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enfant, qui fut encore un garçon. M. Noël-JeanCharles-François Marteau, son grand-père, et Demoiselle Susanne de La Barre, sa cousine issue de germain, le tinrent sur les fonds, et le nommèrent. Charles-Antoine-Marie. Dans le tems qu'il donnait les plus belles espérances, une épidémie qui régnait à Boulogne l'enleva à ses parents à l'âge de vingt ans. Le mercredy cinq février 1755 jour de Ste Agathe, sur les neuf heures du soir, ladite Demoiselle Marteau accoucha d'un garçon qui fut baptisé le vendredy sept dudit mois. Me Charles Dauphin d'Halinghen, avocat en parlement et en là Sénéchaussée du Boulonnais, son cousin, et Dile Marie-Anne-Françoise Marteau, sa tante du côté maternel, répondirent pour lui et lui donnèrent le nom de Charles-Augustin-Marie. Le vendredy 23 avril 1756 arriva la naissance du quatrième enfant qui était une fille; elle fut baptisée. le lendemain, et eut pour parrain le s Joseph Marteau, fils de Mr Marteau, avocat du Roy à Boulogne, et de (sic) Demoiselle Jeanne Marteau, cousin issu de germain et tante de l'enfant, qui le nommèrent Adélaïde-Susanne-Joseph; elle est morte en bas-âge. Le 15 avril 1757, jour de St Maxime, ladite dile Marteau est accouché sur les neuf heures du soir d'un garçon qui a été baptisé le lendemain. M. AnselmeSalomon Toussant, sieur d'Honglevert, conseiller du Roy en la Sénéchaussée du Boulonnois, et Marie Louise-Susanne Marteau le tinrent sur les fonts et lui donnèrent le nom de Louis-Maxime-Salomon ; cet enfant mourut aussi fort jeune. Après trois ans de repos, c'est-à-dire le 25 juillet 1760, jour de la translation de St Eloy, à deux heures après-midy, ladite

MÉM. SOC. ACAD., T. XXVII.

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Demoiselle Marteau mit au monde une fille qui fut baptisée le lendemain, et nommée Elisabeth-Susanne par MM. Noël-Jean-François Marteau, avocat du Roy en la Sénéchaussée du Boulonnois, et dame Elisabeth de La Barre, veuve de messire Bertrand de La Haye de Questres, oncle et cousine issue de germain de l'enfant, ses parrain et marraine. Trois ans s'écoulèrent, au bout desquels il sortit encore de cette branche un rejetton; le jour de Ste Catherine de Sienne, 29 avril 1763, est le jour de sa naissance. C'était une fille, elle fut tenue sur les fonds par le sieur NoëlJacques-François Hibon, son frère aîné, et Demoiselle Davanne, qui lui donnèrent le nom de Marie-Catherine. On vit cinq fois les quatre saisons se renouveller sans que ladite Demoiselle Marteau ait eu d'autres enfans; on avait lieu de croire sa fécondité arrivée à son terme, quand à la sixième année on vit paraître les signes non suspects du nouveau don qu'elle devait faire à sa famille. Le 12 mai 1769 vint au monde ce fruit inattendu, qui était un garçon ; il fut baptisé le même jour; Charles-Antoine-Marie Hibon son frère, et Elisabeth-Susanne Hibon sa sœur, répondirent pour lui au baptème, et le nommèrent CharlesJean-Baptiste; cet enfant ne vécut que quinze jours. Jacques-Antoine Hibon, sieur de La Fresnoy, époux de ladite demoiselle Marteau, termina sa carrière le 28 7bre 1777, et sa soeur Marie-Marguerite-Susanne Hibon ne lui survécut que trois mois sept jours, et mourut le 4 janvier 1778. Il ne reste à présent de cette famille que ladite Dile Marteau, épouse dudit sieur de La Fresnoye, et quatre enfans. Noël-Jacques-François Hibon, sieur de La Fresnoye, est dans les do

maines du Roy; il a été nommé à la place de contrôleur ambulant de Lille en 1783; Charles-AugustinMarie, Marguerite-Susanne et Marie-Catherine vivent avec leur mère dans la maison de leurs ancêtres, rue Tant-perd-tant-paye.

