z. Votum Deipara Virgini ad Sa- M. A. eram Domum Lauretanam. Perufia BONCIA1603. in-4°. C'est une autre piece de RL.

vers.

3. Epiftola. Perufia 1603. in-8°. It. Editio 22. Marpurgi 1604. in-8°. pp': 427. Cette édition eft divifée em quatre parties. It. Epiftolarum volumen primum, libri x11. Perufia 1614in-8. pp. 783. Cette nouvelle édition donnée par Bonciari eft fort augmentée. Il a mis dans le titre, que c'eft le premier volume, parce qu'il avoit deffein d'en donner un fecond; mais fa mort arrivée quelque temps. après ne lui en a pas laiffé le loifir. Il y a à la tête de chaque Lettre un Sommaire de la façon de Fioramon

ti.

4. Idyllia Selectarum Epiftola. rum Centuria nova, cum decuriis duabus, & opufculis decem varii argumenti. Perufie 1607. in-12. Les pieces. ajoutées ici font differens Poëmes. de Bonciari, à qui ces fortes d'Ouvrages ne coutoient pas grand' chofe, & qui les compofoit à la promenade, à table, & à fes heures perdues. Les Lettres font écrites avec

M. A. élegance, mais elles font entiereBONCIA- ment vuides de chofes, & il n'y a prefque rien à apprendre.

RI..

5. Oedipus, five de Bello Litteratorum lufus. Gratulatio extemporanea ad Silv. Aldobrandinum. Silva Epigrammatum. Hieropylus, Carmen de Sacris foribus à Clemente VIII. patefactis.. Perufia in-8°. La premiere piéce de ce Recueil a été réimprimée avec. plufieurs changemens & additions, fous le titre fuivant.

6. Padagogomachia, five de bello. Litteratorum libri Oto. M. Antonius Bonciarius ludebat in Collegio Augusto. S. Bernardi per ferias Autumnales. Item Sylva Epigrammatum. Perufia:

1611. in-8°.

7. M. Antonii Bonciarii Eftaticus, five de Ludicra Poëfi Dialogus. Prima pars in tres diftinéta libellos. Perufia 1607. in-8°. It. Ibid. 1615. in-8°.. Bonciari a ajouté dans cette édition l'Ouvrage intitulé: Pro Poëmate Ludicro Apologia tribus expofua difquifitionibus per Epiftolam. C'eft une Réponfe aux critiques que l'on avoit faites de fon Poëme de bello Litteratorum.

8. Aus

RI.

8. Aurelii Urfi, Maphai Barbari- M. A. vi, Claudii Contuli, Joannis Baptifta BONCIALauri, Vincentii Palettarii, M. Antonii Bonciarii, Academicorum Infenfatorum Carmina. Perufia 1616. in16. pp. 238. On ne voit ici de Bonciari, que trois Idylles, & deux Let-* tres en profe, depuis la p. 227. jufqu'à la p. 238.

9. Triumphus Auguftus, five de Sanctis Perufia tranflatis libri 1v. Perufia 1610. in-12. C'eft un Poëme.

10. Oratio in funere Joannis Vincenti Hondedai. Perufia 1605. in-4°. Ce difcours fut prononcé le 3. Mars de cette année 1605.

11. Oratio in Exequiis P. Thaddai Generalis Ordinis Eremitarum S. Augulini. Perufia 1605. in-4o.

12. Seraphidos libri tres, aliaque p. Poëmata. Perufia 1606. in-12. Le Poëme, qu'il a intitulé Seraphis, roule fur l'indulgence de la Portioncule.

13. Grammatica. Perufia 1600. in8°. Cette Grammaire Latine, qu'il compofa pour l'ufage de fes difcia été imprimée un grand non

ples,

bre de fois.

Tome XXXII.

P

RI.

M. A.

14. Trafymenus, five illuftrium exemBONCIA- plorum Decades due. Perufia 1641. in12. tomus 2. continens tres alias Decades. Ibid. 1648. in-12. Cet Ouvrage ne parut que long-temps après fa mort par les foins de Marc-Antoine Bonciari le jeune, fon Neveu.

V. Auguftini Oldoini Atheneum Auguftum. Ce qu'on y trouve fur la vie de Bonciari eft fort exact; mais le detail de fes Ouvrages eft extrêmement confus. Jani Nicii Erythrai Pinacotheca 1. Ludovici Jacobilli Bibliotheca Umbria.

F. DE MAU

CROIX.

FRANÇOIS DE MAUCROIX.

FRA

RANCOIS de Maucroix naquit à Noyon le 7. Janvier 1619. On l'envova de bonne heure à Paris pour y faire fes études, & il y brilla dans tout le cours de fes Humanités.Senfible dèslors aux charmes de la Poëfie, il ne lui manqua pour devenir un très-bon Poëte de profeffion, que d'être né moins ennemi du travail.

La fituation de fa famille l'obli

gea, un peu malgré lui, à fe faire recevoir Avocat, & à frequenter le Barreau. Il plaida cinq ou fix fois avec fuccès: mais, quoiqu'il eût une grace infinie à parler, fa timidité naturelle, & l'horreur qu'il avoit pour la chicane le degoûterent bientôt de cette profeffion. Enfin ne pouvant resister à l'ardeur qui le portoit vers les Belles-Lettres, il en fit fon unique occupation, & fe livra tout entier au plaifir de faire de vers.

On voulut dans ce temps-là l'en-' gager à fe marier: fur quoi il fit l'Epigramme fuivante.

Ami, je vois beaucoup de bien
Dans le parti qu'on me propofe;
Mais toutefois ne preffons riens
Prendre femme eft étrange chofe,
Il faut y penfer meurement.
Gens fages, en qui je me fie,
M'ont dit que c'est fait prudemment,
Que d'y fonger toute la vie.

Il fe regla tellement fur cette ma-
xime, que lorfqu'on s'y attendoit le
moins il prit le parti de l'Eglife.
Un Canonicat de l'Eglife de Reims,

F. DE

MAU

CROIX.