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anciens fujets ayant par cette même ancienneté une forte de prééminence fur nous; dès-lors leur oui & quelques autres expreffions françoifes d'un ufage auffi fréquent, que nous avions adoptées, (foit pour plaire à de nouveaux hôtes, foit pour en être mieux entendus,, ) dûrent paffer pour le langage qu'il falloit employer vis-à vis des perfonnes à qui on devoit des égards, tels que des étrangers, ou des fupérieurs: c'étoit en même tems unc efpece d'hommage que notre idiome tendoit à celui de la Cour, dont on fembloit reconnoître par-là les expreffions comme plus nobles, ou plus décentes, que celles de la langue du pays.

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Au lieu de l'o fimple & tutuyant, pour dire ouï ; on fe fert dans quelques Provinces des expreffions, obe, ou obbë, doubë, adi-o, aplo, opla, qui reviennent au lat. ita plane, & qu'il faut rendre fimplement par ouï; & non, par ouï-bien, qui eft la traduction littérale de ces expreffions.

Lorfqu'on acquiefce à la demande qu'on nous fait, il faut répondre par oui; & ne pas dire à la place, vous me pardonnerez. Exemple. Êtes-vous fils d'un tel? Our Monfieur, doit-on dire, fi cela eft vrai; & non, vous ine pardonnerez: ce qui eft un vrai galimatias mais fi l'on fait la même queftion, & fur-tout fi l'on dit, vous êtes le fils d'un tel; on peut répondre par politeffe fi cela n'eft pas; vous me pardonnerez, je ne le fuis pas : & en difant, vous me pardonnerez, on fous-entend, fi je vous contredis.

L'origine du nom Languedoc n'eft pas douteufe: elle vient de la Langue-d'oc, ou de cette partie de la France, où au lieu de, out, on difoit oc; il eft certain cependant que cette derniere particule n'eft ufitée que dans

peu d'endroits de nos Provinces ; & que les autres qu'on a vues cidevant font celles qu'on emplois plus communément.

Pour ce qui eft de la particule affirmative, oil, ou oyl, qui étoit propre à la partie de la monarchie appelée, Langue d'oil, il n'en relte aucun veftige que nous fachions, dans les patois. des Provinces où elle étoit en ufage. On s'en fervoit encore vers la fin du XIV. tiecle ; témoin ce propos de Charles VI: oil-oil, difoit-il, quiconques rien n'entreprint, rien n'acheva.

Nous ajouterons, qu'il eft certain que tout le monde prononce chez nous, Languedocien, & non, Languedochien : quoiqu'il ait plu aux derniers éditeurs du Dictionnaire de Trévoux de donner la feconde façon d'écrire ce terme comme l'orthographe & la prononciation courante: nous devons en être crus plus que tout autre, fur un point où nous fommes cenfés devoir être mieux inftruits.

La ponctuation de ouï, particule affirmative, la diftingue du participe oui, ou entendu. On écrit cependant ouït & les ouïes avec l'i tréma.

OBBE, obë, obënoc, obë oc; Ouï vraiment, ouï certainement; & non, Jouï bien.

OBENC. Voy. Avën.
OBEZIMËN. v. 1. Obéiffance.
OBEZIR. v. 1. Obéik

OBIST, v. 1. Nous foupçon. nons que c'est le même que, abri.

OBORMIT; Prêt, préparé. OBRA. v, 1. Euvre, travail. Dar obra; (operam dare. )

OBRANSA. v. 1. (operatio.) La obranfa d'eror; (operatio erroris )

OBRAR. v. 1. Agir, travailler. Obrar lajhesa; ( turpitudinem operari); commettre des crimes d'infamie...

Vedam dëftrëchamën quëls Jhufieus non aufon obrar dënan los oils das Crëftians, qe ill lo puefcon vësër. Plus fort vëdam ën

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OBRO; Façon, ou labour; & non, œuvre. Douna un' obro; donner un labour, ou une façon à un champ. I-a bon ôbro? le labour eft-il aifé? l'outil entre t il bien ?

OBS, ou ops; v. 1. Befoin, néceffité. lat. opus. Nona obs; nul befoin. No a obs cels që fo fa del mêjhë, ma li maldoutë. Venc lo dia dels aimës ë që era obs âoucire la Pafca; le jour des azymes étant venu, auquel il falloit immoler la Pâque. Far los obs; fournir le befoin ou le néceffaire.

Dëoutor që non podon pagar als crëzëdors Crëftians, devon efsër lieurais e eital forma, që de la villa non fidou trags. Els crëzëdors non fiau dëftrëgs dë far lur obs, se non eron tals që non agheffon qe vifgesson; als quals deou hom far lur obs, për arbirě de la cort. Coft. d'Al.

OC. v. 1. Ouï, affurément, certainement. Aco's oc; cela eft certain, très-affuré. Crëzi që oc; je crois que ouï.

