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que l'ame de ces infectes n'eft qu'une en

effet,.

plures numero procreantur. Idem de part. Animal. lib. 4, tom. I cap. 6 , p. 1028. Vid. & lib. 1, de anima, c. 9, Ρ. 629.

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Ωσπερ γδὲ ἐπὶ τῶν φυλῶν ἔνια διαιρούμενα φαίνεται ζων τα, και χωριζόμενα ἀπ' ἀλλήλων, ὡς ούσης τῆς ἐν αυτ τοῖς ψυχῆς, ἐντελεχείᾳ μὲν μίας ἐν ἐκάτῳ φυτῷ, δυναμε δὲ πλειόνων, οὕτω καὶ περὶ τὰς ἄλλας διαφορὰς τῆς ψυχῆς ὁρῶμεν συμβαῖνον ἐπὶ τῶν ἐντόμων ἐν τοῖς τεμνομένοις. καὶ γδ' ἄισθησιν ἑκατέρων της μερῶν ἔχει, καὶ κίνησιν τὴν κατὰ τόπον· Εἰ δὲ ἄνθησιν, καὶ φαντασίαν, καὶ ὄρηξιν, ὅπου μὲν ηδ' αίσθησις, λύπη τε, καὶ ἡδονὴ παρακολουθεί, ὅπου δὲ ταῦτα, ἐξ ἀνάγκης καὶ ἐπιθυμία. Nam ut plantæ nonnulla divifæ, fejunctaque videntur vivere, proptereà quòd anima, quæ eft in iftis, actu quidem in unâquâque plantâ una est, potentiâ verò plures, fic & circa alias videmus animæ differentias fieri, cùm inciduntur animantium ea, quæ infecta vocamus; utraque namque partium & fenfum habet, & motu loco cietur. Quod fi fenfum habet & imaginatio& appetitum etiam habet. Idem lib. 2, de animâ, c. 2, tom. I Eodem quo plantæ modo conftant ( fc. ca infecta) etenim plantæ præfectæ feorfim vivunt, multæque arbores ab uno fiunt principio. . . . . in hoc plantæ & infectorum genus fimiliter fefe habent. Vide &

nem,

› P. 632. B. C.

mais qu'elle eft multipliée en puiffance comme celle des plantes.

'Librum de Juventute, cap. 1 & 2, p. 715. D. E. Vid. & Ariftot, lib, de Spiritu, cap. 9 à principio.

Du fyftême fexuel des Plantes.

fexuel des

228. PERSONNE ne doute à préfent que Expofition les plantes ne fe reproduifent comme les du fyftême animaux par le moyen de parties, dont les Plantes. unes font mâles, & les autres femelles. Dans le plus grand nombre des plantes, ces deux fortes de parties se trouvent réunies ensemble, & elles font diftinguées alors chez les Naturalistes par le nom d'androgynes ou hermaphrodites; & dans quelques autres plantes, les deux fexes font féparés, de maniere que les mâles font fur un pied & les femelles fur un autre. Ce fystême est fondé, 1°. fur l'analogie qu'il y a entre les œufs des animaux, & la femence des plantes, dont la fin eft également de reproduire un être femblable à celui qui les a produits; 2°. fur les remarques que l'on a faites, que lorfque la femence des plantes femelles n'étoit pas fécondée par la pouf

fiere prolifique des mâles, la plante ne

perfectionné

portoit point de fruir; de façon que toutes les fois que l'on a fait l'expérience d'intercepter, entre les deux parties fexuelles des plantes, cette communication qui eft le principe de leur fécondation, elles ont toujours été ftériles. Les auteurs de ce fyftême, après une anatomie exacte de toutes les parties des plantes, leur ont donné des noms fondés fur leur ufage, & analogues à ceux. des parties des animaux: ainfi pour les organes nafculins, les filets font les vases spermatiques; les antheres, ou les fommets font les tefticules; & dans les organes féminins, le ftylus répond au col de la matrice; le germen est l'ovaire; & le péricardium, ou l'ovaire fécondé, est la matrice.

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-229. Linnæus a l'honneur d'avoir perfecpar Linnæus; tionné ce fyftême, en réduifant tous les arbres & toutes les plantes à des claffes particulieres, diftinguées par le nombre de leurs étamines ou organes mâles. Zaluzianski paroît avoir le premier diftingué clairement, parmi les Modernes, la différence entre les plantes mâles, plantes femelles, & plantes

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androgynes, ou hermaphrodites. Environ cent ans après lui, le Chevalier Millington, & le Docteur Grew, communiquerent à la Société Royale de Londres leurs obfervations fur la pouffiere fécondante des étamines. Camerarius (1), à la fin du dernier fiecle, obferva qu'en enlevant les étamines de quelques plantes mâles, comme du mûrier ou du maïs, les graines qui auroient dû produire le fruit, ne venoient point à maturité. Malpighi, Geoffroi, Vaillant, ont aussi examiné avec foin cette pouffiere fécondante & celui-ci paroît avoir été le premier témoin oculaire de ce fecret de la Nature, & du jeu admirable qui fe paffe dans les fleurs des plantes entre les organes différents de ces deux fexes. Plufieurs auteurs fe font enfuite attachés à faire valoir ce fyftême, parmi lefquels les principaux font Samuel-Mor

(1) Vid. Camerari Epiftol. de fexu plantarum in Miscellan. Academiæ Leopoldina Naturæ curiofodecur. 3, anno 3, append., p. 33, impress.

rum

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