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Les Savans ont tort d'étaler leurs fentimens au Public, fans en donner des preuves. 411 Vigneul-Marville coupable de la même faute dans la cenfure qu'il fait du Voyage du Monde de Descartes. Critique deftituée de preuves, facile à faire, & plus facile à détruire. 413 Telle eft la cenfure que Vigneul-Marville a fait des Caractères de ce Siècle. 414 & suiv. ART. II. Quel est le fens de ce paffage du Livre de la Bruyere, Si on ne goute point ces Ca◄ ractères, je m'en étonne ; & fi on les te, je m'en étonne de même. 418 Si c'eft uniquement à l'inclination que les hommes ont à la médifance qu'on peut attribuer le fuccès des Livres Satyriques. 421,

gou

422

D'où vient l'estime qu'on a fait & qu'on fait encore du Catholicon d'Espagne. 424, 425 Pourquoi bien des Libelles compofés contre le Cardinal Mazarin & durant la derniére guerre, finie en 1697, font tombés dans l'oubli 425, 426

quel cas on peut dire que l'eftime générale qu'on fait d'une Satyre, ne vient que de la malignité des hommes. 427 Que l'approbation que les Caractères de ce Siécle ont dans le monde, ne peut pas être attribuée à cette malignité pour plufieurs rai fons. 428 & fuiv. ART. III. Des Portraits répandus dans le Livre de la Bruyere. Ce qu'en penfe Vigneul Marville.

432 Digreffion fur la quantité de méchans Livres qui fe font tous les jours à Paris & ailleurs. Quelle est la cause de ce défordre. 440 &

ART. IV. La plupart des Portraits qu'on trouve dans le Livre de la Bruyere ne conviennent à perfonne en particulier. Si l'on peut les condamner à caufe de cela.

443 & fuiv.

On n'a aucun droit de dire que ces Portraits repréfentent certaines perfonnes, lorsqu'ils ne les défignent pas par des traits qui leur conviennent uniquement. Ce que dit fur cela l'Abbé de Villiers, 447, 448 On ne peut blâmer ces fortes de Portraits fans blâmer Théophrafte & Moliere. 450 ART. V. Si l'on peut condamner les Portraits de la Bruyere par la raison qu'ils font trop chargés. ART. VI. La Bruyere accufé injuflement d'avoir dit qu'il n'avoit eu qui que ce foit en vue dans fes Caractères. 452, 453 ART. VII. Qu'ily a dans le Livre de la Bruye re, des Caractères perfonnels, qui conviennent à certaines perfonnes.

451, 452

La Bruyere rend justice au mérite des perfon

456

nes qu'il a voulu peindre.

458

On le voit par le Portrait qu'il a fait de Santeuil, Chanoine de S. Victor, excellent Poëte Latin.

Et

458 & fuiv.

par celui qu'il nous a donné de la Fontaine. 461,462 Ce que la Fontaine a eu de commun avec Vir

462

gile. Pour bien peindre les hommes, il en faut dire du bien & du mal.

463

464

Ce qui diftingue l'Hiftoire d'avec le Panegyrique. Si Menalque dont il eft parlé dans les Caractères de ce Siècle, eft le feu Comte de Brancas; qui doit être taxé de l'avoir deshonoré

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Ménage ou la Bruyere.

465 & fuiv. ART. VIII. S'il y a quantité de chofes hors d'œuvre dans les Caractères de ce Siécle. 47 Il n'eft pas facile de le décider.

473 Si la Bruyere s'eft engagé à n'inférer dans fon · Livre que ce qui peut diftinguer notre fiècle des autres fiécles. Ibid. Peindre un fiècle par des chofes qui ne conviennent à aucun autre fiècle, deffein chimérique. 474,475 ART. IX. Qu'il n'eft pas fort aifé de compren dre que l'efprit de difcernement est très-rare.

i que

478 On le prouve par le raifonnement même que fait Vigneul- Marville pour montrer l'efprit de difcernement n'est pas fort rare. 479, 480 ART. X. Si la Bruyere s'eft contredit dans La premiére réflexion des Caractères de ce Siécle. 481 & fuiv.