Crëzës diffo? oc Senhor; (credis hoc? utique Domine.) Iehu dix ad els oc; Jefus leur dit, ouï. Oc Senhor tu fabs që eu amo të; ouï Seigneur, (dit St. Pierre) Vous favez que je vous aime.

Voilà l'ancien langage de nos Provinces méridionales, ou de la Langue-d'oc bien caractérifé par les différentes expreffions des plus anciens titres où la particule

affirmative, oc eft employée. Cette particule dont notre o moderne eft l'abrégé étoit tutoyante : c'eft la raison pourquoi cet o l'eft de même, & nous n'en avions point d'autre ; car l'oui refpectueux eft l'ouï françois altéré, bien plus récent

chez nous.

OCÂIZA. v. 1. Mordre.

OCÂIZO. v. 1. Sujet, caufe. Eu no trobi ocáifo ën lui; je ne trouve aucun fujet de le condamner; (nullam invenio in co caufam.)

OCHO, ocha, ou agrimoulié; Le Grofeiller épineux commun dans les haies; & dont le fruit roux & douceâtre ne vient point en grappe, mais un à un.

OCHO; La clavette qui retient l'elfieu dans la roue d'une charrette.

ÔDI; Ennui, dégoût. La car më ven ën ôdi ; j'ai du rebut pour la viande, elle m'eft devenue faftidieufe. Më vënés en ôdi; vous m'ennuyez : tour de phrafe pareil à l'italien, venir en noia; ennuyer.

ODI. v. 1. Haine. Avër ën ôdig haïr. Degus no ac la fua car ën ôdi; perfonne ne hait sa propre chair.

OÊI; À présent. en v. fr. hui. Lo jhorn d'oĉi; le jour d'hui ou aujourd'hui. De là le v. fr. mes-hui; dès à préfent.

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OFEGADO. v. 1. Suffoqué. étouffé. Carn offëgada; chair de bête étouffée.

OFEGAR. v. 1. Étouffer, fuffoquer. La sëmënfa që ca ë las efpinas, aquest fo që doufo la paraula, é dels coffirers de las manentias ofegan la paraula é no porto fruit. El dëcëbemën dë las menëntias ofëgan la paraula, é ës fâit sënes fruit ; (fuffocant verbum & fine fru&u efficitur.)

ÔI. V. 1. hội; Hui. Eners al dia d'ôi; jufqu'à aujourd'hui. Nous tranferirons à l'occation de ce mot la traduction de l'Orai

fon Dominicale du Nouveau de celle du fecond font l'huile Teftament en langue romance. de poiffon, ou de baleine & l'huile de cheval. Lë noftrë páirë që és ëis cels, fanctificat fia lo teus noms, ovënga lo teus regns é fia fáitá la tua volontats, fico el cel é ë la tera é dona à nos ói lo noftrë pa që ës fobre caufa, é përdona à nos lës noftrës decurës á fi co nos perdonam als noftrës dëoutëirës, é no nos amënës ën tëntatio. Mais délioura nos dël mal.

ÔI; Exclamation de douleur. ôi më fazes mâou! aï, vous me faites mal. ôi, partic. affirmat. Voy. O, oc.

ÓIANTO. v. 1. ( octoginta. ) Oianta é catrë ans; quatre-vingt quatre ans.

ÔIL. v. 1. Eil. Voy. Iuel. ÔILAS. v. 1. (ranæ. ) Ën sëmblanfa dë gran ôilas; (in modum ranarum); femblables à des grenouilles.

OLER. v. 1. Un potier. No a pozeftat l'olers de la mezêifa la maffa dë lot far l'âoutrë vaijfel ën onor, mas l'âoutrë ën anta; le potier n'a-t-il pas le pouvoir de faire de la même maffe d'argile un vase destiné à des ufages honorables; & l'autre destiné à des ufages bas & honteux ?

OLI; Huile. Il eft féminin. De bonne huile, de l'huile douces, les faintes huiles ; & non, les faints huiles. Oli for; de l'huile forte. Oli carëjhadis; de l'huile étrangere, ou apportée de dehors. L'huile devient plus pefante en gelant. Le contraire arrive à l'eau.

L'huile de mere-goutte eft la meilleure; c'eft celle qui fort du marc des olives, fans le fecours de la preffe, ni de l'eau chaude. On l'appelle auffi, huile vierge. On garde l'huile dans des auges de pierre, ou dans des jares. V. Pizo & Dourc.

