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le Cardinal Paulucci écrivit à l'Auteur le fixiéme Juin de la même année, par ordre de Sa Sainteté ; mais l'impreffron en a été retardée jusqu'ici, faute de fonds.

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Pour fe conformer aux intentions du En 1711. même Pape, à qui fes Poëfies ne déplûrent pas, il paraphrafa en Odes Latines les plus beaux endroits de la Sainte Ecriture. Sa Sainteté, à qui elles ont été envoyées, en a paru fatisfaite, fuivant les réponses du même Cardinal Paulucci.

Il fit plufieurs Médailles, qui lui ED 1713€ furent demandées par l'Electeur de Cologne für diférens fujets.

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Il fut follicité par M. l'Ambaffa En 1716. deur d'Espagne, de lui donner le def fein d'une fête pour la naissance de l' Infant Dom Carlos, er elle fut envoyée à Madrid, 1

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Il eut ordre de feu M. le Duc d'Or- ER 1717.

léans, lors Régent, de mettre en La tin le Manifefte de la derniére guerre pour le répandre plus difément dans les Pays Etrangers. Cette Verfion fut lue au Prince, qui en parut content, & en garda une copie manufcrite. En 1720. Il fut confeillé par feu M. le Cardi nal du Bois, de traduire en Latin, pour la réunion des deux partis, le dernier. corps de Doctrine de M. le Cardinal de Noailles, approuvé de Mrs les Cardinaux & Evêques de France, dont il eft figné. En 1722. A inftigation de M. le Duc d'Of fone lors Ambaffadeur d'Espagne, it a donné & conduit le deffein de la Fête représentée fur la Rivière, au fujet du Mariage du Roi, & il en a compofe la Description envoyée à Sa Majesté Ca tholique, qui lui en a marqué une entiére fatisfaction, par la Lettre dont elle la honoré le vingtième Avril de la même année.

I

Il a donné la Defcription de Chan- En 1724 tilly qu'il a faite pour M. le Duc de Bourbon, & qu'il a préfentée à Votre Majefté.

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Il feroit à fouhaiter que les gens de Lettres, les Auteurs fur-tout, laiffaffent ainfi, non par rapport leurs befoins, mais pour la fatisfac tion de leurs fucceffeurs, des mémoires exacts, fur le nombre, les dattes & l'occafion de leurs Ouvra ges. Qu'ils épargneroient de peine, & peut-être de menfonges à leurs Commentateurs ! Le Public s'accoutumeroit bientôt à démêler dans ces Mémoires les moindres traces de l'amour propre ; & dans la crainte qu'il ne s'en vengeât quelquefois fur la vérité même, l'Eloge des Académiciens confifteroit principalement à relever des circonftances

honorables, que leur modeftie auroit fupprimées, ou passées trop lé gérement.

M. Boutard mourut à Paris le neuvième du mois dernier d'une hydropifie de poitrine, caufée, à ce que l'on croit, par des remédes qu'il avoit faits pour fe guérir de la Gou te. Il étoit dans fa foixante-cinquié me année.. soon

CATALOGUE DES. OUVRAGES DE M. L'ABBE' BOUTARD.

Le Mémoire que M. l'Abbé Boutard avoit fait lui-même de fes Ouvrages, femble difpenfer d'en donner un nouveau Catalogue; mais comme il y en a plusieurs qu'il a peut-être fupprimez à deffein, ou qu'il n'a pas jugez assez importants, nous allons indiquer ceux qui font venus à notre connoiffance; car étant la plupart imprimez fur des feuilles volantes diffipées dans le tems même, il eft difficile de les raffembler, & de fe les rappeller exactement : Voici ceux dont on a les titres.

1°. Illuftriffimo Ecclefiæ Principi, Jacobo Benigno Boffuet Meldarum Epifcopo, ne fcribere definat, Ode. Parifiis, 1694. in-4°. avec une Traduction anonyme en Vers François.

2o. Ad Mufas, ut doctiffimo Meldenfium

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