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CATALOGUE DES OUVRAGES de M. L'ABBE' COUTURE.

1°. Le Traité des Automates de Héron d'Alexandrie, traduit du Grec en Latin. Dans le Recueil des Mathématiciens Grecs, raffemblez par M. Thévenot, & publié par M. Boivin en 1693. in-folio. 2°. Quatre Piéces en Vers Latins, imprimées dans le Recueil publié par Denys Gaullier fous le titre de Selecta Carmina clariffimorum quorumdam in Univerfitate Pariflerfi Profefforum. Parifiis 1727. in-12. Ces Piéces font intitulées :

10. Illuftriffimo Ecclefiæ Principi Franc. Harlæo, Parifienfi Archiepifcopo, Symbolum : Via Lactea, 1683.

20. Henrico de Mesmes, Abbati, cùm Thefes Philofophicas propugnaret in Collegio Marchiano, Symbolum paræneticum: Arbor Florida. 1684.

3o. In Gentilitium Vergnæorum Domûs Symbolum, quod eft labor & honor: ad Illuftr. Ab

batem Ludovicum de la Vergne de Treffan, cum Thefes Philofophicas pro laureâ artium propugnaret in Collegio Marchiano, anno 1686. die 25. Augufti, Carmen.

4o. In Natalem Hieronymi Bignon, Carmen. 1698.

30. Differtation Hiftorique fur les Faftes. Dans les Mémoires de l'Académie des Belles-Lettres, Tome I. pag. 60. 4°. De la Vie privée des Romains; c'est-àdire, ce qu'un Particulier menant une vie commune, faifoit dans le cours d'une journée, les heures ajustées à notre maniére de compter: Ouvrage divifé en trois parties. Dans le même Tome, pag. 303. 318. & 321.

5. Nouvelle Explication d'un Paffage d'Horace. Dans les mêmes Mémoires, Tome II. p. 333.

6o. Eclairciffement fur le VER SACRUM, on Printems Sacré des Romains. C'étoit, comme on l'a déjà obfervé dans le Catalogue des Ouvrages de M. Boivin

l'aîné, une Queftion agitée dans l'Aca démie entre lui & M. l'Abbé Couture. Dans l'Hiftoire Tome III. pag. 92. 7. Réflexions Critiques fur le Chapitre V. du Livre VII. de Valére Maxime. Ibidem, pag. 165.

8°. Des Vétérans. Differtation Hiftorique. Dans les Mémoires, Tome IV. p. 281. 9°. Differtation fur un endroit du fecond Livre de Denys d'Halicarnaffe. Ibidem, 1. pag. 573.

10°. De quelle maniére on pouvoit entendre les Orateurs Romains qui haranguoient dans la Place publique. Dans l'Hiftoire Tome V. pag. 229.

11°. Des Cérémonies de Religion pour lefquelles on a eu recours à la Dictature c'eft-à-dire, du Clou facré & des Féries Romaines. Dans les Mémoires Tome VI. pag. 190.

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ELOG E

DE MONSIEUR L'ABBE'

BOUTARD.

RANÇOIS BOUTARD, fils

FRA

1729.

d'après Pâ

d'un Marchand de Troyes en Affemblée Champagne, y naquit au mois de publique Novembre 1664. & y fit fes Etudes ques. au Collége des Peres de l'Oratoire. Il falloit qu'il eût marqué de bonne heure un grand goût pour les Lettres ; qu'il en eût même donné quelque preuve éclatante, puifque dans un Mémoire écrit de fa main, & que nous rapporterons bientôt, il articule qu'en 1686. M. le Duc de Montaufier, & M. Fléchier Evêque de Nismes, l'excitérent à tra

duire les Auteurs de l'Hiftoire Augufte. Mais, quelque flatteuse, quelque preffante que dût être une pareille invitation pour un jeune homme de vingt-deux ans, à peine arrivé à Paris; il s'en tint à une fimple Differtation fur le caractére de ces Hif toriens; & fept ou huit années se pafférent encore, fans qu'il pût se fixer à aucun état. Enfin, après bien des incertitudes, il entra en 1694. chez M. de Francine, Grand Prévôt de l'Ifle, pour y être Précepteur de M. de Villepreux fon fils; & ce fut dans les momens de loifir que cet emploi lui laiffoit, que fon génie poëtique fe déclara. Il fe trompa feulement dans la premiére application qu'il en fit. Il compofa une Ode Françoise en l'honneur de Madame de Maintenon; l'Ode ne réuffit pas: & dés-là, il fe crut def

tiné

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