trement, vont ensemble le coup fuivant, & celui qui fait jouer gagne ou perd le montant desdites bêtes, & ce qu'il y a de marques fur le jeu, à moins que l'on ne convienne de les remettre à un autre coup, n'étant pas loifible à celui qui les a faites de les remettre ou non: mais cela doit paffer 'ralité des voix. main, il fait auffi la bête, parce qu'en ce cas elle est cenfée levée & pliée fur le tapis. Celuy qui renonce plufieurs fois en un coup aprés que les cartes font pliées fur le tapis ne fait qu'une bête, fi l'on ne s'en apperçoit qu'aprés qu'elles font faites: mais fi aprés s'être apperçâ de la premiere il en fait une feconde, il fait deux bêtes, & ainfi de trois & quatre, & à il eft obligé der qu'il a jouées rétablir le jeu être joué, qu nere main fe e & à l'autr ropos, & sentiere illées : erde J ete. qui trement, vont ensemble le coup fuivant, & celui qui fait jouër gagne ou perd le montant defdites bêtes, & ce qu'il y a de marques fur le jeu, à moins que l'on ne convienne de les remettre à un autre coup, n'étant pas loifible à celui qui les a faites de les remettre ou non: mais cela doit paffer à la pluralité des voix. IX. CHAPITRE C Des Codilles. & Elui qui eft premier à jouër, & qui n'est pas l'Hombre, qui peut avoir quatre mains. fûres dans fon jeu lorfqu'il a un Roy ou deux, dont l'un peut paffer, qui a outre cela une Dame d'une autre couleur, ne doit pas honnêtement commencer de jouër par sa Dame,ni en demander gano ni d'aucune autre carte, ni au tiers. d'appuyer ni de rien faire : mais il doit jouër d'abord fon Roy & demander gano, & s'il ne paffe pas & qu'il en ait deux, le demander de l'autre, & s'il ne paffe pas encore il le peut demander de fa Dame, parce que s'il commençoit de le demander de fa Dame, qu'’ fes Rois lui paffât auffi, quand même il n'en demanderoit pas gano, il auroit codille affûré, & il n'est pas permis de demander fa premiere main, lorfque l'on en peut avoir quatre fûres d'une autre maniere; on ne peut neanmoins empêcher qu'il ne tire le coup, ny tous ceux qui gagnent codille mal propos: mais quand cela arrive, les beaux joueurs la remettent toûjours, & l'on doit fe défier de ceux qui ne le font pas. à Il faut neanmoins faire plûtôt gagner códille au tiers que de laiffer gagner l'Hombre quand on ne peut faire autrement, & dans les coups qui font douteux,parce qu'il refte toûjours une bête fur le jeu & pour lors celuy qui le gagne doit tirer fans fcrupule. Il eft encore à remarquer que quand on demanderoit gano mal à propos, & que la carte paffât |