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LEMMES.

LEMME III.

FIG. I.

Les poids ou corps tombans, tombent perpendiculairement

en ligne droite

au centre de la terre.

Ue l'on confidere encore ce même poids A, le fil où la ligne de fufpenfion A B, fera droite & perpendiculaire, ou tendante au centre de la terre, puifque le poids mis en mouvement, s'arrête toûjours au même point: or la ligne de direction A C, eft droite & la même que A B, le poids tombant fuit cette ligne fuivant la précédente; il en feroit de même de tout autre corps pefant: donc les poids tombans, tombent perpendiculairement en ligne droite au centre de la terre.

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COROLLAIRE I.

Si l'on fe fert des termes ordinaires des Ouvriers, le poids A mis en mouvement tend au centre de la terre, & cherche le repos étant fufpendu. Il le cherche de même en tombant, lorfqu'il eft élevé ou pouffé en l'air.

COROLLAIRE II.

Il fuit auffi de-là que tous les corps ten

dent au centre de la terre, puifqu'en quel- LEMMES. que endroit de la terre qu'ils foient fufpendus, ils s'arrêtent toûjours au même point, & tombent toûjours en ligne droite au centre de la terre.

COROLLAIRE III.

D'où il eft aifé de connoître que tous les corps, ou poids ne font effort, ou effet fur les machines, que fuivant la ligne droite & perpendiculaire, ou qui tend au centre de la terre, que l'air n'empêche pas leurs effets, à moins qu'il ne foit violenté par les vents, ou autres causes.

COROLLAIRE IV.

Il eft par-là facile à comprendre qu'un corps pouffé en l'air ou autrement, fuit la ligne de direction, de la même maniere qu'elle lui a été imprimée, foit par un point ou par plufieurs, qui en reçoivent tout l'efle pouffer de côté ou d'autre, fui

fort pour

vant cette ligne de direction.

COROLLAIRE V.

Il fuit encore que tous les efforts ou impreffions, qui fe font dans les machines font faites & imprimées fuivant une ligne de direction, laquelle change fuivant le changement & l'impreffion qu'elle reçoit

LEMMES.

FIG. I.

LEMME III.

Les poids ou corps tombans, tombent per pendiculairement & en ligne droite au centre de la terre.

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Ue l'on confidere encore ce même poids A, le fil où la ligne de fufpenfion AB, fera droite & perpendiculaire ou tendante au centre de la terre, puifque le poids mis en mouvement, s'arrête toûjours au même point: or la ligne de direction A C, eft droite & la même que A B, le poids tombant fuit cette ligne fuivant la précédente; il en feroit de même de tout autre corps pefant: donc les poids tombans, tombent perpendiculairement en ligne droite au centre de la terre.

COROLLAIRE I.

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Si l'on fe fert des termes ordinaires des Ouvriers, le poids A mis en mouvement tend au centre de la terre, & cherche le repos étant fufpendu. Il le cherche de même en tombant, lorfqu'il eft élevé ou pouffé en l'air.

COROLLAIRE II.

Il fuit auffi de-là que tous les corps ten

dent au centre de la terre, puifqu'en quel- LEMMES. que endroit de la terre qu'ils foient fufpendus, ils s'arrêtent toûjours au même point, & tombent toûjours en ligne droite au centre de la terre.

COROLLAIRE III.

D'où il eft aifé de connoître que tous les corps, ou poids ne font effort, ou effet fur les machines, que fuivant la ligne droite & perpendiculaire, ou qui tend au centre de la terre, que l'air n'empêche pas leurs effets, à moins qu'il ne foit violenté par les vents, ou autres causes.

COROLLAIRE IV.

Il eft par-là facile à comprendre qu'un corps pouffé en l'air ou autrement, fuit la ligne de direction, de la même maniere qu'elle lui a été imprimée, foit par un point ou par plufieurs, qui en reçoivent tout l'effort pour le pouffer de côté ou d'autre, fuivant cette ligne de direction.

COROLLAIRE V.

Il fuit encore que tous les efforts ou impreffions, qui fe font dans les machines, font faites & imprimées fuivant une ligne de direction, laquelle change fuivant le changement & l'impreffion qu'elle reçoit

CHAPI- dans fes mouvemens, & différentes actions TRE PRE- des machines qui tournent ou qui agissent différemment.

MIER.

CHAPITRE PREMIER. DES EQUILIBRES.

L

AVERTISSEMENT.

'On ne peut fe difpenfer d'admettre les équilibres, pour une , pour une infinité de chofes, c'eft ce qui a obligé les Auteurs qui en ont écrit, d'en prouver la néceffité; à quoi ils fe font plus attachez qu'à les expliquer dans leurs origines, & comment ils fe font. La plupart les ont fuppofez connus,& d'autres les ont expliquez d'une maniere fi relevée & fi compofée, que leurs Ouvrages font auffi difficiles à développer que les équilibres mêmes,particulierement pour ceux qui ne font pas profonds dans la Géométrie; & il ne leur paroît pas, que l'on puiffe tirer avantage de ces explications compofées, pour les machines ou l'utilité publique; cependant comme ces équilibres font plus étendus, plus difficiles & plus utiles qu'ils ne paroiffent d'abord: on ne sçauroit trop s'y attacher ni les expliquer trop fim

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