeuré estropié. Vous jugez bien, mon Révérend Père, que le missionnaire et ses compagnons ne pensèrent plus à remonter la rivière ; ils descendirent le Mississipi le plus vite qu'ils purent et perdirent enfin de vue la pirogue de leurs ennemis, qui les avaient poursuivis pendant plus d'une heure en 218 faisant un feu continuel sur eux, et qui se vantèrent au village de les avoir tués.