Si la Science des Maurs a été entiérement

épuisée par les Anciens.

ART. XI. Ce que c'est que ftyle.

484 485,486

Il y a peut-être autant de ftyles que d'Ecri

vains.

487

488

Le même Ecrivain n'a pas toujours le même Style. Ce qui contribue le plus à la différence des ftyles, c'est le different ufage des particules destinées à lier le difcours. 489

Réflexion curieufe qu'a fait fur cela un Philofophe Anglois.

489, 490 Ce que c'est que n'avoir point de ftyle. 491,

492

ART. XII. Que Vigneul- Marville écrit trop mal pour pouvoir juger définitivement que la

Bruyere

493

Bruyere n'écrit pas bien. ART. XIII. Si la Langue Françoife a banni entiérement les tranfpofitions de la Profe, & ne les reçoit que par néceffité dans la Poë499 & fuiv. 1. Il y a des Tranfpofitions, autorifées par rufage.

fie.

2.

502

Il y a des Tranfpofitions très-propres à dé gager le difcours, & qui par cela même font néceffaires. 504 3. Les Tranfpofitions ont bonne grace dans des Difcours d'un ftyle vif, & fur tout lorf qu'ils doivent étre récités. 507 Tranfpofitions quelquefois très-élégantes tant en Profe qu'en Vers, felon le P. Bouhours.

510

514

Il y a, felon Vaugelas, des Tranfpofitions qui ont fort bonne graec. ART. XIV. Pourquoi l'on ne doit pas défefpé rer de voir mettre au jour les Entretiens des Porteurs d'eau & des Vendeufes d'herbes.

Ibid. ART. XV. Si Menage ou les Compilateurs du Menagiana ont bien fait de décider que perfonne n'avoit trouvé la jufteffe d'expreffion qui paroit dans les Caractères de la Bruyere. 516 ART. XVI. Si c'est bien définir la Pruderie que de dire qu'elle eft une imitation de la Sagefle. 507 & fuiv. Que les comparaifons dont fe feri la Bruyere pour éclaircir cette propofition, ne font ni obfcures, ni inutiles. Si la Bruyere eft trop diffus en un endroit de fon Livre ce n'est pas à dire qu'il le foit par tout ailleurs.

A a 3

521

522

ART.

ART. XVII. A quoi fe réduit ce que Vigneul Marville a repris avec quelque apparence de raifon dans les Caractères de ce Siècle. 524

527

Si Vigneul- Marville entend les termes de Peinture. ART. XVIII. Expreffions que Vigneul-Marville cenfure mal-a-propos dans les Caractères de ce Siècle. 528 & fuiv. Du véritable ufage des termes figurés. 531

532

ART. XIX. Copiftes de la Bruyere en grand

nombre.
533, 534
Si quelqu'un d'eux peut lui être comparé.

535,536

ART. XX. De quelques Approbateurs de la

Bruyere. 536 ART. XXI Le P. Bouhours a parlé de la Bruyere comme d'un Ecrivain célébre, s'il mérite d'en être repris. $37, & fuiv. Vrai moyen de donner de l'autorité à fes cenfures. 541 ART. XXII. Quel cas on doit faire de l'Éloge que l'Abbé Fleury a fait de la Bruyere. 542, & fuiv. L'Abbé Regnier, autre Panégyrifte de la Bruyere. ART. XXIII. Menage, troifiéme Approbateur de la Bruyere, cité par Vigneul-Marville, recufé par lui fans raison. Eloge que Menage a fait de la Traduction des Caractères de Theophrafte. 546,547 Pourquoi Vigneul- Marville n'a rien dit de cet Eloge. Ibid. ART. XXIV. Si l'on doit compter pour rien l'estime que MM. de l'Académie Françoife

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ORL

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