Odes de M. de La Motte de l'Academie françoise: Avec un discours sur la poësie en général, & sur l'ode en particulier, Volumen1Chez Gregoire Dupuis, 1713 |
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... mort expie Sa foi , facrilege à vos yeux . Sans de fpectable dérestable D'une douleur vive & durable , Votre rage ne s'éteint pas ; Vous cherchez , affamez de crimes , L'art de fixer pour vos victimes , Le moment affreux du trépas ...
... mort expie Sa foi , facrilege à vos yeux . Sans de fpectable dérestable D'une douleur vive & durable , Votre rage ne s'éteint pas ; Vous cherchez , affamez de crimes , L'art de fixer pour vos victimes , Le moment affreux du trépas ...
Página 149
... Ah ! que j'aime a te voir en amante abusée , Le vifage noyé de pleurs , Hors l'inflexible cœur du parjure Thesée , Toucher , emporter tous les cœurs . Ou lorfque regretant la mort de Curiace . En proye Kiij LA DECLAMATION , 145.
... Ah ! que j'aime a te voir en amante abusée , Le vifage noyé de pleurs , Hors l'inflexible cœur du parjure Thesée , Toucher , emporter tous les cœurs . Ou lorfque regretant la mort de Curiace . En proye Kiij LA DECLAMATION , 145.
Página 150
... mort de Curiace . En proye à ton reffentiment , Tu forces par tes cris la main même d'Horace , A te rejoindre à ton amant . Mais quel nouveau fpectacle ! ah ! c'est Phedre elle même , Livrée aux plus ardents tranfports : Thefée eft fon ...
... mort de Curiace . En proye à ton reffentiment , Tu forces par tes cris la main même d'Horace , A te rejoindre à ton amant . Mais quel nouveau fpectacle ! ah ! c'est Phedre elle même , Livrée aux plus ardents tranfports : Thefée eft fon ...
Página 170
... ; Parois , fors du Royaume fombre , Et dérobe un moment ton ombre , A la foule avide des morts ; Cede à l'innocente magie De la poëtique énergie , Et des graces de mes accords . Oui , ma Muse aujourd'hui t'évoque ; Non pas que 170.
... ; Parois , fors du Royaume fombre , Et dérobe un moment ton ombre , A la foule avide des morts ; Cede à l'innocente magie De la poëtique énergie , Et des graces de mes accords . Oui , ma Muse aujourd'hui t'évoque ; Non pas que 170.
Página 176
... mort de Mada- Fruits amers de la Paffion . melaDan Tes yeux pleuroient encore un Pere , phine , & dreffé à Et des jours d'une Epoufe chere Manfei- Tu viens de voir trancher le fil : gneur le Dauphin Mais de la Foy , fublime Eleve ...
... mort de Mada- Fruits amers de la Paffion . melaDan Tes yeux pleuroient encore un Pere , phine , & dreffé à Et des jours d'une Epoufe chere Manfei- Tu viens de voir trancher le fil : gneur le Dauphin Mais de la Foy , fublime Eleve ...
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Odes de M. de la Motte de l'Academie Françoise: Avec Un Discours Sur La ... M. De) La Motte (Antoine Houdar Sin vista previa disponible - 2018 |
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Términos y frases comunes
affez Ainfi ajoûtez allarmes Amor amour Anacréon Apollon auffi avoit Bacchus beauté bien-tôt C'eft C'eſt ceffe Cerbere chante charme chofes choifis Cocyte cœur crainte Cupido deffein défirs déja Dieu Dieux difcours digne efprits encens eſt étoit fage fageffe faifir fang fans fçais fçait fçavante fçavoir fecours fecrets fein femble fens fentir feroit fervir feul fiécle foibleffe foient foin foit folide fombres fommes fonge font fouffre fource fous fouvent fublime fuccès fuffrages fuis fuit fujet fureur gloire goût grace Héros Homere Ixion j'ai j'ofe jufqu'à jufte l'Amour l'art l'efprit l'ode l'Univers laiffe loix louanges lumiere lyre mihi Monfieur MONSEIGNEUR mortels Mufe Muſe n'eft neuf Sœurs Orphée ouvrages paffer paffions Parnaffe penfées Pindare plaifir plaifirs plaire Poëfie poëme Poëtes poëtique préfente prefque puiffance puiffe qu'à qu'un Quæ raifon refpect refte s'eft ſes Théramene toûjours vainqueur verité vertu vois vûë yeux zêle
Pasajes populares
Página 157 - J'en atteftc la Grèce & Rome , Pour perdre la vie en grand homme II en faut connoître le prix ; Et quelquefois le vrai courage Veut que le Héros la ménage , Sans craindre un aveugle mépris. <***»> Ami dont je n'étois pas digne, Et que les Dieux .m'ont enlevé , . C'eft ta valeur que je défigne, Ton cœur fi fouvent éprouvé. D'une âme au devoir aflervie , Sentant tout le...
Página 77 - Réprimez en nous cette curiofité téméraire qui ofe vous interroger fur vos ouvrages , & préparez-nous par la juftice à être les témoins éternels de la vérité Nous verrons alors ce que l'oeil n'a point vu , ce que l'oreille n'a point entendu , ce que l'efprit humain- n'a point compris i nous jouirons enfin du régne & des lumiéres que vous réfervés à ceux qui vous craignent.
Página 32 - Ce que l'Ode a d'efTentiel , eft précifément fa forme ; j'entens ce nombre & cette cadence , différente félon les langues ,' mais qui dans quelque langue que ce foit , lui eft toujours particulière.
Página 6 - C'eft fur leurs pas que Melpomene Conduit fes plus chers favoris : l'un plus pur , l'autre plus fublime, Tous deux partagent notre eftime ., Par un mérite différent ; Tour à tour , ils nous font entendre Ce que le cœur a de plus tendre , Ce que l'efprir a de plus grand. D'un Art encor plus difficile, Mais du peuple moins refpedé , Souvent plus d'une main habile Nous a fait fentir la beauté.
Página 29 - ... ni fe les exagérer. Je ne cherche à faire honneur à mon art , qu'en l'employant à mettre en jour la vérité & la vertu. C'eft ce que je me fuis propofé dans ces Odes : fur-tout , dans celles où l'imitation ne m'a pas fait violence.
Página 43 - ... qui n'aura pas le tems de fe refroidir par . la longueur de l'ouvrage. Ainfi un homme qui auroit à faire une longue courfe , devroit fe ménager d'abord , pour ne pas épuifer trop tôt fes forces ; & au contraire...
Página 53 - Livre de l'Enéide , racontant avec une extrême douleur la chute de fa patrie , & fe comparant lui-même à un grand arbre que des laboureurs s'efforcent d'abattre à coups de coignée , ne fe contente pas de prêter à cet arbre du...
Página 21 - Ceux qui fe fer vent de ces avantages pour enfeigner la vertu , lui gagnent plus fûrement les cœurs , à la faveur du plaifir ; comme ceux qui s'en fervent pour le vice , en augmentent encore la contagion par l'agrément du Difcours. Mais ce choix ne tombe point fur la Poëlîe ; il caraétérife feulement les différens Poètes , & non pas leur art , qui de lui-même eft indifférent au bien & au mal.