THE NEW YORK PUBLIC BEST faveur de la Religion, qui fe 421948vent chez le même Libraire. R ASTOR, LEX AND TILDEN FOCAHAFRASITION des preuves les plus fenfibles 1947 de la véritable Religion, par le Pere Buffier, vol. in-12. 2 1. 10 f. La Foi juftifiée de tout reproche de contradiction avec la raison, & l'incrédulité convaincue d'être en contradiction avec la raifon dans fes raisonnemens contre la révélation, avec une analyse de la Foi, 1 vol. in-12. 21. 10 f. Lettres Critiques fur divers écrits de nos jours contraires à la Religion & aux mœurs, 2 vol. in-12. Principes fondamentaux de la Religion, ou Catéchisme de l'âge mur, 1 vol. in-12. P. P. 4 1. I l. 10 f. Recueil des Ouvrages composés en faveur de la Religion, par M. Papin, 3 vol. in-12. 71. 10 f. La feule Religion véritable, démontrée contre les Athées, les Déiftes & tous les Sectaires, par le P. Lefebvre, 1 vol. in-12. 21. 5 f. Traité de la vérité de la Religion Chrétienne, par Abbadie, 4 vol, in-12. 91. AVERTISSEMENT. CET Ouvrage étoit achevé dès la fin de 1763, peu de temps après que la Lettre de M. Roufseau à M. l'Archevêque de Paris eut commencé à fe répandre, & il fut annoncé dans le Journal Helvétique du mois de Mars 1764, à l'infçu de l'Auteur. L'éloigne. ment où il eft de Paris, la difficulté des correfpondances, l'examen févere qu'il a fouhaité que l'on e fît de fon travail; divers contretemps fucceffifs ont fufpendu l'exécution d'un engagement formé fans fa participation. S'il avoit eu l'ambition de faire du bruit en écrivant contre un homme célébre, il auroit lieu d'être mortifié de ce retard. La curiofité a eu 1 fieurs réfutations de paroître. Ces inconvéniens ne font pas cependant fans quelques compenfations: les Lettres écrites de la Montagne qui ont paru pendant l'impreffion de cet Ouvrage, ont donné lieu à une augmentation qui le rend plus complet. Dailleurs le preftige du ftyle de M. Rouffeau étant un peu diffipé, & le premier enthousiafme des Lecteurs réfroidi, c'eft le moment de la difcuffion & de la vérité ; il faut être de fang-froid pour pefer des raifons. On ne se flatte point d'exciter l'attention de M. Roufseau, une plume vulgaire ne peut atteindre jufqu'à lui. Si cependant, contre toute apparence, il jugeoit à propos de faire quelques obfervations fur les raifonnemens qu'on lui oppose, il n'attendra pas long-temps la réponse. On a donné à cette réfutation la forme de Lettres adreffées à lui même, parce qu'elle a femblé propre à mettre plus de vivacité & d'intérêt dans le ftyle. Au refte on protefte ici que fi l'on a laiffé échapper quelques expreffions qui paroiffent choquantes à M. Rouffeau, elles ne doivent être imputées qu'à la chaleur polémique, & non à aucun deffein de l'offenfer perfonnellement, ni de porter atteinte à l'eftime qui feroit dûe à fes talens, s'il vouloit en faire un meilleur ufage. |