On tire de l'huile de tous les végétaux & des animaux. Les plus connues, du premier genre font les huiles d'olive, de noix, de navette, de colfa, & d'aman

OLI de Câdë; Huile de Cade : elle eft empyreumatique, puante & cauftique. On fait de cette huile dans les environs de Sêine, au diocèle d'Ufez ; & on la tire des fouches, ou racines de Cade, ou du grand genevrier à baies rouges on en met fur les bleffures & les ulceres des animaux pour les deffecher & en écarter les mouches appliquée fur une dent cariée dont on veut fe délivrer, elle la fait tomber en pieces. OLI de pé de biôou; De la qui n'eft rien moins finovie qu'une huile; mais une liqueur vifqueufe de la nature du blanc, ou glaire d'œuf, qu'on trouve dans les jointures des grands os des animaux & en plus grande quantite dans celles du bœuf, à raifon de fa groffeur. On l'emploie pour la brûlure.

La finovie eft deftinée à conferver le poli des articulations & à faciliter le mouvement des têtes des os l'un fur l'autre ; elle empêche qu'ils ne s'ufent par le frottement cette liqueur s'épaiffit & fe durcit dans la goutte; & l'on ne peut alors remuer les membres affectés, fans reffentir de vives douleurs.

OM. v. 1. ou oûmë; L'Orme. Caftel de l'om; n. pr. Château de l'orme. C'eft de, om qu'ont été formés notre qûmë actuel & omêdo, ou doumëdo; une ormoie. C eft de là qu'ont été tirés les n. pr. Efiévë cë l'om, leu mas de l'om, qu'on voit dans nos anciens cadaftres & dont on a fait le n. pr. De lon ou Delon, par le changement de l'm

en une n.

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ÔME, & en v. 1. om ou hom Homme. Li omën; les hommes ómë; mari. Aco's foun ômë; c'eft fon mari. Ce dernier terme écrit avec deux r eft fynonyme de fâché, ou répentant. Je fuis fon mari marri,

dit

dit Sganarelle dans Moliere. Jhoûin'ômë; garçon. Ës jhouin'ómë; il eft garçon ; & non, jeune homme; car il y a de vieux garçons.

ÔME, dans le fens de mari eft un latinifme. Une femme dit à fon mari dans Terence, mi homo: ce qui nous rappelle qu'au temps du gouvernement féodal, un Seigneur de place appelloit fon vaffal, dans un autre fens bien aviliffant pour l'efpece humaine, mon homme. ÔME, fe prend auffi pour ami, ou pour camarade. Vëndrái ëmbë moun ômë, dit-on en Gevaudan, je viendrai avec mon camarade. Vou vëzés bë paour'ômë; vous voyez bien mon cher ami. A bouta vous paour'omë, aco's p'aco; bon! mon cher, ce n'eft pas cela. Voyez l'article

Páour'ômë.

ÔMË, fe rend différemment dans les phrases fuivantes. Aco's un co-t êr'un ômë; c'eft un écoute s'il peut, ou un hazard, une chofe rare. Ou bien, c'est une fornette, un conte fait à plaifir. Paga un fran për ôme; payer vingt fous par tête. Aco's un ômë dë boûro; c'est une poule mouillée. Un ômë së manjho lou cor fans rës fa; on s'excede de fatigue fans rien faire.

un

On voit dans ce dernier exemple le terme ômë rendu par, on; ce qui donne l'origine de cette particule comme celle de bien d'autres mots françois tirés du languedocien; fur-tout de l'ancien car on a dit d'abord, hom; comme nous le verrons tout à l'heure ; enfuite, om, & enfin , on, & cette fyllabe eft devenue par degrés une particule françoife, inconnue dans les autres langues anciennes & modernes particule qui fait le défefpoir des écoliers latiniftes, malgré les favans traités qu'on a fait fur elle.

L'origine de ce terme eft clairement marquée dans différens Tome II.

extraits d'une piece du XI. fiecle répandus dans cet ouvrage & auxquels nous joindrons le fuivant.

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Tug li notari ën las cartas që faran, dëvon ëfcriourë la incar nation, ëls nombres dels ans el dies (diffi con lo trobon ëls comdiers) els noms dëls crëzëdors, dels meftiers; per tal që Hom fapia, &c. Afin qu'on fache; ce qui eft le même que, afin que homme fache, &c.; & de plus. Non volem quë Hom prendan las perfonas das Clerghës; nous ne voulons pas qu'on faififfe la perfonne des Clercs.

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11 nous refte à dire fur cette finguliere particule, qu'il y a des perfonnes parmi ce qu'on appelle, honnêtes gens, qui donnent encore dans un défaut de prononciation, fort commun au commencement de ce fiecle. Ils difent, ous au lieu d'on. Ons a trouvé, ons ignore, ons eft embarraffé, &c. au lieu de, on a trouvé, &c. en liant l'n d'on avec la voyelle fuivante, comme s'il y avoit o-na trouvé; & non, on za trouvé.

