Imágenes de páginas
PDF
EPUB

émoigner fa peine lorfqu'il eft enfermé ou qu'il a perdu fon maître. en b. br. yudal.

1-É; Formule par où commençoient, il n'y a pas bien des années, les cris publics dans les villes mêmes, avant que le luxe y eut introduit des trompettes. Le crieur difoit par ex. i-é, à dous foous lou cartãirou daou bon vi; i-é, aco de mouffu tâou, &c.

Cet i-é est un refte de l'ancien, oyez corrompu, qui s'eft confervé depuis Guillaume le Conquérant dans les cris publics de Londres, qui commencent par,

oyez.

On fait que cet ancien Duc de Normandie ayant conquis l'Angleterre, obligea fes nouveaux fujets à fe fervit du françois qu'on parloit dans fes Etats de de-çà la mer ufage qui fubfifta jufqu'à Édouard III, qui défendit d'employer cette langue dans les Tribunaux & dans les actes publics.

IË; Lui. Të dighêri; je lui dis.

IËNOLS; Genoux; v. 1. Apropriet së á lehfus us hom plegats los iënols dënan lui, difens, Sënhor, miferia aias de mi é del meu fil; quar lunaios ës, é fofrë mal; foven ca en foc é espessamën, ën aiga.

JËOU, & en v. l. ëou, ou jheou; moi, ou je.

En languedocien comme en latin, on met la premiere perfonne avant la feconde, & l'on dit très-honnêtement, iëou é vous; comme en lat. ego & tu; & l'on ne doit pas trouver à redire à l'un plus qu'à l'autre. Les Grammairiens donnent pour raifon de cette préféance (pr. prefféance), que la premiere perfonne étant la plus noble, doit paller devant; mais cette no bleife grammaticale n'étant point reconnue dans la langue françoife, ce feroit une impoliteffe de dire moi & vous, vis-à-vis

d'un fupérieur, & même d'un égal.

Il arrive rarement qu'il faille commencer le difcours en françois par, moi; ce n'eft que dans le difcours familier, de la converfation, ou lorfqu'on le dit par exclamation, comme moi, je fouffrirois cette injure! Dans tout autre occafion, c'est une faute de fuivre le tour languedocien, & de dire par ex. moi, je ne fais pas; moi, j'étois préfent, &c. au lieu de, je ne fais, j'étois préfent, &c. Que fabë ieou, à cáou parlë iêou; que fais-je, à qui parlé-je; & non, que fai-je moi, ni à qui parlai-je moi, ni même à qui parle-je ?

Il faut dire de même, m'exprimé je bien ? duffé-je mourir marché-je bien, &c. & changer en é fermé l'e muet qui termine la premiere perfonne d'un verbe fuivi du pronom, je.

IÉR. On dit hier au foir; & non, hier à foir, ni hier-foir. Expreffions familieres aux Avignonois, prifes de l'italien, ieri fera. Iér de la, ou paffat iér; avant hier ; & non > avan-zhier.

IÊRI, ou êli; le lis. IGLAOU. Iglâoussa. Voy. Eliâoy, elloussa.

IMAJHË. On n'appelle image que des eftampes de peu de valeur qui repréfentent les Saints, ou quelque myftere de la religion, (qui font les unes & les autres les livres des pauvres gens non lettres) & les enluminures groffieres qui parent les boutiques des artifans. Un imajhë dë velin; une image de vêlin: appuyez fur l'e, & ne prononcez point, vlin.

Les deffeins, ou deffins (comme on l'écrit depuis peu) imprimés fur papier comme les précédens, mais faits avec foin par une main habile, font ap pelés, eftampes. On les grave au burin, à l'eau-forte, en ma

niere noire, en façon de crayon, &c. Les hachures ne paroiffent pas dans la maniere noire, qu'on prendroit pour un lavis à l'encre de la Chine. Les eftampes au crayon femblent faites à la fanguine.

