Lettres edifiantes et curieuses: ecrites des missions etrangéresChez J.G. Merigot le jeune, 1781 |
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... j'avois porté avec moi , & en leur faifant quelques petits présens . J'aurois été très - embarraffé avec eux , file Negre qui me conduifoit n'avoit pas fçu leur langue : il me fervit de tru- chement , & avec fon fecours je fis con ...
... j'avois porté avec moi , & en leur faifant quelques petits présens . J'aurois été très - embarraffé avec eux , file Negre qui me conduifoit n'avoit pas fçu leur langue : il me fervit de tru- chement , & avec fon fecours je fis con ...
Página 296
... j'avois débarqué . Le vio- lent accès de fiévre que j'avois eu toute la nuit , m'avoit tellement abattu , que je ne pouvois me foutenir qu'avec peine . L'affection de ces bons Indiens me confoloit , je les entendois fe dire les uns aux ...
... j'avois débarqué . Le vio- lent accès de fiévre que j'avois eu toute la nuit , m'avoit tellement abattu , que je ne pouvois me foutenir qu'avec peine . L'affection de ces bons Indiens me confoloit , je les entendois fe dire les uns aux ...
Página 302
... j'avois appris la maladie depuis peu de jours . Je paffai par un carbet voisin , où la plupart des Sauvages qui l'habi- toient étoient Chrétiens : à peine fus -je arrivé qu'ils fe mirent autour de moi , & me demanderent où je portois ...
... j'avois appris la maladie depuis peu de jours . Je paffai par un carbet voisin , où la plupart des Sauvages qui l'habi- toient étoient Chrétiens : à peine fus -je arrivé qu'ils fe mirent autour de moi , & me demanderent où je portois ...
Página 310
... J'avois parcouru ces lieux >> fauvages en pleurant ; & femblable à » un laboureur qui n'enfemence qu'à re- gret une terre ingrate , je femois fans prefque aucune efpérance de récolte : » pouvois - je m'attendre à la joie que je ...
... J'avois parcouru ces lieux >> fauvages en pleurant ; & femblable à » un laboureur qui n'enfemence qu'à re- gret une terre ingrate , je femois fans prefque aucune efpérance de récolte : » pouvois - je m'attendre à la joie que je ...
Página 322
... - tere de douceur , de droiture & de docilité de ces peuples . » J'avois avec » moi un jeune enfant de Kourou , » à qui je montrois à lire rien ne lui parut plus extraordinaire que de voir » un livre . 322 Lettres édifiantes.
... - tere de douceur , de droiture & de docilité de ces peuples . » J'avois avec » moi un jeune enfant de Kourou , » à qui je montrois à lire rien ne lui parut plus extraordinaire que de voir » un livre . 322 Lettres édifiantes.
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Términos y frases comunes
affez aifément ainfi Anglois auffi auffi-tôt avoient avoit befoin c'eft c'eſt cabane calumet Camopi canot Cayenne ceffe cens chaffe Chef chofes Colonie confidérable connoiffance converfion deffein déja Dieu efclaves efpece efprits Eglife enfans enfuite eſt étoient étoit faifant faifoit faint fallut falut fans doute fçavez fe trouve fecond fecours femble fentiment fept feroit fervir feul fieurs foin foir foit fommes font fouffrir fous fouvent François fufil fuis fuivant fujets fur-tout Galibis Ifles Illinois Indiens j'avois Jefus jour jufqu'à Kourou l'Eglife l'ifle laiffe LETTRE Du Pere lieues lorfque Macouria maifon maniere Marons Meffe Meleagride ment Miffiffipi Miffion Miffionnaire n'eft n'étoit Natchez Nation néceffaire Negres Nouvelle Orléans Ouyapoc paffer Palikours paroiffe penfe Pere Boutin Pere Lombard perfonnes Pintade Pirious plaifir plufieurs pofte pouvoit préfent prefque premiere pyrogue quartier refpect refte Religion Révérend Pere riviere s'eft Saint-Domingue Sauvages Souel Tchactas terre terrein tion vaiffeau Varron vifiter zèle
Pasajes populares
Página 99 - Turquie, y réussit merveilleusement : il donne plus de mille pour un ; c'est la nourriture des animaux domestiques, des esclaves et de la plupart des naturels du pays, qui en mangent par régal. Le pays produit trois fois plus de vivres qu'il n'en peut consommer. Nulle part la chasse n'est plus abondante ; depuis la mi-octobre jusqu'à la fin de mars, on ne vit presque que de gibier, surtout de bœuf sauvage et de chevreuil. Les bêtes à cornes y ont extrêmement multiplié ; elles ne coûtent...
