Ma Don. trace. qu'on laisse dans un nid de qua non auferetur ab ea. ) poule pour engager la volaille à NOCËIAR: v. I. Épouler une pondre d'autres aufs au même femme. Melh ës, nocöiar që ëjfer endroit & pour une couvée : car usclars ; ( melius eft nubere c'est dans.cette vue que pondent quam uri.) Li fiih daqueftë ség ë les oiseaux. Et la seule poule do- nocëto é fo liurat à nosas ; les mestique semble l'ignorer. hommes de ce lecle époulena NIZÂOU , nizalie & nichët ; des femmes, & les feinines des Nid de la poule" qui pond, & maris. de celle qui couve. Nizâou dë NOCEIAMËNS. v. t. pijhounie; un boulin : trou pra- riage. tiqué dans un pigeonnier. NOCËR , o nozër ; \. l. Nuire. NO. v. I. Particule négative, dquël që nois, no ja ëncara ; ( qui rocet , noceat adhuc. ) NO-CËRTËZA. v. 1. Incerti. NO-CERSENI. v. I. Jumeau; tude. (Didymus, vel gemius. ) ToNO-COVINABLE. v. 1. Inuti. mas lo qual ës dies, no cërsënt ; le. No covinable fer féms; nous ( Thomas qui dicitur Didymius. ) sommes des ferviteurs inutiles. NODA. v. I. Marque , Itigina NO-COVINEN. v. 1. Ingrar. te. Las nodas del Sënhor ; ( liige NO - DËSTËNHÂBLË. V. l. mata Domini) ; les cicatrices Inextinguible. de les plaies. = Les meuruituNO-ESCLAVABLË. v. l. (in- res des chaînes que St. Paul avoit veftigabilis.) No-esclavablës ma- . porté. nëntias ; les incompréhenlibles NODO; Tumeur qui vient à richeises ; dérivé de, clava ; la tête des petits enfans. NÓINĖ (bla); Du bled gros. NO.LÂIZAT. v. l. Sảns-cache; lier & mélangé. ( immaculatus.) Anhel no laizat ; NÔ'S. y. I. Ennui , imporiuagneau sans tache. nité; (improb tas.) Për le nôis NO-NED. v. l. Impur, Deca dë lui ; à caule de son importusos descipols pozeftat dels ëspëriis nité. no-në:lës ; il donna à ses disci. NOLË ; Sentir bon. Aqë!os ples le pouvoir sur les esprits canito:tos noivu ; ces violetres immondes. sentenc bon. NO-NOMBRALS. v. 1. In- NOMNADAMËN. v. I. Nomnombrables. mémene, expressément. lac. noNO-PËNSÂDO. v. I. Imprévu. , minarim. NO PODEROS. v. l. Impossi- NOMNADO, v. I. Nommé. ble. Sënës fë ës causa no pode. Ëncro ôi ës nomnado ; ( donec rosa plazër à Deu ; il est impof- hodiè cognoin nurur.) sible de plaire à Dieu sans la NOMNATIVANSA. V. l. Ré. foi. putation NO - RACONTABLË..V.. 1. NOMNATIVAR. v. I. Publier, Qu'on ne sauroit dire. répandre par tout la réputation , NO-SENADO. v. 1. Insensé. le bruit d une nouvelle. Mas no O no-sënadi Galarienc qual vos fia nomnativat ël pobië; ( ne amënfolezic ; ô Galates insensés qui plius divulgerur in populum. ) vous a ensorcelés. Nomnativar la parâoula ; ( diffaNO-SIA. v. 1. À Dieu ne plai- mare verbum. ) se, non sans doute; (absit.) NONA. v. 1. Biens, facultés, NOBLA PART. v. I. ( opcima poffeffions, provitions de boupars. ) Maria la nobla pari ëlë- , che, du lac, annona . jhit që ro sera toura da lêi ; Donam që si alcuns vils përso( maria optimam partem elegit nas dis andaş për parcoulas ad Tome II. 0 & ment. alcuns pros homës , dons jufticia composé , garde-nores. Le terme, (que la justice, ordonne ) për Étude se prend pour le lieu ou bairë son cors sëns aver nonan les Notaires & les Procureurs tra(Gelle n'a pas de quoi payer.) vaillent , & pour le dépôt des Cost. d'Al. minutes & des papiers que les NONÂNTO. On dit , quarre- Notaires ont dans leur étude. On vingt-dix dans le discours ordi- dir, ce Noraire a vendu sa charnaire, & nonante en arithméri- ge dix mille francs & son érude ; que. Il en est de même de c'est-à-dire, les pratiques, les leptante & de huirante qu’on facs, les papiers, ses minutes, rend par íuixante-dix , qua douze mnille. tre-vingt. NOU: