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Barons de France contre le clergé, LVI. Preparatifs de S. Louis pour la croifade. LVII. Haquin R. de Norvege, croife. LVIII. Guillaume de Hollande R. des Romains. LIX. Frideric alfiege Parme. LX. Daniel duc de Ruffie, reconnoit le pape. LXI. Million chés les Armeniens, &c. LXII. Miffion des Fr. Mineurs chés les Tartares. LXIII. Caïouc, leur can. LXIV. Miffion des Fr. Pref cheurs. LXV. Jean de Parme general des freres Mineurs. LXVI. Sang de J. C. en Angleterre.

I.

1248. 1.S

1249.

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1254.

LIVRE LXXXI I I.

Loüis confirme fon vau. 11. Croifade en Allemagne contre Frideric. 111. Nouvelle herefie en Soüabe. 1v. Meurtre de Marcellin évêque d'Arezze. v. Pantaleon legat en Pologne. vi. Condamnation du Talmud. VII. S. Louis part pour la terre Sainte. VIII. Guillaume couroné R. des Romains. IX. Seville prife par S. Ferdinand. x. Concile de Valence. XI. S. Louis en Chipre. XII. Ambaßade de Tartares à S. Louis. XIII. Jean de Parme legat en Grece. XIV. Fermeté de Nicephore Blemmyde. xv. Dif graces de Frideric. xv1. S. Louis à Damiete. XVII. Mort de Raimond, dernier comte de Toulouse. XVIII. Journée de la MafJoure. xix. Prife de S. Louis. xx. Traité pour fa liberté. xx1. 1l eft délivré. xx11. Ambassade des Assassins à S. Loüis. xx111. Evêchés de Suede. XXIV. Mort de l'empereur Frideric II. xxv. Lettres du pape pour le roiaume de Sicile. xxv1. Lettres pour l'Allemagne. XXVII Chriftien archevêque de Maïence depofé. xxvIII. Le pape quitte Lion. XXIX. Mouvement des Paftoureaux en France. xxx. Commencemens de S. Pierre de Verone. XXXI. Le pape à Milan. xxx11. Occupations de S. Louis en Palestine. xxxIII. Plaintes contre le pape. xxxiv. Evéchés de Lodi & d'Atri. xxxv. Martyre de S. Pierre de Verone. xxxvi. Bulles pour les fr. Pref

cheurs. XXXVII. Mort de la reine Blanche, XXXVIII. Monoie des Chrétiens d'Orient. XXXIX. Canonifation de S. Pierre, martyr. XL. Mort de Fr. Elie. XLI. Mort de fainte Claire. XLII. Mort de S. Richard de Chicheftre. XLI. Plaintes de Robert Groffe-tefte, contre la cour de Rome. XLIV. Eglife de Lithuanie. XLV. Suite des actions de S. Louis. XLVI. Differens des évêques de Chipre avec les Latins. XLVII. Reglement pour les Grecs de Chipre. XLVIII. Retour

'de S. Louis en France. XLIX. Concile d'Albi. L. Decretale fur les études. LI. Ecelin excommunié. LII. Mort du roi Conrad. LIII. Mainfroi fe foûmet au pape. LIV. Different entre l'Université &les Jacobins. LV. Bulle contre les entreprifes des reguliers. LVI. Mort d'Innocent IV.

I.

A

LIVRE LXXXIV.

