Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux, Volumen2

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Chez George Conrad Walther, Libraire de la Cour., 1767
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Página 48 - Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Página 60 - S'enrichir aux dépens du mérite joué. Et Socrate par lui, dans un chœur de Nuées, D'un vil amas de peuple attirer les huées. Enfin de la licence on arrêta le cours: Le...
Página 169 - Pour moi, que Phébus anime De ses transports les plus doux, Rempli de ce dieu sublime, Je vais, plus hardi que vous, Montrer que sur le Parnasse Des...
Página 91 - S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté ; Sans sortir de leurs lits, plus doux que leurs hermines, Ces pieux fainéants faisaient chanter matines, Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu A des chantres gagés le soin de louer Dieu...
Página 29 - Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers , dans leurs plaintes nouvelles , Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles : Chaque mot eut toujours deux visages divers. La prose la reçut aussi bien que les vers ; L'avocat au Palais en hérissa son style , Et le docteur en chaire
Página 29 - A ce nouvel appât courut avidement. La faveur du public excitant leur audace, Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal...
Página 17 - En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux, Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Página 94 - S'élève un lit de plume à grands frais amassée : Quatre rideaux pompeux, par un double contour, En défendent l'entrée à la clarté du jour. Là, parmi les douceurs d'un tranquille silence, Règne sur le duvet une heureuse indolence.
Página 53 - N'imitez pas ce fou qui, décrivant les mers, Et peignant, au milieu de leurs flots entr'ouverts, L'Hébreu sauvé du joug de ses injustes maîtres, Met, pour le voir passer, les poissons aux fenêtres ; Peint le petit enfant qui va, saute, revient, Et joyeux à sa mère offre un caillou qu'il tient.
Página 8 - Tout doit tendre au bon sens : mais pour y parvenir Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt on se noie. La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie. Un auteur quelquefois trop plein de son objet Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet.

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