Particule tutoyanie dont NON • CORROM PË N- on se sert vis. à-vis de ses infé. DAMENS. V. l. Inviolable- rieurs, ou de ses amis qu'on tutoie : on dit , nani à ceux NÔNO, ou nîno, ou nounnéto. qu’on respecte, ou pour qui on nonno ; Dodo ; terme de nours a des égards. Cet usage inconnu rice. Vos fa nono , vos fu noun- dans les autres langues fait parnëto? veux - tu faire dodo ? tie de l'éducation, on reprend Nounnëto nonno , eft uu couplet un enfant, comme d'une faule de chanson sur un air , ou une grossiere d'avoir dit nou ; au lieu note très propre à endorniir les de nâni , à quelqu'un qu'il doit eníans les plus éveillés. respecter. Voy. l'art. oi , oc , &c. NONOS. n. pr. de lieu appar. il est indifférent en fr. de dire, tenant à des Religieuses appe- non , ou nenni; ce dernier feu. lées en v. fr. Noncs, ou Non- · lement est du ft. fam. & nenni. nains. da, ou nenni-vraiment du st. b. NOOU; Neuf. L'f de neuf est Un jhoir é l'aoutrë nou ; de muerte lorsque ce terme elt pris deux jours l'un. Në prënié un é pour un nombre. On doit pro- l'âoutrë nou; il en prenoit un noncer seu fiancs , ncu louis. & laissoit l'autre, ou de deux, il On fait fonner celle consonne, en prenoic un. lorsque neuf figuifie , non-usé. N'OU, se rend par, ne le. Un habit nout. Faire cour à N'ou volë pa ; je ne le veux pas. neuf; & non, de neuf. Voy. Ou, pronom conjonaif. NÔRO cu filiado ; Belle. NOUBÉLARI; Un neuf apfille , ou bru ; ce dernier moins prentif. uGté, du lat. nurus. On dit en NOUCADA, ou nãoucado ; proverbe, 'amour dë nôro , amour Buvée de pourceaux, ou marc de dë jhêndrë, ës uro bugado Jan noix détrempé, dont on a excëndrës. primé l'huile. NOSTË, ou nostrë. Lou nof- NOUGA ; Du noga ; forre de trë; le maître , ou noire mai- gâteau d'amandes au caramel. tre : exprelsion respectueure usi. On le faisoit autrefois avec des tée parmi les paysannes en par. roix. lant de leur mari : ceux-ci dilent NOUGAL , Ou nougaliou ; Un dans le même sens , la nostro , cerneau, ou amande fraiche de pour déligner leur épouse. la noix avec son zest détachés de NOT. Y. 1. Nuit. Co lâirë ë l'écaille avec un coureau à cerner. noi ; ( ficut fur in no&te.) Fa dë nougalious'; cerner des NOT; Noix. Voy. Nôzë, Nor noix, faire des cerneaux. abâro ; noix angleuse. On cerne aussi une pomme, NÔTOS ; Étude de Noraire , lorfqu'avec la pointe d'ou coudépôr de minutes ; & non , cau on enleve, non-lèvieirent notes , qui n'est usité que dans le le pourri, le vermoulu ; mais les répins & les écailles du caur de pas pour la briéveté, Bafidësó, ce fruit. Courdëlado dë nouga- alteirågo, &c. lious; un chapelet de cerneaux. Ce même caractere de brieveré On appelle , cernoir , le couteau dans l'expression qui donne tano avec quoi on cerne les noix. d'énergie aux langues , se fait NOUGALIA; Cerner des noix. sentir prelque par tout dans le = Les casser pour en tirer l'a- languedocien : & sans sortir des mande. mêmes exemples, les noms préNOUGARËDO , ou nouziệiro, cédens prennent pour les enfans en v. l. nochiera ; une noyéraie ; une terminaisou diminutive qui lieu planté de noyers. en lat, les distingue non-seulement par nucetum. Nougarë do , son mar- leur sexe ; mais encore par leur culin , nougarët & nouzièiro âge. ou nosiere, ne sont plus que de AinG au lieu qu'on diroit en n. pr. & ne signifient rien aurre. fr. le petit Bastide , la petite NOUGHLÉ ; Noyer ; arbre. Bastide ; le petit Alieirac la Voy. Nëga. petite Alteirac , &c. On dit en Un mai de noyer qu'on plante languedocien, Bastidou, Baftje chaque année à la boucherie de douno, Aiteiraghë, AlteiraghëStrasbourg , en chasse , ou en to, &c. ce qui est bien plus écarte, dit:on, par son odeur court. les mouches. Ajoutons enfin au sujet des NOÛGO, ou nosë loumbârdo; n. pr. des personnes , que c'est La noix caballine : espece de une politesse en languedocien de très-grosse noix dont l'arbre est nommer les personnes qui on appelé en lat, nux juglans , fru&tu adresse la parole , même à un maximo. , supérieur , & quoiqu'il n'y aic NOU'L, syncope de noun lou. aucun risque d'équivoque comme Nou'l crëzi pa ; je ne le crois pas. dans un tête à tête. 