Página 47 - ... faisant un feu continuel sur eux , et qui se vantèrent au village de les avoir tués. Les deux rameurs furent souvent tentés de se rendre ; mais encouragés par le missionnaire , ils firent peur à leur tour aux Sauvages. Une vieille arme qui n'étoit point chargée , ni en état de l'être , qu'ils leur montrèrent de temps en temps , leur fit faire souvent le plongeon dans leur pirogue , et les obligea enfin de se retirer. Dès qu'ils se virent débarrassés de leurs ennemis , ils pansèrent...
Página 257 - La conversion des Indiens fut le second objet de son zèle. Rien ne le rebuta, ni les difficultés qu'il avoit à vaincre , ni les dangers auxquels il falloit continuellement s'exposer. Il commença d'abord par apprendre leur langue , dont on n'avoit jusque-là nulle connoissance. C'est lui qui, le premier, l'a réduite à des principes généraux, et qui, par un travail aussi pénible qu'ingrat, en a facilité l'étude aux autres missionnaires.
Página 428 - Pavois laissé, mais il avoit déjà pris le large; en sorle que nous n'y arrivâmes que bien avant dans la nuit, ce qui fit qu'on ne déchargea le butin que le lendemain matin 19 du mois.
Página 122 - ... trois mois, les autres six, quelques-uns un an et même deux ans ; mais il y en a peu qui s'en exemptent. L'attaque est vive et brusque les huit premiers jours que la maladie se déclare ; si elle traîne en longueur, c'est un signe certain de guérison. Le défaut de soins et de ménagement est plus à craindre que la malignité du mal.
Página 23 - ... par quelque grande victoire ; mais il faut bien peu de chose pour déconcerter leurs projets. Ils sont tellement superstitieux à l'égard des songes, qu'il n'en faut qu'un seul de mauvais augure pour arrêter l'exécution de leur entreprise, et les obliger de revenir sur leurs pas quand ils sont en marche. On voit des partis qui, après avoir fait toutes les cérémonies dont je viens de parler, rompent...
Página 97 - Chicachas, nos irréconciliables ennemis, secondés de quelques autres barbares, ont attaqué subitement ce poste ; ils ont tué plusieurs personnes, en ont emmené treize en captivité ; le reste s'est sauvé dans le fort, dans lequel il n'y avait pour lors qu'une douzaine de soldats.
Página 124 - ... ce climat est favorable pour les vieillards et ils y trouvent de quoi réchauffer les glaces de l'âge. Nous en avons quelques-uns qui sont venus fort âgés dans cette île. Ils s'y sont sentis comme renaître et ils soutiennent encore aujourd'hui tout le poids du travail avec plus de courage et de vigueur que les plus jeunes d'entre nous. Une autre épreuve qui peut étonner un nouveau missionnaire accoutumé au tumulte des villes d'Europe...
Página 303 - Ciel avoit mises dans son cœur ; et comme il étoit déjà très-instruit des vérités de la Religion , je le préparai au baptême , qu'il reçut avec une grande piété. Il expira entre mes bras la nuit suivante', pour aller jouir, comme il ya lieu de le croire , du bonheur que la grâce de ce sacrement venoit de lui procurer. Une autre mort d'un jeune homme nommé Remy que j'ai élevé, me remplit de consolation toutes les fois que j'y pense.
Página 342 - Pirious dispersés ça et là dans les forêts, il sera chargé d'une peuplade aussi nombreuse qu'elle le peut être dans ce lieu-là, eu égard à ce que les terres sont capables de rapporter pour la subsistance de ses habitants.