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M. Villenave dit : « O toi que Dictynne adore! » Dictynne paraît être un surnom donné à Diane à l'occasion d'une de ses compagnes qu'elle sauva des filets d'un pêcheur : « Dictynna, Diana; sic dicta a dixτúos, e quibus unam comitum suarum servaverat. »> (LEMAIRE, in Ovid., lib. 11, v. 441.) Pausanias raconte le fait (liv. 11, ch. 30): << De Jupiter et de Carmé, fille d'Eubulus, naquit Britomartis. Elle se plaisait à la course et à la chasse, et fut chérie de Diane. Voulant se soustraire aux poursuites de Minos, à qui elle avait inspiré de l'amour, elle se précipita dans des filets qu'on avait tendus pour prendre du poisson: Diane la fit déesse.... Les Éginètes lui donnent le nom d'Alphæa, et les Crétois celui de Dictynne. » Sur le temple de Dictynne, Cf. PAUSAN., liv. 111, ch. 12. 59. Ses regards se fixent (p. 333). Planude rend bien ce passage: ἀλλὰ τήν τε νεφέλην καὶ τὸν τόπον φυλάσσει. Servare, dit un commentateur, cupide spectare locum, ne quis inde elabatur 60. Sous mes pieds (p. 333). Dans l'interprète grec: xai ó xpos κατεῤῥεῖτο -« Habuit Planudes locus et non lacus; et illa lectio, bona et facilis, editæ præstare videtur.» (Boisson., l. c.)

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61. Deux serpens (p. 335). Goguet (Origine des Lois, liv. 11, p. 157) voit dans ces deux serpens l'image allégorique des sages conseils par lesquels Cérès prémunit Triptolème contre tous les dangers.

62. Triptolème (p. 335). Triptolème, fils de Céleus, roi d'Éleusis, est regardé comme l'inventeur de l'agriculture, sous le règne d'Erechthée, vers 1420 avant J.-C. On croyait que Cérès ellemême lui avait appris cet art. Cf. HOMÈRE, Hymne sur Cérès; Dion. de Sic., liv. v, ch. 4; HYGIN, Fab. CCLXXVII.

Goguet (ub. sup.) fait remonter l'existence de l'agriculture au temps des Titans. Suivant lui, elle périt avec eux, et lorsque plus tard la famine désolait la Grèce, Érechthée s'y rendit avec une grande quantité de blé, remit en honneur la culture de la terre, surtout à Éleusis, et institua les fêtes de Cérès.

63. Cérès le change en lynx (p. 335). Cf. HYGIN, Fab. CCLIX, P. A. 11, 14.

et

64. Au jeune Athénien (p. 335). Dans le texte, Mopsopium; surnom des Athéniens tiré d'un de leurs anciens rois.

65. Elles veulent frapper leur sein (p. 337). La traduction de Planude : καὶ δὴ παίειν ἡμᾶς θέλουσιν, est évidemment fautive.

M. Boissonade la refait ainsi : καὶ δὴ κόπτειν τὸ ἑαυτῶν στέρνα θέλουσαι (Not. in Planud., p. 220). M, Villenave ne s'y est pas trompé : « Elles voulaient meurtrir leur sein. »

Planude ajoute καὶ τὰς ἀνθρωπείους ἐν πᾶσι φωνὰς μιμοῦντας, traduction d'un vers rejeté par tous les éditeurs.

Semper et humanas imitantur in omnia voces.

Cf. Boisson., l. c.

FIN DU TOME QUATRIÈME.

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ERRATA.

Page 109, ligne 72: au lieu de Parrhasis, lisez Parrhasius. 159, ligne 14: au lieu de Diane, lisez Minerve.

173, ligne 30: au lieu de au fémur, lisez à la cuisse.

194, ligne 13: au lieu de Thyrrena sequutum, lisez Thyrrhena gente

sequutum.

203, ligne 7: au lieu de mes compagnons, lisez les nautonniers.
249, ligne 15: au lieu de de diamant, lisez de fer.
255, ligne 29: au lieu de Leucothoé, lisez Leucothée.
263, ligne 12: au lieu de le petit-fils, lisez le fils.

288, ligne 21: au lieu de Sporchionidenque, lisez Sperchionidenque.
292, ligne 13: au lieu de Menaleus, lisez Melaneus.

293, ligne 13: au lieu de Menalée, lisez Melanée.

294, ligne 23: au lien de Nabatæus, lisez Nabathæus.

298, ligne 21: au lieu de sed qui agat? lisez sed quid agat?

304, guillemettez les vers 281, 282 et 283.

315, ligne 12: au lieu de touchante est l'ingénuité, lisez touchante

ingénuité.

ligne 18 au lieu de de Palices, lisez de Palice.

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