'll semble NOVI, novio ; Un fiancé, une que l'un des deux abordant l'au. fiancée. en ital. novio. tre, il suffitoit de lui dire , bon, NOU'N ; fyncope de, nous jour Monsieur. ën. Cal që nou'n dounës ; il faut Point du tout, nos paysans que vous nous en donniez. & bien d'autres qui ne le sont NOUN ; Un nom. Les n. pr. pas ; mais attachés, ou habitués languedociens des personnes du comme eux aux anciens usages peuple qui passent du pere à lès de la langue maternelle, diront, filles & du mari à fa femme, Bonjour Monsieur un tel , prernent, comme en latin une teré nommant, comme s'il y avoit à minaison différente , ou féminine. craiidre que ce Monlieur eût Ainsi la fille , ou la femme, oublié son nom , ou que ce nom par ex. de Bastido, d'Altaira, fût un tivre d'honneur pareil à de Piéchagu , d'Arghilié, de celui de Duc, ou de Marquis : Papél, &c. s'appellent , Basti. usage au reste scrupuleusemenc dëso , Altâirágo, Piechagúdo , obfervé parmi les gens les mieux Arjhilièiro Papêlo : au lieu élevés en Italie où l'on dii, par qu'en fr. ces noms gardent au ex. Divotiffimo Sigr. Carlo. féminin la même terminaison Come se la pala Sgr. liacopo ; qu'au masculin ; & pour les ferviteur M. Charles. Comment diftinguer l'on de l'autre, il cela va t-il M. Jacques ; & ils faar nécessairement dire comme ne connoissent dans ces occa Paris , Madame , ou plutôc fions que le nom de baptêine , Dame Bastide ," Dame Alreirac , qui eft chez eux le vrai nom. &c. ou la femme de Bastide Il n'en est pas de imême en d'Alieirac , &c. ce qui ne vaut françois, où l'on évice coming en le court. un défaut d'éducation de nom NOUS-COURËN; Un noud- Glaouzo, ou cuiệisso dë noúzë ; Nos Languedociens se rappel- quartier noix. Voy. Nozë. leront sur cela la leçon de M. de NOUZEL ; Un aloyau. pr. Sorenville à son gendre George- aloué-sau ; & non 9. alo-jau ; dandin. Apprenez, lui dirail, partie du bæuf coupée le long qu'il n'est pas respectueux d ap- des vertébres au haur bout du dos peler les gens par leur nom ; & de cet animal. Il y a dans l'aqu'à ceux qui sont au detlus de loyau de la chair des deux côtés: nous, il faui dire , Monsieur tout le côté du dedans eft appelé vul gairement, le morceau du Pro. NOUNÈNCO ; Un Monastere cureur ; plus tendre & plus délide Religieuses. Nounënco est au- cat que celui du dehors, ou du jourd'hui n. pr. d'une Abbaye deffus appelé, le morceau du de filles en Rouergue. Clerc. NOUN FÉ ; Point du tout. Quand il n'y a de chair que Et dans le ft. b. nenni-da Noun- d'un côré, ce n'est plus un fé, ou noun fait , est une chose aloyau , mais une charbonnée. qui n'est point faire ; ce qui équi- NOUZËLUT ; Noueux, ou vaut à une négation. nouailleux. On le dic du bois. NOUNT ; où ? en quel lieu ? Les racines du buis & les bran NOURAT. n. pr. Honoré. ches de l'épine font noueuses. Nourado ; Honorée. NOUZIẾIRO. Voy. Nouga. NOURIDOU ; Cochon d'un rêdo. cochon à engraisser NOUZILIO; Le Roitelet , le pour mettre au gland , ou à plus petit oiseau d'Europe, de l'engrais : ce qui revient au lat. la grosseur d'une noix , & qui