dues en plufieurs auteurs, on s'eft crû obligé de leur faire honneur, de ce qu'on tenoit d'eux. Mais ce qui a multiplié particuliérement ces citations, c'est que ce qu'on emprunte d'un auteur, n'eft fouvent qu'un mot, qu'une expreffion, qu'une obfervation, qu'un fait dont cependant on s'eft crû obligé de luy faire hom mage: enfin parce que les auteurs ne parlent pas tous des mêmes alimens, ou parce qu'ils ne font fouvent que fe copier, on n'a tiré de chacun d'eux, que ce qu'il avoit de particulier, & c'est ce qui a contribué fur tout à groffir le nombre des citations. · On s'eft flatté d'ailleurs, que cette maniere de traiter une matiere pourroit obliger ceux qui voudroient l'approfondir davantage, parce que les citations les mettront toujours au fait, de ce qu'ils rechercheront. Car quand on auroit eu le malheur de fe tromper dans l'étude qu'on en a fait, le lecteur verra d'un coup d'œil tous les traitez, ou les principaux où feront traitées les matieres qu'il voudroit particuliérement étudier. Si ces raifons paroiffent peu fatisfaisantes, nous ne craindrons pas de répondre avec un favanı , que c'eft aller contre la nature des chofes, que de prétendre, que dans un ouvrage deftiné à prouver & à éclaircir des faits, l'auteur * M. Bayle, rép. aux questions d'un provincial, dans l'avertiffement fur la fin, auteur * he fe doit fervir que de fes propres penfées, ou que pour le moins il doit citer rarement. Si après cela il fe trouve icy quelque chofe ou qui bleffe, ou qui furprenne le lecteur, on le fupplie d'y faire une sérieuse réfléxion. Peut-eftre luy parlera-t-on contre ce qu'on luy a appris on ce qu'il aura ouy dire; mais on a tâché de fuivre la vé rité, & de ne rien avancer qui luy fût contraire. Si malgré ces précautions on a en le malheur de fe tromper, on fe foumettra à ceux qui penferont mieux. ERRAT A. P. 283. l. 10. enfin, lifez, en fait. P. 386. l. 9. perfonnes fur tout elles, lifex, perfonnes, P. 390. l. 20. voluptas, lifez, voluntas. P. 508. l. 7. vietu, lifez, rictu. P. 518. 1. 5. un cours, lifez', un cone. P. 19, l. . va en avant, lifex, va moins en avant, P. 531. 1. 2. & ce fut, life, car ce fut. CITATIONS. P. 17. Baglini, lifex, Baglivi. Pitard. lifez, Pitcarn. P. 540. ferm. ajoûtez, 207. n. 2 elles *********************************************** TABLE DES CHAPITRES. PREMIERE HAP. Qala СНАР. PARTIE. UE le trop d'inquiétude pour la fanté, a la principale part dans la frayeur qu'on Je fait du Carême. page r CHAP. II. Que le Carême n'a rien de fi extraordi→ naire. 6 CHAP. III. Que le Carême n'a rien de trop aufié re. II CHAP. IV. Du régime le plus naturel à l'homme ou des alimens qui luy conviennent plus particulié rement. 15 18 CHAP. V. Objections qu'on fait contre la doctrine qu'on vient d'eftablir. CHAP. VI. Que les fruits, les grains & les légumes, font les alimens les plus naturels à l'homme. 23 CHAP. VII. Que l'usage de la viande n'eft pas le plus naturel à l'homme, ni abfolument nécessaire. 28 CHAP. VIII. Que les hommes d'apréfent ne font pas moins forts, ni les fruits ou légumes d'aujourd'huy moins bons, qu'avant le déluge. CHAP. IX. Suite du précédent. CHAP. X. Des légumes en particulier. 33 46 52 CHAP. XI. Du millet, de l'orge, du gruau & duris. 63 CHAP. XII. Des racines dont on ufe en Carême. 