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PH. DE tilité. Cette jeune fille, qui avoit de la memoire & de l'efprit, les BORCH. avoit fort bien apprifes, & les employoit contre ceux qui vouloient la ramener; enforte qu'il ne leur étoit pas poffible de réfoudre fes difficultez. Limborch fut invité en 1694. à la voir, & n'eut point de peine à la faire revenir, après quelques entretiens qu'il eut avec elle, en employant la methode dont il s'étoit fervi avec Orobio, & qui con. fiftoit à prouver d'abord la verité de l'Hiftoire & de la Doctrine du Nouveau Teftament, & à faire voir enfuite la liaison qu'il a avec l'Ancien. Il décrivit lui-même la maniere dont il s'y prit dans une Let"tre à M. Locke, dont Jean de Goede donne le précis,

9. L'infaillibilité & le droit de juger des Controverfes de la Foi prétendus par l'Eglife Romaine, difcutez entre Simon Epifcopius & Guillaume Bom, Prêtre Catholique, ( en Flamand) Rotterdam 1687. in-8°. Limborch est P'éditeur de cet Ouvrage d'Epifcopius.

10. Hiftoria Inquifitionis ; cui fub

Jungitur Liber Sententiarum Inquifitio- PH. DE nis Tholofane ab anno 1307. ad 1323. LIMAmftelodami 1692. in-fol. Un vo- BORCH, lume manufcrit original des Sentences prononcées par l'Inquifition de Toulouse, étant tombé entre les mains de Limborch, il y trouva des chofes fi curieuses, qu'il entreprit de le publier comme une piece utile pour entendre l'hiftoire du tems où ces Sentences avoient été renduës. Cela lui donna occafion de rechercher l'origine & la jurifprudence de l'Inquifition. Il les a tirées des Ouvrages même des Inquifiteurs, & les a expliquées en quatre Livres, qu'il a mis à la tête de ce volume.

11. Dix-fept Sermons fur differens Textes. Par Simon Epifcopius, avec la vie de l'Auteur par Philippe de Limborch. ( en Flamand) Amfterdam 1693. in-4°. Cette vie d'Epifcopius a été réimprimée dans une édition Flamande de tous les Sermons d'Epifcopius faite à Amfterdam en 1693. in-fol. Un des amis de Limborch la traduite en Latin, & elle a été imprimée en cette Langue à Amfterdam 1701. in-8°. Comme cette tra

PH. DE duction s'eft faite fous fes LIM

il

yeux, y aajoûté plufieurs chofes qui ne font BORCH, point dans l'Original Flamand,

12. Defenfio contra Joannis van der Waeyen iniquam criminationem. Amftelodami 1699. in-8°. It. dans la troifiéme édition de la Theologie Chrétienne, 1700. Limborch entreprend dans ce Livre de fe défendre contre les accufations que van der Waeyen avoit intentées contre lui, principalement à l'occafion de François Burman, Profeffeur en Theologie à Utrecht, dont Limborch avoit dit dans fa Theologie Chrétienne, qu'il avoit copié Spinofa fans jugement, ce que van der Waeyen avoit traité de calomnie.

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13. Inftructions pour les mourans Moyens pour les préparer à la mort. Avec un Difcours fur la mort de Jean Ovvens, Miniftre des Remontrans à Gouda ( en Flamand) Amfterdam 1700. in-8°. L'Eloge de Jean Ovvens mort le 19. Juin 1664. avoit déja été imprimé la même année in-4°.

14. Commentarius in Acta Apoftolorum & in Epiftolas ad Romanos & ad Hebræos, Roterodami 1711, in-fol,

Le Commentaire fur l'Epître aux PH. DE Romains a été traduit en Flamand LIMen partie par l'Auteur & en par- BORCH. tie par Jean de Goede fon parent, Miniftre Remontrant d'Amfterdam, & a été imprimé en cette Langue dans cette Ville en 1725. in-4°. La traduction Flamande des deux autres Commentaires a été auffi imprimée la même année.

V. fon Eloge par Jean le Clerc. Amftelod. 1712. in -4°. Adriani à Cattenburgh Bibliotheca Scriptorum Remonftrantium. Amftelodami 1728. in-8°..

ANTOINE PARENT.

NTOINE Parent naquit à A. PA-
Paris le 16. Septembre 1666. RENI.

A Paris

d'une famille originaire de Chartres; mais fon pere, fils d'un Avocat au Confeil, étoit né à Paris.

Il n'avoit pas encore trois ans, lorfqu' Antoine Mallet, oncle de fa mere & Curé du bourg de Leves près de Chartres, le prit chez lui, & fut fon Précepteur.

RENT.

A. PA- Il lui apprit entre autres chofes les premieres Regles de l'Arithmetique, mais comme il n'en fçavoit pas davantage en cette forte de fcience, il ne put l'y conduire plus loin. Le jeune éleve, qui avoit du goût pour cette étude, ne s'en contenta pas, & il fallut lui donner des Livres, qui lui en appriffent davantage. Mais comme il n'y avoit que des regles fans démonftrations, il tâcha de trouver des preuves par lui-même, & réuffit à quelques-unes. A l'âge de 13. ans il avoit déja rempli d'une efpece de Commentaire toutes les marges d'un Livre d'Arithmetique.

Ce que fon oncle eut le plus de foin de lui apprendre, fut la religion & la pieté, & fes leçons fructifierent au-delà de fes efperances. M. Parent a toujours vêcu dans une pratique non-feulement exacte, mais encore auftere du Chriftianisme.

A quatorze ans, il fut mis en pension chez un ami de fon oncle, qui régentoit la Rhetorique à Chartres. Il fe trouva dans fa chambre

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