Image eft féminin, & dire pár ex. un bel image, ell un folécifme qu'on ne pardonneroit point dans nos Colleges, fi on le faifoit dans une langue morte, qu'il elt plus pardonnable de mal parler que le françois.

Les imagers & les marchands d'eftampes attachent fur un cordon tendu, avec des fichoirs, ou petits bâtons refendus, les images qu'ils étalent dans les rues. IMAIES. v. 1. Idoles. Laiza. mens de las imaiës; fouillures des idoles.

IME; Signifie en général le bon fens, le difcernement, la penfée, & paroît être l'abrégé du lat. animus. On le rend différemment en françois, felon les circonstances.

[ocr errors]
[ocr errors]

A bel îmë; à vue de pays, à la bonne venue ; & non, à boule qui fignifie étourdiment. N'ai pa jhes d'imë d'aco; je n'ai point d'idée de cela. âi îmë g....je penfe que. je conjectare que..... Aves imě? y penfez-vous? Aqël garfou n'a pa jhës d'imë; ce garçon n'a pas d'efprit, n'a pas de tête. N'a pa d'ime d'aco; il n'eft pas inftruit fur cela, il n'a pas d'idées nettes là-deffus.

Fa qicon d'imë; faire un ouvrage d'idée, ou fans modele, travailler de tête. Ou di fat a Ime; je l'ai fait par inftinct. Aviêi imë që vëndrias; j'avois un fecret preffentiment que vous viendriez. Croumpa à bel îmë; acheter de la viande à la main & fans pefer, acheter à l'eftimation. M'ën a douna fans îmë; il m'en a donné fans mefure, &c. Le peuple Lyonnois dit dans ce fens, acheter à l'efine, tu n'a point d'efime, &c.

Or difoit en v. fr. aétmer, on aéfmer pour, avë imë. Aétme tent, dit Ville-Hardouin, qu'il y avoit quatre cens Chevaliers. On difoit auffi, aéfmer, pour eftimer, où mettre un prix. en anglois, to aim; vifer.

IMOUROUS, ou amourous; humide, moite. Doux, fou. ple, moelleux.= Doûgo imourouzo; douve qui fainte.

IMOURETAT; Moiteur. IMPEISSER. v. 1. Chaffer. Quas Deu impéifs de la cara dëls noftrës pâiros; (quos Deus expulit à facie patrum noftrorum.)

IN, contraction de, lui en, leur en, ou de, y en. Dounas in; donnez-lui en. S'in troubas; fi vous en trouvez.

INCAN; Vente de meubles à l'enchere, ou abfolument, vente & inventaire ; & non, encan, & encore moins, incan.

Un encan eft un cri public qui fe fait par un fergent pour vendre des meubles à l'enchere. Le crieur dit par ex. à fix francs teile chofe; & l'on dit, vente à l'encan, mettre des effets à l'encan, les vendre à l'encan. Mais lorfqu'on dit, an fat un incan dë librës, il faut traduire par, ou a fait une vente de livres, en fous entendant à l'enchere. Vaou à un incan; je vais à une vente, à un inventaire, ou bien à une vente faite à l'encan; & non, à un encan.

Un inventaire fe prend ici pour la vente des meubles contenus dans l'inventaire ; c'està-dire, l'état ou le dénombrement des meubles. Un tel court tous les inventaires.

INCANTA; Vendre aux encheres, mettre aux encheres ; & non, encanter, ni incanter. de la b. lat. incantare; crier haut, proclamer.

INCA, incara, inkera. v. 1.

encore.

INCASTELLAR. v. 1. Fortifier une place.

IŃCOBOLAR. v. 1. empêcher.

Incobolat; empêché, arrêté. INLITÉRA; Non lettré, fans lettres, fans études, qui n'a point de lettres. On dit auf, ignate & non lettré; & jamais, illiteré, ni illetré, gafconifme très-ordinaire que fe permettent des Littérateurs de réputation, mais gafcons. Cet homme n'a point de lettres; il a cependant beaucoup d'efprit.

