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4°. Difcours lû dans l'Académie Françoife à la Réception de M. le Duc de Saint Aignan le 16. Janvier 1727. Ibidem. 5°. Catéchismes imprimez par ordre de Monfeigneur l'Evêque de Blois, pour être feuls enfeignez dans fon Diocèfe. Blois, 1728. in-8°. Ces Cathéchifmes font précedez d'un Mandement. 6o. Rituel du Diocèfe de Blois, publié par l'autorité de Monfeigneur Jean-François Paul de Caumartin Evêque de Blois. Blois, 1730. in-4°. Il y a auffi un Mandement à la tête de ce Rituel.

7°. Lettre Paftorale de Monfeigneur l'Evêque de Blois, au fujet des propofitions à lui dénoncées. Blois, 1733. in-4°.

1734. Affemblée

d'après la S. Martin.

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publique Duc de Langres, naquit à Versailles le dix-huitiéme Décembre 1692. & fut le quatriéme des enfans de Louis - Antoine de Pardaillan dẹ Gondrin, Duc d'Antin, & de Julie-Françoise de Cruffol d'Ufez fa femme.

Deftiné de bonne heure à l'état Eccléfiaftique, on l'y forma avec soin, & son éducation fut des plus brillantes: nous n'en rapporterons qu'un feul trait, c'eft qu'à l'âge de

dix

dix à onze ans étant cependant déjà en Troifiéme, & fe trouvant fort fupérieur aux travaux ordinaires des Claffes, il y joignit en fon particulier une étude foncière du Grec & de l'Hébreu, de forte qu'entrant en Rhétorique, il fçavoit par cour les plus beaux endroits d'Homére, il avoit lû tout Démosthène, & fait de grands extraits de Plutarque; & que pour l'Hébreu, dont fon cours de Philofophie ne l'avoit point dé tourné, il fe l'étoit rendu fi familier, que le Texte original des Livres Saints n'avoit plus rien qui l'arrêtât, qu'il le lisoit fans points, avec autant de facilité qu'il auroit lû du François ou du Latin, & qu'il le rendoit de même dans l'une & l'autre de ces Langues.

On est toujours si disposé à douter du merveilleux que l'on trouve Tome III.

M

dans des Mémoires qui portent le nom d'Eloges, qu'il eft quelquefois bon d'en produire des garants, & nous n'en pouvons citer un plus irréprochable que M. Fourmont l'aîné, fous les yeux de qui éclatoient ces prodiges, qui l'étonnoient luimême, tout accoutumé qu'il étoit à former de grands difciples.

Les premiers témoignages que l'on rendit au Roi de l'érudition de M. l'Abbé d'Antin, lui vinrent par une voie auffi peu fufpecte, & moins attendue encore. Ce fut par M. Fagon, Premier Médecin, homme que fon goût & fes connoiffances littéraires diftinguoient prefqu'autant que l'expérience & la fupériorité qu'il avoit acquifes dans l'exercice de fa profeffion; il eut occafion de voir M. l'Abbé d'Antin, qui tomba malade à Verfailles d'une vio

lente fiévre, pendant les redoublemens de laquelle, fa tête & fes dif cours ne paroiffoient remplis que d'Hébreu, de Grec & de Latin. M. Fagon jugea qu'un jeune homme qui révoit ainsi, devoit fçavoir beaucoup ; & s'en étant pleinement convaincu pendant tout le tems de fa convalefcence, il fe fit un plaifir d'en rendre compte au Roi, qui s'en reffouvint dés que l'Abbé d'Antin fut en état, c'est-à-dire en âge de recevoir des marques de fa bonté. En effet, à deux nominations peu éloignées l'une de l'autre, il lui donna En 1711. d'abord l'Abbaye de Montiramay en Champagne, Diocèfe de Troyes, & enfuite celle de Lyre en Normandie, Diocèse d'Evreux.

& 1713.

M. le Cardinal de Noailles, prévenu d'eftime & d'amitié pour M. l'Abbé d'Antin, le nomma auffi à En 17134

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