71 CHAP. XIII. Des herbages dont on use en Carême, premiérement des falades. 80 CHAP. XIV. Des fortes d'herbages frais dont on fait des falades cuites ou crues. 84 90 CHAP. XV. Des falades confites au vinaigre, CHAP. XVII. Des fruits de Carême. CHAP. XVIII. Du poiffon. 92 106 117 124 CHAP. XIX. Des poiffons en détail, & premiérement de la marée. CHAP. XX. Des teftacées & coquillages. CHAP. XXI. Des poiffons falez CHAP. XXII. Des poiffons d'eau douce. CHAP. XXIII. Des amphibies. 169 CHAP. XXIV. Qu'il eft donc vray de dire que le maigre eft plus naturel à l'homme que le gras, qu'il fait moins de maux,& guérit p'us de maladies. CHAP. XXV. Que les maux qu'on impute au Carême, viennent; 1o, de l'habitude ; 2°, de l'intempérance; 3o, de la difproportion des boiffons 4o, de la variété des mets; 5° enfin, de leur trop d'affaifonnement. 175 CHAP. XXVI. Des affaifonnemens en particulier. 189 CHAP. XXVII. Des autres affaifonnemens ; 1o, des aromatiques. 197 216 CHAP. XXVIII. Des autres affaifonnemens; 1o, des aigres ou acides. CHAP. XXIX. Des affaifonnemens doux & fu crez. 224 CHAP. XXX. De la néceffité des difpenfes. 230 CHAP. XXXI. De la nature des difpenfes, de leur antiquité, de leur étendue, & de leurs différen ces. 235 241 CHAP. XXXII. Sur quelles raisons on peut demander ; & on peut accorder des difpenfes de faire maigre. CHAP. XXXIII. Continuation du précédent. 247 CHAP. XXXIV. Des moyens d'adoucir l'abflinence, & de rendre le maigre fupportable. 252 258 CHAP. XXXV. Des moyens de mitiger le Carême, ou raifons d'accorder l'usage des œufs. CHAP. XXXV I. Des cas où il faut donner des difpenfes. Regles qu'il faut fuivre, ou précautions qu'il faut y apporter. 263 CHAP. XXXVII. Des personnes aufquelles on doit s'adreffer pour obtenir des difpenfes. 272 CHAP. XXXVIII. Où l'on fatisfait aux difficultez qu'on pourroit opposer à ce qu'on a avancé jusques icy, 277 CHAP. XXXIX. Des mefures & des précautions avec Lefquelles on doit ufer des difpenfes de Carême. 284 SECONDE PARTIE › Où l'on traite la matiére du jeufne. D page 299 CHAP CHA P. II. Des avantages & des bons I. effets du jeufne. 296 CHAP. III. Qu'il vaut mieux pour la fanté manger. peu que beaucoup: Et faire deux repas qu'un feul. Que le repas du foir doit eftre plus ample que celuy de midy. 305 CHAP. IV. De l'antiquité du jeufne. Qu'il eft de tous les temps de toutes les religions, CHAP. V. Du jeufne des chrétiens. CHAP. VI. Ce que c'eft que jeufner. 310 317 325 329 CHAP. VII. Ce que c'est que le jeufne eccléfiafti que. CHAF. VIII. Que le jeufne des chrétiens confiftoit dans l'unité du repas : Que ce repas devoit se faire le foir. 338 CHAP. IX. De la colation des jours de jeufne. 344 CHAP. X. Des conféquences qu'on doit tirer de tout ce qu'on vient de rapporter touchant le jeufne. 351 CHAP. XI. De la qualité de la quantité de nourriture qu'on peut s'accorder à la colation. 356 CHAP. XII. De la nature & de la mesure des alimens qu'on peut fervir à colation. 363 CHAP. XIII, De la nature des alimens dont on use à la colation. CHAP. XIV. Des difpenfes du jeufne. 370 388 CHAP. XV. Des raifons de difpenfer du jeufne. Regles &précautions qu'on doit y apporter. CHAP. XVI. Suite du précédent. 393 402 CHAP. XVII. Des cas où il faut mitiger le jeuf, ne. 414 |