LEXANDRE IV. pape. 11. Eglife du Nort. III. Bulles en faveur des religieux mandians. IV. Vertus de S. Louis. v. Vincent de Beauvais. VI. Affection de S. Louis pour les religieux Mandians. vII. Freres Mineurs évêques. VIII. Alfonfe le Sage Roy de Caftille. IX. Concile de Bordeaux. x. Primatie de Bourges. x 1. Le B. Philippe Berruier. XII. Etat de la terre fainte. x111. Mort de Jean Vatace. Theod-Laf caris empereur. XIV. Suite des troubles de l'Univerfité de Paris. xv, Inquifition en France. xvi. Relation de Guillaume de Rubruquis. xvII. Audiance de Sartach. XVIII. Audiance de Baatou. XIX. Jugures & Neftoriens. xx. Audiance de Mangou-can. XXI. Conference avec les Tuiniens. xx11. Retour de Rubruquis. XXIII. Jean de Parme depofe. xxiv. Commencement de S. Bonaventure. xxv. Affaire de l'Univerfité de P. XXVI. Ermites de S. Auguf tin. XXVII. Condamnation de Jean de Parme. XXVIII. Mort du R. Guillaume de Hollande. XXIX. Affaire de l'Univerfité. xxx. Livre des perils des derniers temps. XXXI. Legation à Theodore Lafcaris. XXXII. Condamnation du livre des perils. XXXIII. Soûmilion de deux docteurs. XXXIV. Commencement de S. Thomas dAquin. xxxv. Condamnation de l'évangile éternel. XXXVI. Sicile of ferte au R. d'Angleterre. xxxvI. Progrés de Mainfroi. XXXVIII. Double élection pour l'empire. xxxix. Arnold archev. de Treves. XL. Eglifes du Nort. XLI. Affaire de l'univerfité. XLII. Apologie des religieux mandians. XLIII. Lettre de S. Bonaventure. XLIV. Seval archev. d'Yorc. XLV. Le pape à Viterbe. XLVI. Progrés d'Ecelin. XLVII. Guerre entre les Venitiens & les Genois. XLVIII. Eglife de Salfbourg. XLIX. Reglemens pour l'inquifition. L. Conciles de Ruffec & de Montpellier. LI. Arlot nonce en Angleterre. LII. Plaintes des Anglois contre leur roi. LIII. Amour de S. Louis pour la paix. LIV. Prife de Bagdad par les Tartares. Lv. Leurs

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1259.

propofitions au R. de Hongrie. LVI. Bulle contre les clers concubinaires. LVII. Affaire de l'univerfité. LVIII. College de Sorbone. LIX. Statuts anciens des Chartreux. LX. Mort du tyran Ecelin. LXI. Mort de Theodore Michel Paleologue empereur. LXII. Fla. gellans en Italie. LXIII. Carmes & Auguftins à Paris. LXIV. Albert legrand, évêque de Ratisbone. LXV. Concile de Cologne. LXVI. Concile de Cognac & autres. LXVII. Reglement pour les Grecs de Chipre.

Approbation de Monfieur Leger, abbé de Bellozane.

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I la religion étoit l'ouvrage des hommes, il y a long-temps qu'elle feroit perie. Dans tous les fiécles les herefies, les fchifmes & les paffions les plus violentes l'ont continuellement attaquée fans avoir pu alterer la pureté de fa doctrine, les regles des mœurs & les principes effentiels de la difcipline "établie par les Apôtres. Dieu fe rend à lui-même un témoignage éclatant en confervant fon églife au milieu de tant d'agitations & de troubles & rien n'eft plus glorieux à la religion que le perpetuel miracle de la foi. On verra dans ce dix-feptiéme tome de l'Hiftoire Ecclefiaftique, entre de grands exemples de pieté & de zele de triftes évenemens & des défauts fcandaleux dans ceux qui devoient être aufli refpectables par la pureté de leurs mœurs qu'ils l'étoient par leur dignité & par la place éminente qu'ils tenoient dans l'églife. Quelques-uns des lecteurs pouroient en être troublés, fi on ne leur donnoit l'avis que faint Auguftin, autrefois en femblable occafion, donna à la vierge Felicie; Je vous avertis de ne vous point troubler de tant de fcandales qui ont été prédits avant qu'ils fuffent arrivés, afin que nous nous fouvinffions qu'ils avoient été prédits, & que nous n'en fuffions point troublés; Te admoneo ne gravius perturberis his fcandalis que ideo pradicta funt, ut quando venirent reminifceremur eße pradicta, & non eis valde commoveremur, Fait à Paris ce 25. Janvier. 1714.

