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destiné pour la colonie, furent obligés de recevoir des étrangers et des aventuriers, qui se présenterent pour y aller habiter. L'unique avantage qu'on tira de cet établissement, fut que ceux du peuple, qui refuserent d'y être compris, n'oserent relever l'affaire du partage des terres.

An

Une peste affreuse désola en ce temps là la ville et la campagne. Un nombre de Rome infini de peuple, plusieurs sénateurs,

et les deux consuls même, P. Servilius et L. AEbutius, en moururent. Les Volsques et les Eques, croyant remporter de grands avantages sur les Romains, s'ils les attaquoient dans de telles conjonctures, recommencerent la guerre, sous le consulat de L. Lucretius Tricipitinus, et T. Veturius Geminus. Ces deux magistrats ne furent pas plutôt élevés à cette dignité, qu'ils se mirent en état de s'opposer aux courses des ennemis. Mais comme ils

* Oros. 1. 2 C. 12.

290.

291.

1

An

de Rome

201.

ne pouvoient pas tirer beaucoup de secours d'une ville où la peste venoit de faire de si grands ravages,* ils appellerent à leur secours les Latins et les Herniques, alliés du peuple romain. Ils se mirent à leur tête, et combattirent avec tant de courage, que les ennemis furent défaits en trois batailles différentes.

Tit. Liv. lib. 3, cap. 8.

FIN DU LIVRE TROISIEME.

TABLE

DES MATIERE S.

A

ANCUS-MARTIUS, quatrieme roi de Rome, suc-

de

cede à Tullus-Hostilius, 1. 1, pag. 109. Ca-
ractere de ce prince, ibid. Il établit des céré-
monies qui devoient précéder les déclarations
guerre, ibid. et suiv. Il combat les Latins,
les défait, ruine leurs villes, en transporte les
habitans à Rome, et joint leur territoire à ce-
lui de cette capitale, p. 111. Sa mort, ibid.
APPIUS CLAUDIUS s'oppose avec vigueur à l'avis
proposé d'abolir les dettes du peuple, 1. 1, p.
149 et suiv. Il est fait consul, p. 159. Il ne
ménage point le peuple, p. 160. Sa harangue
au sénat, pour l'empêcher de traiter avec les
mécontens, ibid. Il prend la défense de Corio-
lan, l. 2, p. 271 et suiv. Son avis au sujet du
partage des terres, 1. 3, p. 368.
APPIUS CLAUDIUS, deuxieme du nom, est élevé

au consulat sans sa participation, 1. 3, p. 407.
Son caractere, ibid. Il s'oppose vigoureusement
à la publication de la loi pour les assemblées

par tribus; la loi passe malgré son opposition,
p. 410 et suiv. Sa sévérité envers les soldats
qui avoient refusé de combattre sous ses ordres,
p. 427 et suiv. Il s'oppose au partage des terres,
p. 431. Il est cité par les tribuns devant l'as-
semblée du peuple : il s'y présente avec digni-
té, puis il finit volontairement sa vie, p. 435

et suiv.

AUGURES; leur établissement, I. 1, p. 79 et suiv.

B

BRUTUS (Lucius Junius); pourquoi surnommé
Brutus, 1. 1, p. 127. Il jure d'exterminer les
Tarquins et d'abolir la royauté, p. 129. Il est
élu premier consul, p. 131 et suiv. Il fait mou-
rir ses propres enfans, qui avoient entrepris de
rétablir Tarquin, p. 133. Il est tué dans une
bataille contre les Tarquins, p. 134.
BRUTUS. Un autre Lucius Junius, prend le sur-
nom de Brutus, et se fait chef du peuple ré-
volté sur le mont sacré, 1. 1 , P. 200 et suiv.
Sa réponse aux députés du sénat, p. 203 et
suiv. Il demande la création des tribuns du
peuple, et il l'obtient, p. 216. Il est créé tri-
bun, p. 220. Il continue d'entretenir la mésin-
telligence entre le sénat et le peuple, 1. 2, p.
224 et suiv. Il anime le peuple à la perte de
Coriolan, p. 234 et suiv. Il fait condamner ce
patricien à un exil perpétuel, p. 300.

C

CAPITOLE, bâti par Tarquin le superbe, 1. 1
P. 126.

SP. CASSIUS VISCELLINUS; son caractere,

p. 352. Il aspire à la royauté : moyens qu'il
emploie pour y parvenir, ibid. Il propose le
partage des terres conquises, p. 354 et suiv. Il
est condamné à mort, p 371.

CENTURIES, établies sous le regne de Servius Tul-
lius, l. 1, p. 116 et suiv.

1.

CHEVALIERS; établissement de cet ordre, 1. 1,

p. 87. Leur nombre déterminé à trois cents
ibid. Leurs fonctions, ibid. Leur nombre aug-
menté de quatre cents par le dictateur Manius
Valerius, p. 176.
COLLATINUS, mari de Lucrece, jure de venger
l'honneur et la mort de cette généreuse épou-
se 1. 1 , p. 130. Il est fait consul avec Bru-
tus, p. 131. Il est déposé du consulat et banni
de Rome, p. 133.

CONSULS. Établissement de cette dignité, l. 1,
P. 131.

CORIOLAN, Caius Marcius, pourquoi surnommé

Coriolan, 1. 2, p. 240. Son caractere, ibid.
et suiv. Il se déclare hautement contre les en-
treprises des tribuns, p. 241. et suiv. Il est ci-
té devant l'assemblée du peuple, et il refuse

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