INOUCEN; Un pigeon à la cuiller, plus ufité, qu'un innocent: pigeonneau tiré d'un boulin de pigeonnier, ou de colom

bier.

Les colombiers font des bâtimens à pied. Les pigeonniers font des volets conftruits fur le haut des maifons. Les premiers font un droit feigneurial. Il n'en eft pas de même des pigeonniers, que qui que ce foit peut avoir. INQIO, ënquis, ou d'inqios; v. 1. jufqu'à ce que.

INSABATA. v. 1. Chauffé.
INSOLAR. v. 1. Voy. Invan-

nar.

INTESTA. On meurt inteftat, & non, ab inteftat. Cette derniere expreffion ne convient qu'à celui qui étant héritier préfomptif de quelqu'un mort fans tefter, en hérite, ou en eft l'héritier ab inteftat.

INTRA, on dintra; entrer. Ce verbe eft fouvent actif en languedocien, & toujours neutre en fr. Podë pa intra moun pë din moun foulié; je ne faurois mettre le pied dans mon foulier, ou mon pied ne fauroit y entrer. Intras agël ëfan; faires entrer cet enfant. Intras aqëlo bouto ; ferrez ou rapportez ce tonneau, ou remettez-le à fa piace. On dit, ce chapeau ne peut entrer dans ma tête, quoique ce foit plutôt la tête qui entre dans le chapeau. Intras mâi voftë capel; enfoncez davantage votre cha peau.

Ce verbe demande dans fes temps compofés le verbe auxi liaire, être. Je fuis entré, &

non, j'ai entré. D'où vient n'êtesvous pas entré ? & non, n'avezvous pas entré? Je fuis rentré de bonne heure ; & non, j'ai rentré de, &c.

INTRAN; Hardi, affuré, dé-. libéré, qui fe préfente fans introducteur, qui s'infinue, qui s'impatronife dans une maison. Le terme, entrant feroit trèsimpropre dans ce fens.

INTRAN. v. 1. A l'intran d'Otôirë; au commencement d'Octobre. Vëni intran-fourcan; entrer tout de go. ft. fam.

INVANNAR, ou infolar ; v. 1. couvrir de charpente un édifice. INVENSIQU; Calomnie. Fa d'invënsious; calomnier.

IO, ou ios; v. 1. joug. Lo mêous ios ës fuâous, ël mêou fái ës lêous; mon joug eft doux & mon fardeau léger. Sors-io; (fubjugalis.)

IOCH, ou iué; huit.

IOL; Eil: d'où eft formé le n. pr. Boun iol, & par corruption, Bougral, ou Bougnôou; bon œil. Voy. Iuél.

C'est par une composition pareille qu'on a formé dans un autre dialecte le n. pr. Bounel, ou plutôt, Bou-n-el qui fignifie, de même bon œil, où l'n cft une lettre euphonique pour éviter le hiatus de deux voyelles, défaut qui ne fe rencontre pas dans le n. pr. Grifel, ou Gris-el; œil gris.

IÔOU; Euf. D'iôous ën tripo; des œufs à la tripe. Un pla d'ióou farcis; des œufs à la farce. loous entre deus plas; des œufs au miroir. D'iôous fallas, ou iallas; des œufs pochés. D'iôous en coco; des œufs moilets, des ceufs à la coque, qu'on mange avec des mouillettes. Fa l'iôou; pondre l'œuf. Më voudrié fa crëirë që las catos pougnou d'ióous; il voudroit me faire accroire que les veffies font des lanternes ; c'est-à-dire, m'en donner à garder. Lous icous de l'acâou;. les bifcuits de la chaux;

c'est-à-dire, les pierres qui n'ont pas été calcinées. Un iêou de gal; l'œuf nain ou le petit auf: c'eft le dernier qu'une poule pond dans la faifon, & qui n'a point de jaune.