nutriendus. ne le cede pour la petitesse de NOURIGAT Nourriffon la taille , qu au Colibri d'Améenfant en nourrice.. rique. NOURIS; Le nourricier, le Nouzilio , ou noughêlo ; pere nourricier. Petite noix. NOVI, novis, ou nobis; Fian- NÔZË ou noúzë ; Noix. NOUSCLÈTO, ou maliệco; Rascala de nôzës ; 'écaler des Porte : espece d'anneau de fil noix. Veri dë nôzë; le brou de de fer qui fait partie d'une agra. la noix. = Noze ; nuire. fe & sur lequel on accroche le i NUDEZA. v. 1, Nudité. crochet, , pour relever les bords NUÉJHO, & fon diminutif, d'un chapeau. Nousclếto eft nuėjhol ; v. I. ou la nuėjho , & auti la baguerre d'un næud , qu la nuėjhol; n. pr. qu'on conjecla boucle d'un des bouts d'une cure être les mêmes que, rouzë fronde. & nouzilio. an ou 109 pour, oil. O O CEtte voyelle est muette dans rèdit rurèier &c. Laon, Paon , Faon, Edipe Au lieu d'écrire, comme on qu'on prononce , Lan, Pan, le fait communément, croîcre , Fan, Édipe. croire , &c. M. de Voltaire écrit, O devant i conserve toujours craître , craire &c. orthograen languedocien le son qui lui est phe moins sujette à équivoque propre, & dans le mot fôirë, & où les Languedociens risquent par ex. on fait sonner 10 & l'i moins de prononcer, crouérre ; qui font ensemble une seule fyl. foueble , nétoucyer , se noueyer, labe , ou la diphthongue, oi. rouéde, rouédeur, turouéyer,&c. L'oi françois , bien différent de 0. v. l. répond à la conjonco l'ôi languedocien, n'a jamais le tion, ou. en lat. aut , vel , five. fon pur de l'o ni de l'i, on le Béi , o doumá ; aujourd'hui, ou prononce le plus souvent comme demain. O eu, oili'; (sive ego , ouè; & quelquefois comme un sive illi.) o devol, o contrait ; fimple e : double prononciation (aut debilis, aut claudus.) Se étrangere à la diphthongue ôi, rua ma , o'l tuo pes ; fi votộc & source continuelle de fautes main, ou votre pied. O’l est mis pour nos Languedociens. La premiere prononciation de 0, ou lo; v. l. L'article, le. oi par, oué , est la plus ordi- Gardats që nëgus no o fapia ; naire. On peut en voir des exem- prenez garde que personne ne le ples dans, moi, toi, foi, boi- sache. Ël tuo pâirë ën rëfcoft re , &c. qu'il faut prononcer rëndra o à tu; voire pere vous comme , mouè, touè, fouè, le rendra en cachette. Rëndra o, bouère , &c. pour, lo rëndra. remarquera en passant 0, oc , ôlco , ôi , & oai ; qu'on change fort bien en fran. particules affirmatives propres çois l'o pris séparément, en ou; chacune à différens cantons de mais que c'est une faute de faire nos Provinces & qui répondent ce changement lorsque l'o est toutes au oui françois : devant un mou une n; comme cetre différence , qu'on n'emploie dans, pomme, honime , Rome; les quatre premieres qu'avec ceux comme , rond, bon, &c. que qu'on curoye ; on dit oui aux plusieurs Languedociens pronon- autres, ou bien le .oui françois , cent comme , houme , poume , dont l'accentuation met entre eux pouin , roun, boun , &c. une différence. Cette derniere La diphthongue françoise oi particule & le oũi languedocien, se prononce comme le simple qui en est une imitation, para ouvert dans les mois tels que, sent pour les seules refpe&ueuses. connoître , croire, croître, en- Il est à présumer qu'elles ne droit , étroit , netroyer & tous sont devenues telles dans l'opi. ses temps , noyer & quelques- nion vulgaire que parce que le uns de les temps, roide, roidir, oui étoit le terme dont se sertutoyer, &c. qu'il faut pronon- voient les François au cems où comme , conèrre nous leur fûmes réunis sous la .atère, andre, netèyer, nèier , même domination , & que ces avec cer crère , |