ou FIG. Il positive, & l'autre négative; 1°, on tirera la ligne CD égale à la moitié de la ligne representée par d dans les Problèmes Car + AD=CD/+{d) + CA ou CE, OU VDC? + DE CE, ou CD + DE’ (Vidd +bb) + CD (+{d); ainsi DB =*=+ +ļdvdd + bb ; & pour la seconde formule, il faut prendre la racinę négative du côté de DA, & l'on aura x =- DA=-DC (-40) CE(-Vidd + bb); & la positive x = + DB = + CB ou + CE(+Vidd +66) -CD (-1d). Pour trouver les valeurs des deux racines de la troisiéme & de la quatrieme formule, 1°, il faut faire le diametre AB de la demi circonference AEB=d; ainsi CA ou CE ou CB ={d. 2°. Il faut élever BF perpendiculaire sur A B à l'ex. tremité B; & faisant BF =b, mener par F la ligne Fe parallele à BA. 3° Abaisser par le point E où elle rencontre la demi circonference, la perpendiculaire ED au diametre qui le rencontrera en un point D; AD sera la premierę racine positive de la troisiéme formule ; D B sa* seconde racine positive. De même AD fera la premiere racine négative de la quatriéme formule, & DB la 2“ racine négative. Car x= AD= AC(+ d) + CD ou + V CE? (+Vidd bb);&x= +DB=+CB ( +įd) - CD ou - Vce' - ED' (- Vidd — 66). Pour la quatrième formule, la premiere racine négative est x=-AD=-CA (id)-CD ou - VoE – ED(Vidd — bb); & la seconde racine négative x =- DB CB(-10) + CD (+vidd 66). ED 2 } + R E MAR OU E. 295. Quand dans la resolution des deux dernieres formules BF (b) surpasse CB (įd) la parallele FE au diametre AB (6) 2 ne peut pas rencontrer la demi - circonference; & dans ce cas le Problême est impossible, c'est à dire il renferme con-. tradicion; ce qui fait voir le parfait raport de l'Analyse à la Geometrie; car dans ce cas où b surpassed, bb furpasse idd; & Vidd — bb est une grandeur imaginaire ; ainsi dans ce cas les deux racines de la troisiéme & de la quatrième formule sont imaginaires. Dans le cas où BF(b)=CD(d), la parallele FE ne rencontre la demi-circonference qu'en ce point E, d'où menant la perpendiculaire ED (6), elle tombe au centre C; alors les deux racines sont égales, & valent chacune ACED); dans ce cas vidd – bb=0; & chaque racine est égale à įd. EXEMPLE I 1. 296. ABDE est un quadrilatere inscrit dans un cercle, pour y Fig. III. trouver des triangles semblables qui fassent découvrir les Supposant à present Ae=a, AB=b, BD=1, DE SIT üj litez, on trouve AD * BE (ef) = AER BD (ac) + ABX DE (bd); c'est à dire qu'en tout quadrilatere inscrit au cercle , le rectangle des diagonales AD * BE(ef), eft égal à la somme des rectangles des côtés opposes AE BD+ AB x D E (ac+bd), qui est une proprieté de ce quadrilatere qui sert dans la trigonometrie. EXEMPLE II I. fic. IV. PARTAGER ARTAGER une ligne donnée AB (4) en deux parties AC, 297 CB, en forte que la Partie AC soit moyenne proportionelle entre la ligne entiere AB & la partie CB. Soit la partie inconnue que l'on cherche AC=x, ainsi CB=a— *;& par les conditions du Problême l'on aura AB(a). AC (*) :: AC (*). CB ( a - *); d'où l'on déduira l'équation aa ax = xx, Oll xx + ax On trouvera la valeur positive de x=- =-a+Vaa + aa, ou - 1a+Vaa, en faisant (fig. 2.) CD= a, la perpendiculaire De = a; traçant du centre C avec l'hypothenuse CE prise pour rayon l'arc BE, & prolongeant CD jusqu'à l'arc en B, car DB sera =x=+CBou+CE(+Vaa+aa) - CD (-a)= AC (fig. 4.) que l'on cherchoit. AVERTISSEMENT. Ces Exemples fuffisent pour faire voir l'usage de l'Analyse dans la Geometrie simple ; il sera plus utile de faire voir l'usage de l'Analyse dans les sciences Physico-mathematiques qui servent à perfectionner les Arts, & dans la Geometrie composée, c'est à dire, dans la science des lignes courbes. SECTION II. les Arts. de jetter les Bombes. Principes que l'on suppose pris des traités du mouvement. DEFINITIONS. I. 298. On supposera la masse du mobile =m, sa vitesse = v, la longueur parcourue El, le temps employé à parcourir cette longueur = t. =t. Quand il y aura differentes masses, vitesses, longueurs, temps,.on marquera les masses differentes par des m differentes, & de même les vitesses, les lon. gueurs & les temps. II. 299 La quantité du mouvement est le produit de la masse par la vitesse, c'est à dire mu; mais pour ne pas multiplier les difficultés, on ne considerera dans la suite qu'un même mobile ; ainsi la quantité ou la force du mouvement sera sa vitesse. III. 300. Le mouvement égal ou uniforme est celui dont la vitesse demeure la même pendant la durée du mouvement. Le mouvement acceleré est celui qui à chaque instant de sa durée reçoit une nouvelle augmentation de vitesse ; le mouvement retardé, celui qui perd à chaque instant une partie de la vitesse qu'il avoit : Le mouvement uniformement ou également acceleré ou retardé, celui qui à chaque instant reçoit une égale augmentation ou perd une égale quantité de la vitesse. Comme on ne parlera ici que du mouvement acceleré ou retardé de cette derniere maniere , on le nommera simplement mouvement acceleré ou retardé. + velocita t=3 I= 12 US4 T= 6. SUPPOSITIONS QU'IL FAUT SE RENDRE FAMILIERES. I. longueur parcourue divisée par le temps employé à la par courir, u= şi par consequent t=,&l= tu. differens, V. u:: :: Lt.IT; &T.t:: :: Lu. IV :: 4. & L.L::TV .tu ::.*. T.t, ce qu'il faut bien remarquer, & que Lt=IT. remarquer, & que Lu=IV. II. Sur la pesanteur. qu'un corps pesant en descendant librement depuis le repos, le corps pesant acquiert pendant chaque inftant de sa chute , fe conservent entiers dans les instans suivansde la chute, pendant lesquels le même corps en acquiert toujours de nouveaux. De sorte que partageant la durée de la chute en trois temps égaux, dont chacun soit =t, le premier degré de vitesse s'acquiert depuis le repos jusqu'à la fin de it, & il est tout acquis à la fin de it, & il demeure entier dans les deux temps fuivans ; pendant le fecond temps le corps pesant acquiert un second degré de vitesse égal aur premier, & ce second degré est tout acquis à la fin de at; & le mobile a deux degrés de vitesse acquise à la fin de 2t. Le troisiéme degré de vitesse s'acquiert pendant le troisiémie tenips, & il est tout acquis à la fin de 3t, & alors le corps pesant a trois degrés de vitesse acquise. vitesse que |