D. LEGER, Abbé de Bellozane.

Approbation de Monfieur Pastel, docteur & Profeffeur de Sorbonne.

J'Ayu par moe det me det feignir le Chancelier

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un manufcrit qui a pour titre le dix feptéme volume de l' Hiftoire Ecclefiaftique de Monfieur l'abbé Fleury. Je n'y ai rien trouvé qui ne foit conforme à la foi catholique & aux bonnes mœurs ; & j'ai continué à Y admirer la fincerité & l'exactitude de l'auteur, auffi bien que le fond d'érudition qu'on adinire dans les volumes précedens Fait à Paris ce premier Decembre 1713.

PASTEL, Profeffeur de Sorbonne.

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DISCOURS

Sur l'Hiftoire Ecclefiaftique.

I.
Ecoles de Paris

'N des moyens dont Dieu s'eft fervi pendant les derniers temps pour conferver la faine doctrine dans fon églife, a été l'institution des univerfitez; qui ne prirent ce nom qu'au commencement du treiziéme & de Boulogne. fiécle, quoique quelques-unes fuffent déja prefque formées fous le fimple nom d'écoles. J'ay marqué dans le troifiéme difcours la fucceffion des écoles Latines, jusqu'à la fin du dixième siècle, celle de Reims étoit alors la plus fameufe: elle continua de l'être pendant tout le fiécle fui- 21. vant, & S. Bruno en fut le principal ornement. On y peut rapporter Roscelin de Compiègne & les deux illuftres freres Anfelme & Raoul de Laon, puifqu'ils enfeignoient dans la Province de Reims.

L'école de Paris étoit célébre dés la fin du dixiéme fiécle, comme on voit dans la vie de S. Abbon de Fleury qui y vint étudier ; & peut être le féjour de nos rois, qui en firent alors leur capitale, ne contribua pas peu à y attirer de bons maîtres. La réputation de cette école augmenta confidérablement au commencement du douzième fiécle fous Guillaume de Champeaux, & fous les difciples, qui enfeignerent à S. Victor. En même temps Pierre Abailard vint à Paris & y enfeigna avec un grand éclat les humanitez & la philofophie d'Ariftote: Alberic de Reims y enfeignoit auffi & fut le plus fameux dialecticien, quoiqu'attaché à la secte des Nominaux, dont Rofcelin fut l'auteur. Mais la grande lumiere de l'école de Paris fut l'évêque Pierre Lombard, fi connu par fon livre des Sentences, qu'il compofa vers le milieu du douziéme fiécle. On le regarda comme le corps de theologie le plus parfait, & on le choifit pour être enfeigné publiquement par preference à tant d'autres recueils femblables compofez vers le même temps, par Hildebert archevêque de Tours,par le cardinal Robert Pullus,l'abbé Rupert & Hugues de S.Victor. Ainfi entre plufieurs compilations des canons la plus univerfellement approuvée fut celle du moine Gratien compofée dans le même-temps à Boulogne en Italie; & fon ouvrage femble avoir rendu plus fameufe cette école, qui l'étoit déja par l'étude des loix Romaines renouvellée vingt ans auparavant. Car il paroît qu'on alloit de loin les étudier en Lombardie par l'exemple entr'autres d'Arnoul évêque de Lifieux. Et en 1229. le Pape Honorius témoignoit dans une bulle, que l'étude des bonnes lettres avoit rendu la ville de Boulogne celebre par tout le monde. Remarquez encore que le maître des fentences étoit forti de Novarre, & qu'avant lui Lanfranc archevêque de Cantorbery étoit venu de Pavie: ce qui nous découvre en Lombardie une fuite de theologie comme de jurifprudence. Auffi les deux plus anciennes univerfitez que je connoiffe font celles de Paris & de Boulogne ; & on les nomma uni

a

3. Dif.ours, n.

Hift. Liv. LVII. n. 31.

