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J. J. SCA-la Critique, dit un jour à son fils; qu'affurément le Diable étoit auteur de cette forte de fcience.

LIGER.

47. Elenchus Tribarefii Nicolai Serarii. Item Serarii delirium fanaticum, quo Effenos Monachos Chriftianos fuiffe contendit. Franek. 1605. in-8°. It. Arnhemii 1619. in-4°. Ít. dans un Recueil donné par Jacques Triglandius, fous le titre de Trium Scriptorum illuftrium de tribus Judæorum fectis Syntagma. Delphis 1703. in-4°. deux tomes. Il y a bien de la vivacité & beaucoup d'érudition dans cet Ouvrage.

48. Epiftola omnes. Lugd. Batav. 1627. in-8°. It. Francofurti 1628. in-8°. Ces Lettres ont été publiées par Daniel Heinfins. Morhof dit qu'elles font remplies de chofes curieufes, que l'on y trouve divers jugemens fur plufieurs favans, que le ftile en eft familier, mais élegant, & que tout y brille fans affectation. J'ajoute que fa malignité & fon efprit critique y paroît en plufieurs. Nous apprenons de la lettre 141. de Voffius qu'il y avoit écrit bien des chofes contre Meurfins, dont le nom a été omis dans l'impreffion, en y

fubftituant un Afterifque. M. Colo-J. J. SCAmiés dit, que Patin l'avoit affuré, LIGER. que le P. Petau au lit de la mort lui avoit declaré, que s'il eût vû, avant que d'écrire contre Scaliger fes divines Epitres, (ce font fes termes) il ne l'auroit jamais attaqué.

49. Notitia Gallia. Parmi les Opufcula Varia. It. à la fuite d'une differtation de Jean Grangier, intitulée: Differtatio de loco ubi victus Attila fuit olim. Paris 1641. in-8°. It. à la p. 891. de l'édition des Commentaires de Cefar donnée par Arnold Montanus. Amftelod. 1661. in8°.

so. Tumulus & Elogia Claudii Puteani, Senatoris Parifienfis, Autore Papirio Maffone, & Jofepho Scaligero. Parif. 1607. in-4°.

51. Scaligerana. Hage Comit. 1666. in-8". It. Editio altera. Colonia 1667. in-12. It. Avec le Scaligerana prima. Voici l'Origine de cet Ouvrage, telle qu'elle eft rapportée par M. de la Monnoye dans fes notes fur les Jugemens des Savans de Baillet. Jean & Nicolas de Vaffan fils de M. de Vaffan ficur de Remi-Mefnil,& de

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LIGER.

J.J. SCA-Perrette Pithou, fœur de Pierre & François Pithou, morte fur la fin de 1604. à Geneve, où elle s'étoit retirée dès l'an 1572. étant allé faire leurs études à Leyde, y voyoient affidûment Jofeph Scaliger, & recueilloient avec foin tout ce qu'ils lui entendoient dire de Curieux. A leur retour en France, où ils abandonnerent le Calvinifme, pour eme braffer la Religion Catholique, ils communiquerent leurs Recueils à Meffieurs Dupui. Ceux-ci les firent voir à M. Sarrau, qui en laiffa une copie à fon fils Ifaac, des mains duquel ils pafferent en celles de Daillé le fils, qui pour s'en rendre l'ufage plus commode, en rangea les articles felon l'ordre Alphabeti

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que. Enfuite de quoy Ifaac Voffius, qui étoit alors à Paris, en ayant eu communication, fit imprimer l'Ouvrage à la Haye. Mais il ne fait gueres d'honneur à Scaliger. Les Vaffans n'y penfoient pas, quand ils ont recueilli tant de mauvaifes paroles de la bouche de ce grand homme. Il y en a de fales, de baffes, de groffiexes, & même d'injurieufes à la repu

A

cation des honnêtes gens, fur lef- J. J. S¤Aquelles il falloit paffer l'éponge, & LIGER. n'en pas laiffer la moindre trace dans la memoire des hommes. Le refte n'est pas fort exquis. Il paroît peu de difcernement, & encore moins d'équité dans les divers jugemens que Scaliger porte de la plûpart des Auteurs tant anciens que Modernes. L'Orgueil, l'arrogance, & le venin d'un Pedant outré y regnent depuis la premiere feuille jufqu'à la derniere. Il y a des endroits foibles en matiere d'érudition, & quelques-uns qui marquent fon peu de reflexion. C'eft le juge ment qu'on en fait dans les Mélanges de Vigneul-Marville, jugement, qui eft entierement conforme à la verité.

52. Prima Scaligerana, nufquam antehac edita, cum Præfatione T. Fa bris quibus adjuncta & altera Scaligerana quam antea emendatiora, cum notis cujufdam V. D. Anonymi. Groninga 1669. in-12. It. Colonia 1695. in-12. François Vertunien, de Poitiers, Medecin de Meffieurs Cha reignier de la Roche-Pozay, ayant ca

J. J. SCA-occafion de connoître Jofeph Scali LIGER. ger dans le temps que ce favant homme demeuroit chez eux, fe fit une coûtume d'écrire pour fon utilité particuliere les chofes pleines d'érudition qu'il lui entendoit dire. Les Cayers qu'il en laiffa, demeurerent plufieurs années après la mort enfevelis dans quelque cabinet obfcur, d'où ils furent enfin tirés par un homme de Lettres, Avocat à Poitiers, nommé M. de Sigogne. C'est lui, qui ayant acheté ce Recueil, le fit imprimer fous le titre de Scaligerana prima, lui confervant par-là le rang de fon ancienneté. Enforte que le précedent Scaligerana, quoique publié trois ans auparavant n'a été depuis appellé par rapport à celui-ci que Scaligerana fecunda. Celui dont il s'agit ici eft tout en Latin, au lieu que l'autre eft meflé de Latin & de François. Tanegui le Fevre en ayant eu communication, avant qu'il fûr imprimé, y ajouta à la priere de Sigogne quelques notes & une preface; le tout en Latin. Les Remarques Françoifes fur le Scaligerana

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