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Cette s furajoutée, peut être une lettre euphonique ; peut-être auffi eft-ce une fuite de l'ancien ufage où l'on entendoit, on ou om, pour, homme, & l'on prononçoit oms, ou ons au pluriel; pour les hommes, & le n. pr. Oms tient peut-être à cette origine.

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Ajoutons encore qu'on a dit autrefois en françois au lieu de om, ume, ou hume, n. pr. & que c'eft de ômë que dérivent les noms, omënajhë, ou doumënâjhë; oménë, vu áoumënë ; omenas, ou doumnënas.,

OMËDO, ou doumêdo; Une ormoie; lieu planté d'ormes.

OMËNAJHË, v. I. ou doumënajhë; Hommage, dévouement, ou fervitude d'un vaffal à fon Seigneur, que celui-ci appelloit, fon homme.

OMESCADIER. v. 1. Homicide.
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ON. Cette fyllabe dont le fens rentre dans celui de om, ou hom, eft en ufage dans quelques cantons de la Province. En voici des exemples. Tout on; tout le monde. Tout on aici vous i ca. rëfo; tout le monde ici vous careffe.

ON. v. 1. adverbe de lieu ; où. ; en lat. ubi. On fi voldra; où l'on voudra. On es le Efcribas? (ubi funt Scribe) que font devenus les Scribes? On li verm de lor non mor; (ubi vermis eorum non moritur.) Vôi non fabets d'on venc é on váou; vous ne favez d'où je viens, & où je vais. On li Farifeu eram aiuftat;) ubi Pharifei erant congregati.)

ONDIANT. v. I. Flottant. ONHEMENS. v. 1. Aromates, parfums.

ONHER. v. 1. Oindre, embaumer, parfumer. Onhan ab oli; (oleo ungebant.) ôifsë; il oignit. No offift; vous n'avez pas parfumé. Lo qual oiffi; (quem unxit.)

ONDRAR. v. 1. Honorer. Ondra to pairë é ra mairë. Qi no onra il fil, no onra ël pairë qe tramës lui; qui n'honore point le Fils, n'honore point le Pere qui l'a envoyé.

ONESTA FEMNA. v. 1. Femme de condition.

ONOR. v. 1. Ce terme demilatin eft pris dans les anciens actes pour, fief. = Emploi, dignité. ONSONELOS; Senelles : baies, ou fruit de l'aubépine.

Ôou, ou ouê; Interjection pour appeler; holà! ôou Jhanë; holà! Jeannot. ôou calië; holà! petit avance dit un bouvier à fes bœufs. ou de l'ouftáou! bolà! y a-t-il quelqu'un en ital. oh de cafa.

OPITARË. v. 1. Repaître. OPS áisës; Commodités. Prënë fous ops; prendre fes ébats. Për ops; tout de bon, pour une bonne fois, pour toujours.

OPS, ou obs; v. 1. Befoin. Agui ops efcrioure; (neceffe habui fcribere. Al Senhor an ops; le Seigneur en a befoin. Ës ops; il eft néceflaire. Compra aicelas caufas që fo ops à nos; achetez ce qui nous eft néceffaire. en lat. opus.

ORAMEN, ou oromën ; Vilainement, horriblement.

ORAR. v. 1. Prier. Anec së Iéhfus orar ën 1. puig; (abiit Jefus in montem orare.)

ORAZOS. v. 1. Prieres.

ORB, ôrbo; v. 1. Aveugle. Cariêiro ôrbo; un cul-de-fac. On appelle en fr. un mur orbe, celui qui n'a ni porte ni fenêtre, du lat. orbus ; privé de quelque chofe.

ORDAL; Troupe. Ordal d'alaouzëtos; une volée d'alouettes; & non, un vol, &c.

ORDEN. v. 1. L'ordre, le rang.

ORDI, ordical, ou fërâjhë; L'orge, l'orge carré, ou qui a quatre rangs de barbes, ou l'efcourgeon. On fait manger aux chevaux l'efcourgeon en vert.

Le terme orge eft féminin lorfqu'on parle de la plante fur pied, ou debout. Voilà de belles orges. Ces orges font bien venues. I eft mafculin lorfqu'on parle du grain, de l'orge entier de l'orge mondé, ou dont on a détaché la balle & dont on fait du gruau.

ORE. v. 1. Impur, immonde. Los ëfpëris ôrës; les efprits impurs. Aco që Dêou në dëiec su no diras ôrë; n'appelez point impur ce que Dieu a purifié. Nëguna cáoufa no ës fora dë l'omë intrans in lui, që pusca far ôrë; mas caoufas që dël omë éiffo; aqëlas fo që fan l'omë orë; (hac funt quæ inquinant hominem.)

ÔRE; Laid, vilain, affreux. Es ôro; elle eft laide. Un' ôro caoufo; une chose affreuse. Un orr'omë; un vilain homme, ou d'un caractere haïffable. en v. fr. ord; laid, fale, le péché

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