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gan fit usage de la note ronde, mais pour le plainchant; l'autre forme n'en a pas moins persisté jusqu'à nos jours. Signalons en passant que Jacques de Sanlecque, issu d'une famille qui se rattache à notre pays, a été au XVIIe siècle fondeur en caractères d'imprimerie et en clichés scindés concernant la musique.

Henri Fournier, dans son ouvrage sur la matière, dit que « le plain-chant s'exécute encore avec portées fractionnées, excepté dans les impressions à deux couleurs, où la portée et les notes forment deux tirages ».

Plus tard la gravure sur métal et la lithographie sur pierre sont venues remplacer l'ancien matériel, et c'est seulement au siècle dernier qu'il y eut deux opérations distinctes, les paroles étant reproduites à part.

Rappelons enfin que le célèbre Psautier de Mayence, le plus ancien type de l'Imprimerie, est de 1457, que Paris.commença à avoir ses ateliers en 1470, Abbeville en 1488, et que les autres imprimeries suivirent en France, à cause de l'exemption des charges qui en arrêtaient l'essor, et surtout de l'appui et de la réglementation par le pouvoir royal.

On a vu que la nôtre ne date que de 1665.

Ces diverses données vont nous permettre d'apprécier les types de musique sacrée que l'on rencontre parfois dans nos vieilles impressions boulonnaises des Battut; et notamment dans les œuvres de Mgr de Pressy, évêque de Boulogne.

Les notes y sont carrées et les portées régulières, mais en y regardant de près on voit que ces dernières, quoique bien ajustées, sont fractionnées, de longueurs différentes suivant les besoins du chant et des paroles correspondantes.

On peut en conclure qu'il n'est pas impossible que, pour de courts travaux et de simples citations, notre

imprimeur Battut ait gravé lui-même sur bois ces portions de chant liturgique, et ce n'était pas plus difficile que les autres clichés qui sont de lui. Quant aux reproductions de longue haleine et plus récentes, dont on a fait usage ici, elles venaient certainement des fonderies du dehors.

Tel est notre sentiment.

Alph. LEFEBVRE.

BOULOGNE, décembre 1911.

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1.

- «Payé à Pierre Battut, imprimeur, pour
avoir imprimé la lettre circulaire de feu
Monsieur de la Roque, chanoine. >>

(Compte pour 1665 de la fabrique N.-D.)

Arch. comm.

2. — « Payé à Pierre Battut, imprimeur, trente-

-

cinq sols pour cent exemplaires d'oraison
contre la peste. »>

(Compte pour 1665 de la fabrique N.-D.)

Arch. comm.

3. «Payé à Pierre Battut, imprimeur, pour

-

avoir réimprimé la bulle d'érection de
l'évesché de Boulogne, cent sols. >>

(Compte de la Quotidianne pour 1666.)

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Arch. comm.

(1) Avis. Nous n'avons pas la prétention d'établir un
relevé complet, car les travaux de ce genre ne le sont jamais.
Ainsi, les placards et les pièces de procédure, par exemple,
ont dû être beaucoup plus nombreux et le temps seul peut les
faire découvrir. Si quelqu'un de nos lecteurs voulait bien
nous signaler d'autres lacunes, ces communications seraient
reçues avec reconnaissance.

A. L.

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<< Payé à Battut, imprimeur, quatre livres
pour avoir imprimé une lettre circulaire
pour donner avis aux chapitres de la pro-
vince des décès de Messieurs les chanoines
de cette église. >>

(Compte de la Quotidianne pour 1670.)
Arch. comm.

1670

5. Erasmi Roterodami opuscula quaedam selecta et emendata, ad usum collegii Boloniensis.

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Boloniæ. Apud Petrum Battvt, MD.CL.XX. In-24 de pp. 87. Cf. Année Historique par par F. Morand.

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1673

Officia propria sanctorum insignis Ecclesiæ Cathedralis et Diocesis Morino-Boloniensis ad formam Breviarii Romani reducta. Boloniæ Apud Petrvm Battvt illustris. et Reveren. Domini. D. Episcopi Typographum. M.DC.LXXIII.

In-8° de pp. 158 + l'addenda et 20 p. non numérotées en tête pour mandement du 7 juillet et calendrier - tout en latin, sur 2 colonnes. Petites armes (de Mgr Perrochel).

Bibl. Boulogne.

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Comté de Boulenois, ressorts et enclavemens d'icelles, avec les coutumes locales d'Estappes, Wissant, Herly, Quesque, Nédoucet. Toutes lesdites coustumes avec leurs procès-verbaux,

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