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voit arriver inceffamment avec un

AN. 1645 corps de Milices qu'il avoit levé pour renforcer l'Armée Françoife. La premiere vuë de ces troupes caufa une émeute dans la Ville; car le Gouverneur Espagnol n'espérant pas défendre long temps la Place, & fe défiant des Bourgeois, voulut les obliger à faire un nouveau ferment de fidélité au Roi d'Espagne; les Magiftrats affemblés le refuferent & le Gouverneur irrité, mit un corps de garde à la porte de l'Hôtel de Ville pour les y contraindre; mais le peuple étant accouru auffi - tôt chaffa les Efpagnols, & rendit la liberté aux Magiftrats. Après quoi les habitans voyant que le Vicomte de Turenne avoit tout difpofé pour commencer l'attaque de la Ville, & fçachant que l'Electeur venoit lui-même pour en prendre poffeffion, prierent le Général François de differer l'attaque feulement de deux jours, promettant de faire fortir dans cet intervalle la garnifon Espagnole. En effet le Comte de la Verne, qui la commandoit demanda à capituler, & obtint une

compofition honorable. La Ville ouvrit auffi-tôt fes portes à l'Electeur, AN. 1645. & le reçut avec de grandes démonftrations de joie. Ce Prince en témoigna une grande reconnoiffance à fes libérateurs, & ceux-ci continuerent de leur côté à cultiver fon amitié, pour se ménager, dans le cours de la négociation, le fuffrage de fes Députés.

Fin du troifiéme Livre,

ALLIE'S

Impériaux reprennen dans

LLIE'S de la Mai- la propofition des Fran
fon d'Autriche, &

leurs intérêts, page 31. &

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Avaux (le Comte d')

fuiv. Plénipotentiaire de Fran

ce, 60. De concert avec

Alliés de la France, 39,

Leurs intérêts, 62.72. M. de Servien il écrit aux
fuiv. Ces mots, conjointe- Princes & aux Villes de
ment avec nos Alliés, mis l'Empire affemblés à Franc-
dans les Pleinpouvoirs des fort, pour les inviter à
François, caufent une l'Affemblée de Munfter,
grande conteftation, 161 81. Différens effets de cet-
Alteffe. Les François l'ac- te lettre, 85. & fuiv. Il
cordent à l'Evêque d'Of, veut fe retirer, rebuté des
nabrug, 265. Contefta- manieres de fon Collegue
tion fur ce titre, 494 à fon égard, 181. La Rei-
Angleterre (F) ne prend ne & leмiniftre ne veulent
point de part au Traité de pas, y confentir, 182. IĮ
paix; Elle eft la feule avec juftifie les Pleinpouvoirs
la Pologne & la Mofcovie, des François, 252. Il ou-
79 vre un avis qui termine le
Articles préliminaires ac- différend des trois Colle

Cordés auxFrançois par les ges de l'Empire fur la for

Impériaux pour commen- me de leurs délibérations,

cer la négociation, 384 288.Il vaà Ofnabrug pour

Tome III,

Bb

110

Bataille de Fribourg a 146. De Janwitz, 342. De Tabor, 351. De Mariendal,478.De Nordlinghen,

529 Baviere (Maximilien, Duc

communiquer aux Suedois la protection des affaires le nouvel écrit duCardinal de France, Mazarin, 316. Il tâche de découvrir les demandes que lesSuedois veulent faire dans le Traité, 320. Ses plaintes fur la négociation fecrete des Suedois avec le Parlement d'Angleterre, de) chef du parti de l'Em323. Il revient à Muniter pereur en Allemagne, 31, 337.Ildemande fon retour Il cherche à retarder le à la Cour, & fe difpofe à Traité, 33.Raisons qui l'qpartir, 338. Il eft retenu par le crédit du Duc de Longueville, joint à la de mande des Suédois & de la Landgrave de Heffe, ibid. Il fait retrancher unarticle de la propofition des François, dreffé par M, de Ser- de Nordlinghen, 539. Ses vien, 412. Il retourne à Ofnabrug conferer avec les Suedois fur la fatisfac tion des deux Couronnes,

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bligent à traiter avec la France , 360. Il promet d'envoyer au plûtôt fesDéputez à Munster, 365. II fait faire à la France les propofitions les plus avantageufes après la bataille

troupes ayant quelque avantage, il oublie prefque toutes les avances,

567

Bellenave (M. de ) commande le corps de bataille à Norlinghen avec M. de Marfin, Benfelt, Vues de la France fur cette Place,

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529

519

ACOS (le Général) envoyé aux Suedois par lePrinceRagotskiavec Bichi. (le Cardinal) Proune partie de fon Armée, recteur de la France, à lą 348. Il est peu utile aux place du Cardinal BarbeSuedois à caufe de l'indo rin, 111. Il obtient du Pacilité de fon armée, 349 pe que le Nonce Chigi soit Barberin (le Cardinal An- continuéMédiateur àMuntoine) trahit les intérêts de fter,

ibid.

la France, 107. On luiôte Brandebourg ( l'Electepo

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