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CHAPITRE III.

Maitre Gonin aprés s'être rendu babile dans les Langues Grecque & Latine, dans l'Eloquence &la Poefte, s'applique pendant quelque tems à Pétude de la Theologie. Ses veues & fes intentions dans cette étude. Hiftoire à ce sujet.

Dcriture pendant quelques heures de chaque jour

Ans le tems que Maiftre Gonin s'occupoit de l'é

ainfque je l'ay fait voir, il s'appliquoit avec une affiduite furprenante, à l'étude des Langues Grecque & Latine, de l'Eloquence & de la Poëfie. La fuperiorité de fon genie, jointe avec la constance de fon tra» vail, le firent réüffir parfaitement dans toutes fes fortes d'études. Je m'arrêteray peu fur ce fujet, afin de venir inceffamment à des chofes plus importantes, & qui, fans doute, paroîtront bien plus intereffantes dans fon Hiftoire. Je diray donc en general, qu'il parloit également bien Latin & Grec; qu'il n'ignoroit rien de ce qui eft neceffaire pour former un grand Ora teur, & un agreable Poëte; & que, quand les occafions s'en prefentoient, & qu'il en vouloit prendre la peine, il mettoit en pratique avec fuccez, & la Poëfie & l'Eloquence. Outre l'Eloquence acquife, il en avoit une naturelle, qui lui étoit plus que fuffifante dans les converfations familieres, & dans le commerce de la vie civile; perfonne ne faifoit mieux valoir que lui une propofition, quand fes interêts l'engageoient à la foûtenir, perfonne auffi ne détruifoit mieux celles qui lui étoient contraires, ou qu'il trouvoit infoûtenables. Le gefte, le ton de voix, le front, les yeux, tout cela s'accordoit fi fidelement avec fon difcours, qu'il étoit difficile

C 3

PB Bentat

CHAPITRE III.

Maitre Gonin aprés s'être rendu habile dans les Langues Grecque & Latine, dans l'Eloquence &la Poefie, s'applique pendant quelque tems à Pétude de la Theologie. Ses veues fes intentions dans cette étude. Hiftoire à ce sujet.

Ans le tems que Maiftre Gonin s'occupoit de l'é criture pendant quelques heures de chaque jour ainfque je l'ay fait voir, il s'appliquoit avec une affiduite furprenante, à l'étude des Langues Grecque & Latine, de l'Eloquence & de la Poëfie. La fuperiorité de fon genie, jointe avec la conftance de fon tra vail, le firent réüffir parfaitement dans toutes fes fortes d'études. Je m'arrêteray peu fur ce fujet, afin de venir inceffamment à des chofes plus importantes, & qui, fans doute, paroîtront bien plus intereffantes dans fon Hiftoire. Je diray donc en general, qu'il parloit également bien Latin & Grec; qu'il n'ignoroit rien de ce qui eft neceffaire pour former un grand Ora teur, & un agreable Poëte; & que, quand les occafions s'en prefentoient, & qu'il en vouloit prendre la peine, il mettoit en pratique avec fuccez, & la Poëfie & l'Eloquence. Outre l'Eloquence acquife, il en avoit une naturelle, qui lui étoit plus que fuffifante dans les converfations familieres, & dans le commerce de la vie civile; perfonne ne faifoit mieux valoir que lui une propofition, quand fes interêts l'engageoient à la foûtenir, perfonne auffi ne détruifoit mieux celles qui lui étoient contraires, ou qu'il trouvoit infoûtenables. Le gefte, le ton de voix, le front, les yeux, tout cela s'accordoit fi fidelement avec fon difcours, qu'il étoit difficile

C 3

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