M. de la Peironie a prouvé que ces prétendus œufs de coq, de la groffeur d'un auf de pigeon, étoient de vrais ceufs de poule dont les organes étoient viciés.

IOUS, ou ióous; v. 1. Jeudi. Védam als ieuffieus që non aufon aparer en publighë lo ious, nil mercrës, nil vënrës, nil fabrës fains. Coft d'Al.

IRAGNÂDO, estalirâgno, oa ftirágno; toile d'araignée. On dit au figuré, leva las iragna. dos; fecouer les puces à un enfant;, c'est-à-dire, le fouetter. IRAGNAS; Le trou où fe retire Paraignée.

IRAGNO; Araignée; & non aragnée: infecte connu. Ila huit yeux fur le dos, & de fortes pinces creufes, qui lui fervent a faifir fa proie & à la fucer à travers ces mêmes pinces. Telles font entr'autres, l'araignée des Indes, dont le volume égale celui d'une groffe noix, & qui fait la guerre au colibri. L'araignée maçonne de Montpellier, qui fabrique avec un art admirable une porte à charniere pour boucher fon trou. L'Araignée de Calabre appelée, tarentule, à la morfure de laquelle on attribue des effets dont il faut rabattre les trois quarts.

L'araignée enfin de nos champs, qui porte avec elle un paquet de foie jaune, dans lequel fes œufs font renfermés : foie d'une grande beauté & que feu M. le Préfident Bon projetoit de multiplier, en élevant l'infecte qui la produit. A de cambos d'iragnado; il eft haut enjambé. IRAGNO; La Vive; poiffon

de mer.

IRAGO, ou virágo. V. Jhiuel. IRANJHË; Une orange, une belle orange; & non un bel

>

orange. Fruit de l'oranger, dont la feuille a un talon : ce qui le diftingue du limonier. On écrit orange, fruit de l'oranger, comme Orange; ville de France. IRANSIR. v. 1. Se mettre en colere.

IRAT. v. 1. Trifte. Ës irat; il eft trifte.

IRÉJHE; Laid à faire peur, affreux. Figuro irêjho; figure grotesque, mine, regard farouche.

IRÊJHË ; Capricieux, diffi. cile. Irêjhë; hérétique.

IROS. v. 1. Colere; (iracundus. )

IROUNDOU; Le petit d'une hirondelle; & non, arondat, qui vieillit.

ISPROUS; Apre, aigre. Voy. Visprë.

ISSAGA; Mouiller, tremper. ISSALLA, iffanla, ou falla d'idoux; Pocher des œufs, les frire à la poêle.

ISSAMA; Jeter, ou effaimer. On le dit des jeunes abeilles qui fortent d'une ruche avec une reine à leur tête, pour aller établir ailleurs une nouvelle colonic. Aqel brus a iffama; cette ruche a jeté.

ISSAN; Un effaim, ou peuplade de jeunes mouches à miel qui quittent la ruche où elles font nées & qui ne peut plus les contenir. Le départ eft annoncé par un grand bourdonnement; il fe fait vers les neuf à dix heures du matin, pas un rayon de foleil bien chaud. Une ruche bien entretenue effaime, ou jette fouvent deux fois l'année, & quelquefois trois.

ISSAR; Un effart: champ nouvellement effarté ou défriché ou dont on a arraché le bois & les épines, pour y femer du bled: c'est ce qu'on appelle auffi une novale. Fa un isfar; effarter, ou défricher un champ, un bois. Un effart porte fans engrais trois années de fuite. De là le n. pr. des Elfarts. en

b. lat. Exfartum, ou Sartum, ISSARBA, ou éiffarba; Émon

der un arbre.