Liv. LXV I.

22.25.

Liv. LXVI. n. 22.

Liv. LXX.

n. 34.

Ibid. n. 18.

Liv. LXX.

". 18. Spicil. tom. 2. p. 336.

Liv. LXXVIII. n.34.

verfitez.

II.

verfitez d'études, pour montrer qu'elles les renfermoient toutes, & qu'en une même ville on enfeignoit tous les arts liberaux & toutes les fciences, qu'il falloit auparavant aller apprendre en divers lieux.

Cette inftitution fut trés-urile à l'églife. Les docteurs affurez de trouUtilité des uni- ver dans une certaine ville de l'occupation avec la récompenfe de leurs travaux, venoient volontiers s'y établir ; & les étudians affurez auffi d'y trouver de bons maîtres avec toutes les commoditez de la vie, s'y rendoient en foule de toutes parts, même des païs éloignez : ainfi on venoit à Paris d'Angleterre, d'Allemagne & de tout le Nort, d'Italie d'Espagne. L'émulation faifoit étudier à l'envi les maîtres & les difciples, & le plus grand bien, c'eft que la doctrine fe confervoit mieux dans fa pureté: puifqu'entre plufieurs docteurs enfeignant à la vûë les uns des autres la moindre nouveauté étoit bien-tôt relevée. On coufervoit auffi plus facilement l'uniformité, foit pour le fonds de la doctrine, foit pour la maniere d'enseigner. Tant d'écoliers de divers païs y répandoient ce qu'ils avoient puifé dans les mêmes fources ; & devenus. maîtres à leur tour enfeignoient chacun chez eux ce qu'ils avoient apris à Paris.

La police des univerfitez étoit un bon moyen pour affermir la tradition de la faine doctrine. Il ne dépendoit plus comme auparavant de chaque particulier d'enfeigner quand il s'en croyoit capable: il falloit être reçû maître ez arts ou docteur dans les facultez fuperieures ; & ces titres ne s'accordoient que par degrez aprés des examens rigoureux & de longues épreuves, pour répondre au public de la capacité des maîtres. Tout le corps en étoit garand, & avoit droit de corriger celui Hift. L. LXXVII. d'entr'eux qui s'écartoit de fon devoir. Suivant le réglement donné en 1215. par le cardinal legat Robert de Courçon, pour enfeigner les arts à Paris il falloit être âgé de vingt un an & les avoir étudiez au moins fix ans pour enfeigner la theologie il falloit l'avoir étudiée huit ans & en avoir trente-cinq.

n. 39.

Echard. fum. S. The. vind. p. 130.

ce

Les freres Prêcheurs ayant été agregez à l'univerfité de Paris dés le commencement de leur inftitut, obfervoient l'ordre fuivant pour la promotion de leurs docteurs en theologie. Celui qui étoit nommé bachelier par le general de l'ordre ou par le chapitre commençoit par expliquer la matiere des fentences dans l'école de quelque docteur, qu'il faifoit pendant une année : à la fin de laquelle le prieur du convent avec les docteurs qui profeffoient actuellement, prefentoit ce bachelier au chancelier de l'église de Paris; & ils affuroient avec ferment qu'ils le jugeoient digne d'obtenir la licence, c'est-à-dire, la permiffion d'enfeigner comme docteur. Aprés quelques examens publics & quelques autres formalitez le bachelier étoit reçû docteur & continuoit la feconde année d'expliquer le livre des fentences dans fon école, car chaque docteur avoit la fienne. La troifiéme année le nouveau docteur tenoit encore fon école, mais il avoit fous lui un bachelier qui expliquoit les fentences, & qu'il prefentoit à la fin de l'année pour la licence, comme on l'avoit prefenté lui-même. Tout le cours du doctorat s'achevoit en ces trois années, fans préjudice des actes qu'il falloit foûtenir de

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