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SIMPLE, LITTERALE ET HISTORIQUE

DES

CÉRÉMONIES

DE

L'EGLISE

Par DOM CLAUDE DE VERT, Tréforier de l'Eglife
de Clagny, Vifiteur de l'Ordre de Clagny en la Province
de France, & Vicaire Général de S. A. E. Monfeigneur
le Cardinal de Bouillon, Doyen du Sacré College, Abbé
Général de Clugny, &c.

TOME PREMIER.

SECONDE EDITION

Mise en meilleur ordre par l'Auteur avant la mort.

RTVE

IMPERIO

A PARIS,

Chez FLORENTIN DELAULNE, rue
S. Jacques, à l'Empereur.

M. DCCIX.
Avec Privilege du Roy & Approbations.

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:

A

MONSEIGNEUR

HENRY FEYDEAU

DE BROU,

EVEQUE D'AMIENS.

M

ONSEIGNEUR,

LOuvrage que je prens la liberté de vous. préfenter, vous appartient par bien des titres. Fay receis en plufieurs accafions des mar

ques fingulieres de votre protection & de
votre bonté. Je fuis, depuis plufieurs an-
nées, employé au gouvernement d'un Mo-
naftere de votre Diocese: jy ay travaillé,
pour ainfi dire, fous vos yeux. L'accès
que
vous avez bien voulu me donner auprès de
vous, MONSEIGNEUR; le respect &
la foumission que je dois à ce que vous êtes;
peut-être plus encore, la confiance que j'ay
dans vos vives lumieres, m'ont porté à vous
propofer mes idées. Vous ne les avez pas
de fapprouvées vous m'avez même encouragé
à les fuivre. Il vous a paru, & vous m'a-
vez fait l'honneur de me le dire, außi bien
que feu Monfeigneur l'Evêque de Meaux
Prélat d'immortelle mémoire, que l'Eglife en
pourroit retirer quelque utilité : Qu'il étoit
bon de montrer que les Rits Ecclefiaftiques ne
font pas moins refpectables par leur antiquité,
&édifians par leur fimplicité, que par les pieu
fes applications qu'on en fait, & les heureux
rapports que l'on y trouve : Que ces deux ma-
nieres de les expliquer, ne font point opposées;
Que pour être différentes, elles ne font point
contraires, que
, que l'une même fert de fondement
à l'autre : & Qu'enfin, après que la Tradition
unanime des faints Peres, nous a appris à
chercher dans les Divines Ecritures, le fens
Littéral & le Spirituel, on peut, fans craindre.
de s'égarer, fuivre ces deux routes, dans l'ing

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terprétation des prattiques & des Cérémonies de l'Eglife.

C'eft, MONSEIGNEUR, ce qu'il m'eft permis tout au plus de rechercher & d'étudier; mais c'eft à vous qu'il appartient de l'apprendre & de l'enfeigner aux Fideles. Dieu vous a fait dépofitaire de la vérité ; il vous a donné l'autorité pour annoncer, & les talens pour la faire admirer, respecter & recevoir. Par ces talens, je n'entens pas feulement cette Eloquence, qui fait depuis longtemps honneur à l'Eglife ; & qui, dès vos premieres années, vous a attiré l'eftime du plus grand Roy du monde: Fentens encore cette fupériorité de génie, qui voit les chofes dans leurs premiers principes, & qui les fuit dans leurs conféquences les plus éloignées : Un efprit également vif& folide, d'où naiffent des jugemens toujours promts & toujours sûrs : Une application continuelle aux fciences, qui ne vous a point détourné de l'étude des hommes. Vous joignez, MONSEIGNEUR, à ces grandes qualitez le zele qui fait les mettre en œuvre. Le vafte Diocêfe que le fouverain Pafteur a confié à vos foins, en fait une heureuse expérience: Il vous occupe tout entier : Rien ne vous en diftrait ; ni la proximité de la Cour, ni les defirs d'une Famille Illuftre qui vous eft chere.

A qui pourrois-je consacrer mon Ouvrage

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