Parvenus enfin à dérober à l'oubli la longue et nombreuse filiation des Hibons à partir de 1480, il ne nous reste plus qu'à conjurer les descendans de cette famille à ne pas abbandonner la continuation de cette généalogie; la route en est tracée, il n'y a qu'à la suivre, et ils seront bien dédommagés de leurs peines. Car si par un arrêt fatal et commun à tous les hommes, ils seront obligés de payer par leur mort un tribut à la nature, ils auront du moins la douce consolation que leur nom descendra jusqu'à leurs petitsneveux les plus reculés, et ne périra pas dans la vaste immensité des tems. Fasse le Ciel que picqués d'une noble émulation, ils se rendent à notre prière, qui est la seule marque de reconnoissance que nous leur demandons.

Le 6 novembre 1787, le sieur Charles-AugustinMarie Hibon épousa en l'église paroissiale St Nicolas dile Louise-Marie - Margueritte Griset, fille de feu sieur Jean-Marie et d'le Louise-Marie-Madeleine Le Grand.

(Note ajoutée après coup sur l'exemplaire relié.)

ERRATA ET ADDENDA

P. 21, ligne 5, Jehan Jeunau, lire Jehan Géneau. P. 22, 1. 5, Isabeau femme..., lire Izabeau Cleuet femme de...

P. 28, 1. 6, damoiselle.... femme d'Amadis de la Planche, lire Izabeau Gossart, femme d'Amadis..., morte le 24 janv. 1626.

P. 30, l. 12, 1606, lire 1626, mieux 1627. Voir page 83. P. 30, 1. 14, il résigna... ajouter en 1629.

P. 33, 1. 5, décebre, lire décembre.

P. 33, 1. 10, Et... Camuz fille de Antoine, lire Catherine ou Louise Camus...

P. 36, 1. 18, et nièce, lire sœur...

P. 37, l. 21, Roberte Gelée : dans les registres paroissiaux elle est toujours appelée Robine Gelée.

P. 38, 1. 13, le 10° jour de décembre, lire le premier décembre, comme page 41, ligne 16.

P. 44, l. 1, Charles Féramus † à 22 ou 23 ans. En note peut-être 12 ou 13 lire certainement 12

ou 13.

P. 44, l.. 2, nostre frère Féramus, lire nostre beau frère François Féramus.

P. 45, l. 14, Marie Heurteur, lire Hurtrel.

P. 46, 1. 6-7, Elle mort..., lire Elle est morte le 29 avril 1668.

P. 47, l. 1, François Claude, né le 30 octobre 1708. Cet article est rayé et la date fausse. A la p. 55 il est né le 8 octobre 1708.

P. 47, 1. 19-20, maraine... de Cahier, femme de M. Croque, lire marraine, Anne Cahier, femme de M. Croquelois...

P. 47, 1. 21, ledit Françoise Hertault, lire ledit Théodore François Hertault...

P. 49, 1. 5, Louis de Maude, lire Maulde.

P. 49, 1. 8, Anne de St-Léonnard, fille de Mr de St-Léonnard..., lire Anne de Montlezun, fille de Barthélémy de Montlezun, s' de St-Léonard.

P. 50, 1. 3, ledit s dc, lire ledit s' de.

P. 59, Mlle d'Avanne fille de Mr d'Avanne, lire Marie Madeleine Françoise Davanne, fille de Julien Adrien Ponce Davanne, bourgeois et de delle Françoise Robertine Marteau: Mr Hibon aurait pu dire fille de feu Davanne, car il venait de mourir le 20 avril 1763. P. 64, 1. 6, en seust à parler, lire en seust à qu parler...

P. 65, l. 14, le s de Canel..., c'est à dire Barthélémy Le Roy, écuyer, s' du Quesnel, capitaine major de Boulogne.

P. 65, 1. 15, le baron de Busca... id est Mre François de Montlezun, escuier, sr de Busca.

P. 65, dernière ligne, duré, lire dur.

P. 67, 30 ligne avant la fin, MM. de Moncavrel et Seneschal, lire Messieurs de Montcavrel et le Séneschal.

P. 79, note, le 1er may 1554 Jehan Hibon marchant et delle Jehenne Le Sueur sa femme, vendent 14 mesures de terre situées à Quéhen l'engellé, à Jehan Le Roy et Jehenne Routtier, demeurant à Herquelingue.

P. 80, Françoise Dieu, mariée à François Hibon, fille

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