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de Poëfies en 1729. & en 1738. 6. Sentimens de Platon fur la Poefie. Dans l'Hiftoire de l'Académie des Belles-Lettres, Tome I. page 168.

7. Confidérations fur l'Enéïde de Virgile. Ibidem,pag. 171.

8°. Explication d'une Médaille ou Médaillon d'or d'Henri IV. frappé pour le renouvellement de l'Alliance avec les Suiffes. Ibidem, page 288.

9°. Le Caractére de Pindare. Dans les Mémoires, Tome II. page 34.

10°. Differtation fur la Cyropédie de Xénophon. Ibidem, pag. 47.

11o. Differtation fur l'usage que Platon fait des Poëtes. Ibidem, pag. 113. 12°. Differtation fur l'Eclogue. Ibidem,

pag. 128.

13°. Difcours fur la maniére dont Virgile a imité Homére. Ibidem, pag. 150. 14°. Sur un Paffage de Cicéron où il eft parlé du Tombeau d'Archimede & de Sa perfonne. Ibidem, pag. 321.

15o. Examen d'un Paffage de Platon fur la Mufique. C'étoit une Queftion agitée dans l'Académie entre M. l'Abbé Fraguier & M. Burette. Hiftoire, Tome III. pag. 118.

I.

16o. Réflexions fur les Dieux d'Homére. Dans les Mémoires, Tome III. pag. 1. 17. Differtation fur l'Ironie de Socrate fur fon prétendu Démon familier, & fur fes mœurs. Mémoires, Tome IV. p. 360. 18°. Recherches fur la Vie de Q. Rofcius le Comédien. Ibidem, pag. 437.

19°. Sur les Imprécations des Peres contre leurs Enfans. Hiftoire, Tome V. p. 23. 20°. Discussion d'un Passage de Pindare cité dans Platon. Ibidem, pag. III. 21°. Mémoire fur la Vie Orphique. Dans les Mémoires, Tome V. pag. 117. 22°. Difcours pour établir qu'il ne peut y avoir de Poëme en Profe. Mémoires, Tome VI. pag. 265.

23o. Mémoire fur l'Elégie Grecque & Latine. Ibidem, pag. 277.

24°. La Gallerie de Verrès. Ibid. pag. 565.

1728.

Affemblée

ELOGE

DE MONSIEUR

DE LA NEUFVILLE.

JAC

ACQUES LE QUIEN DE LA NEUF-
VILLE, né à Paris le premier Mai

publique 1647. étoit d'une ancienne Fa-
d'après la
S. Martin. mille du Boullenois, qui dans les
titres eft quelquefois appellée le
Chien, & plus fouvent le Quien,
fuivant la prononciation vulgaire du
pays. Il eut pour pere Pierre le
Quien de la Neufville Capitaine
de Cavalerie , que fes bleffures
avoient obligé de très bonne heure
à quitter le Service, & qui, fe flat-
tant que fon fils y feroit plus heu-
reux, le fit entrer à l'âge de quinze

ans, Cadet dans le Régiment des Gardes Françoifes. Ses efpérance$ furent trompées, il ne put foutenir les fatigues d'une feconde Campa gne, & on attribua à la délicateffe du tempérament, ce qui pouvoit n'avoir d'autre principe que la foibleffe de l'âge: auffi eut-il tout le tems de fe rétablir, fans avoir encore perdu celui de choisir un autre état. Comme il avoit affez bien fait fes Humanités, & confervé du goût pour les Lettres, il fe deftina fans peine à la Robe, & s'appliqua férieusement à l'étude de la Philofophie & du Droit; mais, fur le point de fe faire recevoir à une Charge de Judicature dont il avoit traité, on fit au pere une banqueroute qui dérangea tous ces projets, & qui réduifit le fils à chercher dans les travaux particuliers de fon Cabinet, la

confolation d'une vie obfcure &

privée.

M. Péliffon, qui avoit de la bon té pour lui, & qui croyoit avoir remarqué dans fon ftyle & dans le caractére de fon efprit, de quoi former un bon Hiftorien, lui conseilla de s'attacher à cette partie de la Lit térature. Il le fit, & dès-lors il fe propofa d'écrire l'Hiftoire de Portu gal qui manquoit en notre Langue, & qu'aucun Auteur Etranger n'avoit encore féparée de celle d'Ef pagne. Les préparatifs en furent un peu longs, mais il s'agiffoit moins de la promptitude que de la bonté de l'Ouvrage.

M. de la Neufville, qui n'avoit qu'une légére teinture de l'Efpagnol & du Portugais, travailla d'abord à fe rendre ces Langues plus familiéres, pour être en état de pui

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