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bord pour ramener fes parties à une maffe commune, lui donner enfuite une forme gracieuse, & réhauffer le prix de la matiere par le mérite de l'ordre & de la dif pofition des parties. Et c'est là précifement ce qu'a fait Mr. Defpréaux: en inférant cent cinquante Vers au plus d'Horace dans un Poëme de plus de mille Vers, il n'a fait qu'affortir à fon fujet des materiaux excellens à la vérité mais moins bien employés ; & par l'Art avec lequel il les a appliqués à notre Poësie, il s'eft bien moins rendu le plagiaire d'Horace que fon émule.

Si donc on veut examiner ferieument le reproche fait à cet égard à M. Defpréaux, on verra qu'il part non du refpect, mais du mé- . pris pour les anciens & que ceux qui ont intenté cette accufation ne la faifoient fi grave que par dèpit de voir reffufciter des regles & des principes peu favorables à leur maniere d'écrire, c'eft cependant à l'imitation des Anciens que nous Tome II,

F f

338 DE LA LECT. DES POETES.

devons les écrits immortels qui ont illuftré le regne de Louis le Grand, c'eft à eux que nous devons encore plus le goût qui domine aujourd'hui dans les bons ouvrages; mais les auteurs du dernier regne deviennent infenfiblement pour nous ce qu'Homere, Horace & Virgile furent pour eux. Tandis qu'une partie de nos Ecrivains les rabaiffe & les profcrit, l'autre les regarde comme fes guides, fes maîtres & fes oracles. M. Defpréaux a été tout cela: pour moi je laiffe au LeAteur impartial à décider si j'ai fidélement fuivi mon guide, refpecté mon maître & bien expliqué l'oracle.

FIN.

Ariftote. 2. A penfé qu'on pouvoit enfan¬ glanter la Scene, 58. A dit d'excellentes chofes fur les mœurs, 82.

B.

Rumoi, Jefuite. A donné un excellent

Bouvrage qui a pour titre, Théatre

des Grecs

, 17.

Boileau. 189. N'a rien dit de la Fable. Soupçons occafionnés pár ce filence, ibid. Boindin. Le Lecteur eft renvoyé à fes Differtations fur le Théâtre des Anciens, Bois-Robert. N'a point connu la Loi des trois Unités.

C.

Efar. Jugement qu'il portoit de Terence, 167.

Camoens. Auteur de la Lufiade, Poëme Epique, 105. 107. A bien débuté dans fon Poeme. 148. Son merveilleux eft quelquefois mal afforti, 149.

Caractere. Différentes fortes de caracteres, 81. Varient de bien des façons,1 59. Peuton les charger, queftion examinée pag. 164.

Chours. 70. Quelles étoient fes fonctions, 71. & fuiv.

Colere. Exemple de cette Paffion, 92. Comedie. Ancienne, moyenne, & moderne, 150. Caractere de ce Poëme 151. 152. 153. Comique moderne parmi nous, 166. differe de l'ancien, 168. Raifons pour & contre ce comique, 169. fuiv. Sortes différentes de Comique,

186.

Comparaisons. Neceffaires dans la Poëfie Epique, 140. 141, 142. & suiv.

Corneille. A formé le Théâtre François, 19. 20. 21. Cité 25. 26. Cité fur la nature des Cara&eres. 29. N'a pas toujours heureufement expofé fes Sujets, 38. 39. 40. Eft le premier qui ait fçu amener & lier les Scenes. 43. Son fentiment fur l'unité de lieu, 45. A quelquefois trop chargé fon intrigue, 49. Ses Epifodes, ne font pas toujours intereffantes, 55. A prétendu qu'on pouvoit enfanglanter la Scene , 58. Difcretion de cet Auteur dans plufieurs piéces par rapport aux incidens. 66. A mal dénoué Horace, 69. S'eft juftifié par la néceffité d'intro'duire de l'Amour dans les Pieces, 79. Exemple de haine tiré de cet Auteur 64. Exemple de douleur, 97. Exemple de joye, 102.

Cratin. Ancien Comique, 151.

D.

Acier (Madame) 70.

De Fenelon. Eloge de Moliere, 154 De la Mothe. A mis de la terreur dans fa Tragedie d'Inès de Caftro, 26. Ce qu'il penfoit de la modeftie de la Fontaine, 185.

Dénouement. Ce que c'eft, 63. 175. Ói fuiv.

Des Touches. Auteur de plufieurs Piéces Comiques, 150.

De Troy. Peintre, 9.

De Voltaire. Différens Morceaux de cet Auteur, cités, 7. 8. A répandu de la terreur dans fes Ouvrages de Théâtre, 26. Juftifié par la néceffité de mettre de l'Amour dans les Ouvrages Dramatiques,

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