Bibliothèque poëtique; ou, Nouveau choix des plus belles pieces de vers en tout genre, depuis Marot jusqu'aux poëtes de nos jours: Avec leurs vies et des remarques sur leurs ouvragesAdrien Claude Le Fort de La Morinière Briasson, 1745 - 432 páginas |
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... n'est vain , Flore te conduifoit la main Quand tu faifois cette peinture . La reconnoiffance eft naturelle aux Mufes . LA vertu qui 132 BIBLIOTHÈQUE POETIQUE . Sur les Révoltes Civiles Conftance en amitié Ibid A Rabel, fur un Livre de ...
... n'est vain , Flore te conduifoit la main Quand tu faifois cette peinture . La reconnoiffance eft naturelle aux Mufes . LA vertu qui 132 BIBLIOTHÈQUE POETIQUE . Sur les Révoltes Civiles Conftance en amitié Ibid A Rabel, fur un Livre de ...
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... n'est jamais affeurée : L'épine fuit la rofe ; & ceux qui font contens , Ne le font pas long - tems . Et puis , qui ne fçait point que la mer amou- reufe En fa bonace même eft fouvent dangereuse , Et qu'on y voit toujours quelques ...
... n'est jamais affeurée : L'épine fuit la rofe ; & ceux qui font contens , Ne le font pas long - tems . Et puis , qui ne fçait point que la mer amou- reufe En fa bonace même eft fouvent dangereuse , Et qu'on y voit toujours quelques ...
Página 153
... n'est pas fi grande , Que je me hâte de mourir . 1 C'est toute la penfée de cette belle Epigramme de Mar- tial , Miraris veteres , vacerra , folos , & c . MAY- NARD MAY- NARD A Malherbe . UN rare Ecrivain comme toi LIVRE II I. 353.
... n'est pas fi grande , Que je me hâte de mourir . 1 C'est toute la penfée de cette belle Epigramme de Mar- tial , Miraris veteres , vacerra , folos , & c . MAY- NARD MAY- NARD A Malherbe . UN rare Ecrivain comme toi LIVRE II I. 353.
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... n'est rien d'assez fort , Et le Sauveur du Monde a tremblé devant elle . SEIGNEUR , en ce moment qui doit borner mes jours , Que deviendrai - je , hélas ! fi tu ne me secours ? Diffipe les frayeurs qui naiffent de mes crimes ; Permets ...
... n'est rien d'assez fort , Et le Sauveur du Monde a tremblé devant elle . SEIGNEUR , en ce moment qui doit borner mes jours , Que deviendrai - je , hélas ! fi tu ne me secours ? Diffipe les frayeurs qui naiffent de mes crimes ; Permets ...
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... n'est pas capable de jaloufie , ce mot dégrade en quelque forte fe Soleil , qui eft traité de Dieu quelques Vets plus haut . Ménage a fubftitué à cet hémiftiche celui de brillant Pere x jour , qui eft beaucoup mieux . STANCES CHOISIES ...
... n'est pas capable de jaloufie , ce mot dégrade en quelque forte fe Soleil , qui eft traité de Dieu quelques Vets plus haut . Ménage a fubftitué à cet hémiftiche celui de brillant Pere x jour , qui eft beaucoup mieux . STANCES CHOISIES ...
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Términos y frases comunes
affez ainfi amour auffi avoit Bataille de Lens BAULD beau Beauté Belaud BELLAY belle BREBEUF c'eft C'eſt Cardinal Cardinal de Richelieu Cérizoles Chanfons Charles Charles VIII chofes Ciel cieux cœur compofa deffous Deftin déja Dieu Dieux difcours efprit Enée Epigramme Epitaphe eſt étoient étoit fang fans fçai fçait fçavoir feconde fecret felon femble fens feroit fervir fes Poëfies feul fiécle foin foit fon tems font fous le régne fouvent François fuis fuite fuivi fujet furtout gloire grace Ibid j'ai Jean Jean Molinet jour jufqu'à jufques jufte l'amour l'efprit laiffe LEAU long-tems Louis Louis XII MALHER MALHERBE Mariamne Marot Martial d'Auvergne monde Monfieur mort mourut n'eft n'eſt n'étoit NARD ouvrage paffé paffion parler penfées perfonne plaifir plufieurs Poëfie Poëme Poëte prefque Prince puiffe raifon refte REGNIER rien rime Saint SARAZIN ſes ſon Sonnet STANCES tems trifte yeux
Pasajes populares
Página 159 - C'est où je serai des suivants De ce bon monarque de France, Qui fut le père des savants , Dans un siècle plein d'ignorance. Dès que j'approcherai de lui , II voudra que je lui raconte Tout ce que tu fais aujourd'hui Pour combler l'Espagne de honte.
Página 98 - Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abominables jours? Lirez-vous, sans rougir de honte, Que notre impiété surmonte Les faits les plus audacieux, Et les plus dignes du tonnerre, Qui firent jamais à la terre Sentir la colère des cieux?
Página 311 - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
Página 180 - Coiffé d'un froc bien raffiné, Et revêtu d'un doyenné Qui lui rapporte de quoi frire , Frère René devient messire Et vit comme un déterminé. Un prélat riche et fortuné , Sous un bonnet enluminé, En est, s'il le faut ainsi dire, Coiffé.
Página 454 - Coquin! ce me dit-il d'une arrogance extrême! Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même! Ici tous sont égaux; je ne te dois plus rien : Je suis sur mon fumier comme toi sur le tien.
Página 18 - N'est pour vous faire ou requête ou demande : Je ne veux point tant de gens ressembler Qui n'ont souci autre que d'assembler*, Tant qu'ils vivront, ils demanderont, eux ; Mais je commence à devenir honteux, Et ne veux plus à vos dons m'arrêter*. Je ne dis pas, si voulez rien* prêter, Que ne le prenne. Il n'est point de prêteur, S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur. Et savez-vous, Sire, comment je paye...
Página 24 - UN Charlatan difoit en plein marché , Qu'il montreroit le Diable à tout le monde ; Si * n'y en eut , tant fut-il empêché , Qui ne courût pour voir l'efprit immonde. Lors une bourfe aflez large & profonde II leur déploye, & leur dit; gens de bien...
Página 318 - Sont aux malheureux si propices, Quand la cruauté de leur sort Les force à rechercher la mort. Que je trouve doux le ravage De ces fiers torrents vagabonds, Qui se précipitent par bonds Dans ce vallon vert et sauvage! Puis, glissant sous les arbrisseaux, Ainsi que des serpents sur...
Página 346 - C'eft de lui que nous vient cet art ingénieux , De peindre la parole & de parler aux yeux, Et par les traits divers de figures tracées , Donner de la couleur & du corps aux pcnfées.
Página 182 - L'Aurore déployoit l'or de fa trefle blonde, Et femoit de rubis le chemin du Soleil; Enfin, ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu'il foit jamais venu pour éclairer le monde. Quand la jeune Philis au vifage riant , Sortant de fon palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière & plus vive & plus belle.