ISSARTA, ou ifferta; Greffer, enter un arbre fauvageon avec des rameaux de franc. On greffe les mûriers à l'œil pouffant, à la premiere féve ; & certains arbres fruitiers, à l'œil dormant. On greffe en Alûte, à l'écuffon, en couronne, en approche, en fente, &c. en efpgl. enxertár.

isso; Pouffe, tire: cri des manœuvriers qui pouffent ou qui traînent un grand fardeau, pour s'animer & agir à la fois, du v. 1. & du b. br. issa; pouffer; & en termes de marine hidler, ou élever.

ISSORBA. v. 1. Aveugler ; fupplice du X. & du XI. fiecle. alcun hom al qual la Cort d'Aleft aia tout mëmbrë, (mutilé) oifferbat, d'aiffi ënant non ëftia ISSARTA un dëbas; Empić-ën la villa d'Aleft. Coft. d'Al. ter, ou rempiéter un bas, une paire de bas.

ISSOUPËT; Petit bossu. ISSOURDA. Voy. Assourda. ISSOUT, ou escout. Voy. Escoutâdos.

ISSARTA un râoumas: C'eft ajouter un nouveau rhumne à un autre dont on eft à peine guéri. ISSUGAR. v. 1. Sécher. A iffarta foun ráoumas; il a ISTA; Être féant, convenit. rattrapé un nouveau rhume, il Aqëlo côifo vous ifto be; cette s'eft enrhumé de nouveau, ou coiffe vous fied bien. Aco fur nouveaux fraix. Aco's un l'ifto pa bë; cela ne lui va pas, râoumas iffarta; c'eft un nou- il ne fait pas telle chofe avec veau, ou un fecond rhume à la grace on le dit de celui qui fuite d'un autre. force fon talent contre le précepte du célebre fabulifte.

ISSER, ou iffar; Une ente une greffe. On prend le terme ente pour le morceau, ou pour la virole d'écorce de franc qui porte un œil, & pour le fujet qui a pouffé de cet œil, on dit dans le premier fens. Il faut que l'ente foit intimement appliquée fur le sujet; & dans le fecond. Voilà une ente bien vigoureuse.

:

On écrit une greffe, comme un greffe lieu où le gardent les Regiftres d'une Cour de Juftice. ISSERMEN. Voy. Gavel.

ISSETS. v. 1. Excepté. Iffets lës Apoftols; à l'exception des Apôtres; (præter Apoftolos.)

ISSID. v. 1. Iffue, fin. All iffid de Mag; vers la fin de Mai. ISSIR. v. 1. Sortir, s'en aller, partic. Del cor éiffo li mal coffirers, avouteris, láironicis. Iffit u puits orar; il fortit pour prier fur une montagne. Aco që ei de la boca laifa l'ome; ce qui fort de la bouche fouille l'homme. Iffits es de fe sën; il a perdu l'efprit.

[ocr errors]

Ne forçons point notre talent
Nous ne ferons rien avec grace;
Jamais un lourdaud quoiqu'il
faffe

Ne fauroit paffer pour galant.

ISTA, ou efta; Tarder. Iftara pa; il ne tardera pas. = Ifta; refter, demeurer.

[ocr errors]

ISTIGÂNSO; Sollicitation infinuation, perfuafion. =Vue, intention. Din l'iftigánfo; dans la vue de....

ISTROPI (Sënt); St. Eutrope. XUÔI, uế, bết, abei, cuối, aouêi, iôi. en v. fr. hui, dou jhour d'iuêi; aujourd'hui ; & non, au jour d'aujourd'hui. Iuêi fâi iué jhour; il y a aujourd'hui huit jours, ou c'eft aujourd'hui le huitieme jour; & non, aujourd'hui fait huit jours. Paffat iuêi; aujourd'hui paffé. D'iuêi en fôro; dorénavant; & non, d'hors en avant ni d'aujourd'hui en hors: l'un & l'autre purs gafconifmes. Lon coumo tout

[ocr errors]
« AnteriorContinuar »